Oeuvres perdues

Divers contemporains de Quinault mentionnent des oeuvres qui ne nous sont pas parvenues. Certaines, comme le Poème de Sceaux ou L'Hérésie détruite, ont été trouvées, mais de nombeuses autres semblent avoir disparu. On lit dans la Vie imprimée de Boscheron (éd. de 1715, p. 60) :

M. Gaillard [...] a entre ses mains tous les Manuscrits de son beaupere : mais il ne peut les donner au Public, parce qu'il est expressément ordonné par le Testament du défunt que tous les Ouvrages qu'il laisseroit après sa mort ne seroient pas mis au jour. La description de la Maison de Sceaux de M. Colbert, Poëme des plus ingenieux & des plus agreables, fait partie de ces Manuscrits. Les autres sont, la Pastorale Allégorique sur le Mariage du Roi, dont j'ai déjà parlé [Lysis et Hespérie] ; une petite Comédie intitulée les Madrigaux ; le Poëme de l'Héresie détruite, qui est resté imparfait ; & un grand nombre de petites Pieces en Vers & en Prose sur differens sujets.

Une liste plus détaillée de ces oeuvres se trouve à la fin de la Vie manuscrite de Boscheron (transcription de ce passage):

Boscheron décrit dans la Vie manuscrite une autobiographie romancée L'Amour sans faiblesse, dont on peut lire le sommaire dans Gros, Quinault, p. 57-58.