Annonces
CETTE PAGE N'EST PLUS MISE À JOUR DE FAÇON TRÈS RÉGULIÈRE
Surtout les pages Spectacles, Colloques, Expositions, Disques
ÉDITIONS DES OEUVRES DE QUINAULT
Le Temple de la Paix, L'Églogue de Versailles et textes divers. Paix, pastorale et politique en 1685, édité par Buford Norman. Paris, Hermann, 2022.
Il y a un deuxième tirage de cette édition, qui corrige plusieurs erreurs. Il n'a pas été possible d'ajouter un supplément à la bibliographie, mais on peut le consulter ici.
Après ce beau ballet, d'une forme et d'une thématique remarquables, créé à quelques jours de la révocation de l'Édit de Nantes, je donne un livret de L'Églogue de Versailles, tel qu'il aurait pu paraître en 1685, presque vingt ans après La Grotte de Versailles et l'année de la publication de sa partition. J'y ajoute plusieurs textes associés -- formellement, thématiquement -- à ces deux livrets : airs, lettres, vers de circonstance, harangues, etc.
Nouvelle édition des comédies et des tragédies :
Le tome IV du Théâtre complet de Quinault (tragi-comédies romanesques), édité par William Brooks et Buford Norman, a paru (avril 2022) chez Classiques Garnier. Il contient Amalasonte, Le Feint Alcibiade, Le Mariage de Cambise, Stratonice et Agrippa, roi d'Albe, ou le faux Tibérinus.
Le tome III du Théâtre complet de Quinault (tragi-comédies romanesques), édité par William Brooks et Catherine Marchal-Weyl, a paru en 2020 chez Classiques Garnier. Il contient La Généreuse Ingratitude, Les Coups de l’amour et du hasard et Le Fantôme amoureux, ainsi qu’une pièce inédite à l’attribution contestée, La Fille généreuse.
Le tome II du Théâtre complet de Quinault (comédies), édité par Sylvain Cornic, a paru fin 2019 chez Classiques Garnier. Il contient Les Rivales, L'Amant indiscret, La Comédie sans comédie et La Mère coquette.
Le tome I du Théâtre complet de Quinault (tragédies) éditée par Carine Barbafieri, a paru en janvier 2016 chez Classiques Garnier. Il contient La Mort de Cyrus, Astrate, Pausanias et Bellérophon.
BASES DE DONNÉES
Version catalogue, partiellement mise à jour, de la base de données créée en 2002.
Prosocor -- les réseaux et la sociabilité à la cour
Base créée par le Centre de Recherche du Château de Versailles
La page Quinault résume sa carrière comme Valet de Chambre du Roi, et celle sur cette charge en explique le fonctionnement.
Les critiques dramatiques dans les journaux et les revues (1875-1914)
Le site Dezède donne l'accès à de nombreuses critiques d'opéras de Quinault et Lully, et non seulement jusqu'èn 1914.
Registres de la Comédie-Française
Ce nouveau site permet de fouiller les registres de cet illustre théâtre. En cherchant Quinault comme nom d'auteur dans "Recherche par facette", on trouvera 421 représentations, de 1680 à 1790. Il existe de nombreuses autres possibilités de recherche.
Les pages data.bnf.fr réunissent sur une même page toutes les informations relatives à un auteur ou à une oeuvre : textes, partitions, livres sur Quinault, thèmes (auteurs qui parlent de Quinault, auteurs et interprètes liés à lui.
Voir aussi la page oeuvres.
ARTICLES
Ivan A. Alexandre, "Molière, un théâtre en musique", Diapason, no. 708 (février 2022), p. 16-26.
Quinault est mentionné plusieurs fois dans ce parcours de la carrière de Molière. À la fin, pour accompagner la gravure de la représentation d'Alceste dans la cour de marbre à Versailles : "Molière est mort, vive Quinault !".
Michele Cabrini, "From 'L’Orlando Furioso’ to ‘Roland’: Lully and Quinault Reading Ariosto", Music and Letters 103/4 (2022), p. 630–661
Michael Klaper, "How Italian is the tragédie en musique of Quinault and Lully?", dans Transitions in Mid-Baroque Music: Style, Genre and Performance, Boydell, 2024.
