Analyse, critique ... et Les Entretiens d'Hortense et de Philinte

Deux auteurs anonymes (ou peut-être le même ?) du début du XVIIIe siècle se plaignent du mauvais état du théâtre ; Quinault est en bonne compagnie :


« Hortense – Que croyez-vous des pièces nouvelles ?

Philinte – Voulez-vous que je parle naturellement ?

H. – Vous me ferez plaisir.

P. – Daignez m’écouter, Hortense, je vous parle à l’oreille, voici mon secret.

Plus de tragédie après Corneille et Racine.

Plus de comédie après Molière.

Plus d’opéra après Quinault.

Plus de musique après Lulli. »

Les entretiens d’Hortense et de Philinte sur les ouvrages du temps, Paris, 1703, p. 14.


« De longtemps on ne verra les Corneilles et les Racines pour la tragédie, les Molières pour la comédie, les Quinaults pour les tragédies d’opéra et les Lullis pour la musique. »

Analyse, critique, réflexions et remarques sur différents livres qui composent la bliothèque [sic] de Nxxx,

BnF ms. français 25577-25.602 ; t. XIII (25589), livres lus 1714-1715, p. 88.


Encore un exemple du fait que pour les contemporains de Quinault et pendant environ un siècle après sa mort, les livrets de notre poète sont des tragédies.