L’Amour fait aimer ses coups
L’Amour fait aimer ses coups,
Ils n’ont rien de terrible,
Tout se sent d’un mal si doux,
C’est un charme invincible :
Iris, à quoy pensez-vous,
D’estre seule insensible ?
Cet Oyseau qui de son chant
Fait retentir la Plaine,
Dit assez qu’il est content
De l’Amour qui l’enchaîne :
Il ne chanteroit pas tant,
Si c’estoit une peine.
SOURCES LITTÉRAIRES
A. Suite de la seconde partie des plus beaux vers mis en chant, Paris, Robert Ballard, [1668]¸ p. 462 [RVC-09/ 226]
B. Nouveau recueil des plus beaux vers mis en chant, augmenté […], […], Paris, Guillaume de Luynes, 1680, p. 462 [RVC-15/ 226]
ATTRIBUTION
A, B. "Mr. Quinault".
MUSIQUE
Les sources A et B donnent comme titre "Gavotte. B.D.B." (Bertrand de Bacilly).
La musique est perdue, selon J. Saint-Arroman, dans son édition des Trois airs déjà regravez, 2e partie (1668), Courlay, Fuzeau, 1998, p. 14.
NOTE
Pas de variantes.