Riho Takayasu, "Les Rivales, 'coup d’essai' de Quinault, poète de la surprise", Waseda Rilas Journal 10, 2022, p.47-49
Judith Le Blanc, « La spectatrice d’opéra aux XVIIe et XVIIIe siècles : plaisirs, moralité et realia », dans Spectatrices ! De l’Antiquité à nos jours, éd. Véronique Lochert et al., CNRS Éditions, 2022, p. 213-228
Voir surtout les p. 217-218 sur Armide, dans le contexte de l'Opéra de campagne de Dufresny, dont l’intrigue « rappelle celle de Renaud et Armide de Dancourt, sorte de parodie d’Armide ».
Rainer Zaiser, "La Querelle autour d’Alceste de Quinault. La dispute entre Perrault et Racine ou l’arbitraire des arguments au service de la gloire du théâtre français", dans ANCIENS ET MODERNES FACE AUX POUVOIRS : L’Église, le Roi, les Académies (1687-1750), sous la direction de Christelle BAHIER -PORTE et Delphine REGUIG, Paris,Champion, 2022, p. 73-84
Dans La Critique d'Alceste et la préface d'Iphigénie, il y a "maintes compatibilités qui jalonnent l'argumentation de Perraut et de Racine". Il s'agit surtout d'un "effort pour explorer le champ des procédés dramatiques qui sont à même de satisfaire le goût du public" (p. 83).
Judith Le Blanc, "D'une mythologie l'autre. Troubles dans le genre allégorique louis-quatorzien", Études Épistémè [En ligne], 39, 2021
Excellente analyse de la "disjonction [...] où la forme artistique reprend ses droits sur le discours politque". Plusieurs pages sur la tragédie en musique, surtout Armide, avec son héroïne victorieuse et menaçante.
Dans Littératures Classiques no. 105, "Scènes de musique", 2021 :
Gaëlle Lafage, "Naturam superat. Le roi et les machines dans les tapisseries des Gobelins", p. 53-74.
La tapisserie consacrée à janvier dans la série des Mois (avant 1683) s'inspire du frontispice du livret d'Alceste de 1674.
Laura Naudeix, "Charles Perrault critique d’Alceste : une poétique galante de l’image", p. 147-156.
Perrault "raconte non une histoire, mais bien un spectacle", il nous offre les "prémices d'une poétique du tableau avant la lettre". L'image est à lire, il fait "signe vers l'esprit".
Dans Littératures Classiques no. 104, "L’idée de monument et ses représentations à l’âge classique. Textes, voix, scènes", 2021 :
Jean-Philippe Grosperrin, « Le tombeau, la mémoire, et le reste. Dramaturgies du monument dans la tragédie et à l’opéra », p. 167-196
P. 173-178, analyses du travail de Quinault « poète de l'architecture » dans Alceste, Atys et Armide. La fin d’Atys « réoriente le spectacle vers une économie du monumentum », tandis que le triomphe d’Alcide sur lui-même est un « processus de monumentalisation morale ». Dans Armide, l'héroïne « n’est pas détruite, ni son pouvoir de spectacle, affirmé dans une violence qui magnifie l’esthétique propre à ce théâtre de prestiges nécessaires qu’est l’opéra français, et dont la protagoniste demeure l’allégorie. »
Deux articles dans Autour du mythe de Thésée : tradition, transferts, transmissions (Antiquité-XVIIe siècle), dir. Agnès Lafont, Marie-Pierre Noël, Pierre Pontier, Presses universitaires de Franche-Comté, novembre 2021 :
Bénédicte Louvat, "Le « moment Thésée » dans le théâtre parisien des années 1670"
Pascal Denécheau, "Proserpine à l’Opéra : le mythe de Perséphone dans la tragédie en musique de Lully et Quinault"
Manuel Couvreur, « Fontenelle, le clan Corneille et la crise de la tragédie en musique », dans Fontenelle et l'Opéra ; voir la rubrique LIVRES
Jan Clarke, "The Dedication of Plays to Women, 1659-1689", dans À qui lira ». Littérature, livre et librairie en France au XVIIe siècle, Actes du 47e congrès de la NASSCFL (Lyon, 21-24 juin 2017), Tübingen, Narr Verlag, 2020, «Biblio 17» 222, p. 435-445
Deux pages consacrées aux dédicaces de Quinault à Mme Fouquet et à la Reine
Mariette Cuénin-Lieber, "Le Vin au féminin : Henriette de Coligny, comtesse de la Suze (1623-1673)", dans Vin et altérité, éd. Augustin Voegele et al., Reims, épure, 2020
Quelques phrases sur le Recueil de tous les plus beaux airs bachiques (1671), où Quinault côtoie "Mme de La Suze".
