Pour me charmer

Pour me charmer vous n’estes que trop belle,

Mais vos rigueurs égalent vos attraits,

Si voulez voulez [sic] estre un peu moins cruelle,

Je promets

Pour jamais

D’estre fidelle.

SOURCES LITTÉRAIRES

A. Nouveau recueil des plus beaux airs de cour […] Seconde partie, Paris, Estienne Loyson, 1666, p. 423 [RVC-06/ 108]]

B. Recueil des plus beaux vers mis en chant. 3me partie, […], Paris, Robert Ballard et l’éditeur, [c. 1667], p. 199-200 (F-Pn Rés. Vm. Coirault 165) [RVC-10/172]

C. Suite de la troisième partie des plus beaux vers qui ont été mis en chant, [Paris, Robert Ballard, 1667], p. 423 [RVC-11/ 108 ; réémission de RVC-06]

ATTRIBUTION

A, B, C.  "M. ['Mr' dans B] Quinault".

SOURCES MUSICALES

D. Chansons pour danser et pour boire XXII, Paris, Ballard, 1662, f. 27v-28r

ATTRITUTION

Les sources A, B et C donnent comme titre "Sarabande de M. ['Mr' dans B] Mouton" (Charles Mouton).

NOTE

    Pas de variantes entre les sources A et C et l'exemplaire F-Pn Rés. Vm. Coirault 165 de la source B, en dehors de l'orthographe et de la ponctuation. D'autres exemplaires de la source B, que je n'ai pas encore vus, sont peut-être légèrement différents.

 

    La source D ne présente qu’une variante, en dehors de la ponctuation :

            v. 3 : Si vous voulez

    Les sources A-C donnent 3 autres strophes (la dernière est p. 424 ou 200), avec, après la quatrième, "M. DE LONGEVILLE." ["M. de L***" dans A et C].

Pour bien aymer je ne suis que trop tendre :

Mais que me sert d’aymer qui n’ayme rien,

Si vostre cœur ne veut enfin se rendre,

Je sens bien

Que le mien

Est las d’attendre.

Vous me plaignez dans l’excez de ma peine :

Mais la flater ce n’est pas la guérir,

Sans m’abuser d’une esperance vaine,

Ah ! laissez-moy mourir,

Belle inhumaine

Mes yeux ont veu dans la jeune Silvie,

Tous les appas qui peuvent me charmer,

Mille Rivaux en vont mourir d’envie :

Mais je la veux aimer

Toute ma vie.

    La source C donne, f. 27v, les paroles de la première strophe sous les notes. On trouve, f. 28r, les paroles de la deuxième strophe ("Pour bien aymer"_, sans attribution.