Faut-il que vos divins appas

Faut-il que vos divins appas

Enfin me causent le trépas,

Après m’avoir cousté tant de maux & de larmes ?

J’ay languy, belle Iris, dés que j’ay veu vos charmes,

Et je meurs de ne les voir pas.


Vos yeux sur moy trop absolus,

Malgré tous mes soins superflus,

Font croistre en s’éloignant, le tourment qui me tuë :

Tout mon mal, belle Iris, vient de vous avoir veuë,

Et je meurs de ne vous voir plus.

SOURCES LITTÉRAIRES

A. Nouveau recueil des plus beaux airs de cour, Paris [1669] (fin 1669), p. 119 [RVC-13/ 118]

B. Nouveau recueil des plus beaux vers mis en chant, augmenté […], […], Paris, Guillaume de Luynes, 1680, p. 531 [RVC-15/ 118]. Dans l'exemplaire F-Pn/ Rés. Vm. Coirault 164, la même page est reproduite à la fin du volume, p. [587] ; il s'agit peut-être d'une erreur de reliure.

ATTRIBUTION

A, B.  "Mr. Quinault".

SOURCES MUSICALES

C. Chansons pour danser et pour boire VII, Paris, Robert Ballard, 1669

ATTRIBUTION

Les sources A et B donnent comme titre "Air / B.D.B" (Bertrand de Bacilly).

NOTE

Pas de variantes entre les sources A et B; je n'ai pas encore vu la source C.