LIVRES, THÈSES
Coralie FENIN, La scène sonore du Palais-Royal. (1660-1674), Droz, 2004
La majorité du livre est consacré au théâtre, avant que le Palais-Royal ne devienne le siège de l'Académie Royale de Musique, mais le dernier chapitre, p. 332-348, est « Alceste ou le malentendu » : « L’exemple d’Alceste vient donc clore notre étude sur un paradoxe : alors que l’opéra s’implante durablement au Palais-Royal, qu’il offre une expérience sonore plus consistante que celle du théâtre, force est de constater que le phénomène ne s’accompagne pas de discours plus abondants et plus précis sur la perception auditive. Pour les contemporains de Quinault et Lully, la valeur d’Alceste s’apprécie à l’aune de sa matière littéraire et la musique souffre d’une indifférence quasi-généralisée. » (p. 345)
Théâtres à recettes et spectacles non payants. Circulations, Créations, Transversalité (1661-1791), dir. Emanuele De Luca et Barbara Nestola, Littératures Classiques, numéro 113, 2024
Voir en particulier l'article de Benoît Dratwicki sur les deux troupes de Lully et celui de Barbara Nestola sur les académies de Perrin et de Lully. Quinault est à peine mentionné, mais en même temps il est partout.
Cliquer ici pour quelques détails.
Pierre Béhar, L’Opéra du roi. La glorification de Louis XIV sur la scène théâtrale, Hildesheim, Olms, 2024
Circé (1694),tragédie en musique de Henry Desmarest et Mme de Saintonge, Textes réunis par Jean Duron, Versailles, CMBV, 2024
Plusieurs comparaisons entre Circé et les livrets de Quinault. Voir surtout les articles de Gilbert Blin sur les décors (p. 34, 36, 38, 39), de Raphaëlle Legrand sur les danses (p. 52) et de Florent Libral sur la sorcellerie(p. 69, 70).
Produits dérivés et économie des spectacles lyriques en France (XVIIe-XVIIIe siècle), dir. Marie Demeilliez et Thomas Soury, European Drama and Performance Studies, 2024-1, n° 22
Sur Quinault, voir les articles de L. Guillo sur l'accord entre Quinault et Lully pour l'impression des livrets (p. 48), de H. Hazebrouck sur quelles musiques étaient dansées dans Le Triomphe de l'Amour et dans Persée (p. 212), de J. Le Blanc sur des parodies de Roland et d'Armide sur la circulation de certains airs (p. 346, 249) et de J.-P. Goujon sur la reprise de certains fragments du Triomphe de l'Amour et du Temple de la Paix dans les Nouveaux fragments de 1711 (p. 256).
Christian Biet, Transparences du passé. Les théâtres de la catastrophe (XVIe-XVIIe siècles/XXe-XXIe siècles), Presses Universitaires de Rennes, novembre 2023
Je ne sais pas si Quinault est mentionné, mais les travaux du très regretté Christian Biet sont essentiels pour une bonne compréhesion du théâtre du 17e siècle.
Le canon théâtral à l'épreuve de l'histoire. Revue d'Historiographie du Théâtre no. 8, T3, 2023
Parmi de nombreux articles sur le théâtre et la danse au XVIIe siècle, celui de Judith le Blanc, "Le canon lullyste au prisme de son histoire et de ses échos scéniques (XVIIe-XXIe siècles)", devrait être d'un intérêt particulier pour les études quinaldiennes.
The Fashioning of French Opera (1672-1791). Identity, Production, Networks, ed. Barbara Nestola, Benoît Dratwicki, Julien Dubruque et Thomas Leconte, Turnhout, Brepols, 2023
Il y a deux articles où il est souvent question des livrets de Quinault, mais surtout du livret en général :
Benjamin Pintiaux, "The Making of the Libretto, From Beaujoyeulx to Pellegrin : Prologomena to a Poietic Analysis of Opera Lyrics"
Thomas Soury, "Opera Poet : An Author without Authority ?"
Un autre article, Natasha Roule, "The Performance and Adaptation of the Tragédie en Musique for French Provincial Stages (1684-1750)", donne des exemples de remaniements du quatrième acte d'Armide au XVIIIe siècle
La Danse française et son rayonnement (1600-1800). Nouvelles sources, nouvelles perspectives, éd. BOUCHON (Marie-Françoise), HARRIS-WARRICK (Rebecca), LAURENTI (Jean-Noël), Paris, Garnier 2023
Peu de choses spécifiquement sur Quinault, mais très utile pour comprendre le rôle de la danse dans ses tragédies en musique. Par exemple, "Selon les normes établies par Quinault et Lully, la danse précède le chant et nous voyons donc le combat avant d’en entendre parler" (article de R. Harris-Warrick, p. 329, à propos de Castor et Pollux).
Louis Auld, The Lyric Art of Pierre Perrin, Founder of French Opera, Henryville (PA), Institute of Mediaeval Music, 1986, 3 vol.
Édition électronique par le Centre de Musique Baroque de Versailles de cet ouvrage pionnier.
Cessac, Catherine, éd., Quel texte sous la musique ? Réflexion sur l’établissement des textes littéraires dans l’édition de la musique française sous le règne de Louis XIV, Turnhout, Brepols, 2022
Quinault est présent partout, même dans les articles sur Th. Corneille. Voir surtout Jean Duron sur "Des vers sous la musique'", Laurent Guillo sur les sources de Proserpine chez Ballard et Olivier Bettens sur "Graphie et phonie, normes et variation".
Molière in Context, éd. Jan Clarke, Cambridge University Press, 2022
Sur Quinault, voir surtout Georgia Cowart, "Colbert, cultural policy and the propaganda of spectacle", et Anne Piéjus, "Music". Il y a aussi des chapitres sur la comédie après Molìere (Guy Spielmann) et sur les livrets des pièces de Molière (Martine Roussillon ).
Laurent Guillo, Christophe Ballard, imprimeur-libraire en musique sous Louis XIV. Avec un inventaire des éditions des Ballard de 1672 à 1715, Turnhout, Brepols, 2022.
Les Métamorphoses du ballet. Histoire et identité d'un genre lyrique (XVIIe-XVIIIe siècles). Études réunies et présentées par Alexandre De Craim et Thomas Soury. Aedam Musica, 2022
Atlas Molière, dir. Clara Dealberto et Jules Grandin, Christophe Schuwey, Paris, Les Arènes, 2022.
Quelques mentions brèves de Quinault : l'affiche de 1658, la collaboration sur Psyché.
PARTITIONS
Dans les Œuvres complètes de Jean-Baptiste Lully, éd. J. de La Gorce et H. Schneider, Hildesheim, Georg Olms Verlag AG, plusieurs oeuvres de Quinault ont déjà paru :
Alceste
Armide
Le Ballet des Muses, La Pastorale comique
Le Grand Divertissement de Versailles (Lully et Quinault reprirent le dernier intermède du Grand divertissement royal de Versailles pour le dernier acte des Fêtes de l'Amour et de Bacchus)
Isis
Psyché
Thésée
Lully, Airs d'opéra, Versailles, Centre de Musique Baroque, 2013
1. Dessus
SPECTACLES
Atys au Théâtre du Champs-Élysées, 26 mars 2024, version concert
Les Ambassadeurs~La Grande Ecurie, dir. Alexis Kossenko
Alceste au Théâtre du Champs-Élysées, 1er février 2024, version concert
Les Épopées, dir. Stéphane Fuget
Thésée au Théâtre du Champs-Élysées, 22 mars 2023, version concert
Les Talens Lyriques, dir. Christophe Rousset
Armide à l'Opéra de Dijon, 25, 27 & 29 avril 2023
Mise en scène et scénographie Dominique Pitoiset
Le Poème Harmonique, dir. Vincent Dumestre
Chœur de l’Opéra de Dijon, Danseurs de la Compagnie Beauxchamps
L'Atys dirigé par Leonardo García Alarcón à l'Opéra Royal de Versailles en mars 2022 est en ligne.
Une reprise de la production d'Atys par les Arts florissants (1986-1987) a eu beaucoup de succès en mai 2011 à l'Opéra-Comique, à Caen, à Bordeaux (juin 2011), au Château de Versailles (juillet 2011), et au Brooklyn Academy of Music (18-24 septembre 2011). Le DVD, avec un documentaire en bonus, est disponible chez Fra Musica et, depuis 2021, chez Naxos.
Voici quelques critiques newyorkaises élogieuses :
New York Arts (particulièrement intéressante)
EXPOSITIONS
Dessins de costumes de la collection Edmond de Rothschild
Musée du Louvre, jusqu'au 31 janvier 2022.
Molière et la musique, Bibliothèque de l'Opéra (Garnier), fin 2022.
DISQUES (voir discographie)
Atys continue à fasciner. Les deux DVD de la reprise par les Arts Florissants à l'Opéra Comique en 2011 ont été réédités par Naxos en 2021. Un compte-rendu a paru dans le numéro de février 2022 d'Opera News.
Un enregistrement complet de La Grotte de Versailles vient de sortir (octobre 2020), par Gaëtan Jarry et l'ensemble Marguerite Louise (disques Château de Versailles).
Environ en même temps, la version 1778 d'Armide, avec la musique de Lully revue par Francoeur, est présentée par Hervé Niquel et Le Concert Spirituel (disques Alpha).
Deux opéras de Quinault et Lully paraissent à la fin de 2019 sous la baguette de Christophe Rousset (Isis) et de Vincent Dumestre (Phaéton, avec DVD).
Un récital du haute-contre Reinoud van Mechelen commence par des extraits d'Isis, de Persée, d'Armide et d'Amadis.
Les Arts florissants, dir. Wm. Christie, ont donné Armide en octobre 2008 ; un DVD a paru en mai 2011. Des extraits circulent sur Youtube.
La mise en scène de Robert Carsen a modifié profondément le dénouement de Quinault, en commençant par la suppression d'une scène (V, 3) et la modification d'un vers --
« Sans la beauté qui me tient sous sa loi » (V, 2) est devenu
« Sans la gloire qui me tient sous sa loi », ce qui change tout --
pour conclure avec le suicide de l'héroïne. Comme l'écrit J. Le Blanc dans une étude récente, « Il existe de fait plusieurs contradictions entre les significations potentielles de cette oeuvre au moment de sa création et celles qui ont été suggérées par Carsen. [...] La violence est [...] dans le détournement, l'appropriation de ce répertoire qui donne le beau rôle aux femmes fortes par des hommes qui, comme prenant leur revanche sur elles, vont jusqu'au contresens » (Judith Le Blanc, « Armide de Lully et Quinault : tensions au cœur de l’‘opéra des femmes’ (XVIIe-XXIe siècles) », Concordia Discors, éd. Benoît Bolduc et Henriette Goldwyn, vol. I, Biblio 17, Tübingen, Gunter Narr, 2011, p. 243-250.
Voir aussi a page Spectacles Récents.
COLLOQUES
L’opéra de cour en France aux XVIIe et XVIIIe siècles. Goût, espaces, pratiques
16-17 juin 2023, Centre de musique baroque de Versailles