Sources

Voici une liste des sources pour la chronologie de la vie de Quinault. Il y aura sans doute des choses à ajouter ou à corriger, et je vous invite à me les signaler.

 NOTES

Pour les sources que je n'ai pas encore pu voir, je me suis servi surtout des ouvrages suivants ; les détails sont dans la bibliographie.

Pour le Minutier central, une cote comme ET/CXXI-0082 renvoie à l'Étude numéro 121, document numéro 82

Pour aller directement à une année, cliquer sur une des dates dans la liste suivante. [Liens rompus par la mise à jour de Google Sites]

1635-1652                                  1656 1657 1658 1659

1660 1661 1662 1663 1664 1665 1666 1667 1668 1669

1670 1671 1672 1673 1674 1675 1676 1677 1678 1679

1680 1681 1682 1683 1684 1685 1686 1687 1688

Pour accéder à la chronologie de la vie de Quinault, cliquer sur un des liens Chronologie.

Avant la naissance de Quinault

29 avril 1611, Baptême

Registres paroissiaux, église Notre-Dame de Corbeil :

« Le vingt neufviesme desdits moys et an [avril 1611] a esté baptisé Thomas, fils de Pierre Quinault et de Jehanne le Febvre ; les parrains : Thomas de Rochefot escuyer, sieur de Longueville, et Jehan Clouseau ; la maraine Magdalaine Gallot nommée par ledit de Longueville. » [Transcription de Buijtendorp, p. 164]


20 février (mars selon le répertoire numérique des AN) 1634, Contrat de mariage entre Thomas Quinault et Prime Riquier 

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXXV/0024

« Contrat de mariage entre Thomas Quinault, boulanger en ville, et boulanger ordinaire de messieurs les surintendants des Finances, demeurant rue de la Sainte-Croix, paroisse Saint-Médéric, fils de Pierre Quinault, sergent royal, demeurant à Corbeil et de Pierre Lefebure, décédée, d'une part, et Prime Riquier, majeure, au service de maître Jean Dusaussoys, procureur en parlement, demeurant rue Sainte-Croix, paroisse Saint-Médéric, fille de Pierre Riquier, décédé, demeurant à Loeuilly, près d'Amiens et de Louise Quenion, décédée, d'autre part. » [Transcription du répertoire numérique détaillé des Archives Nationales]


26 février 1634, Fiançailles et mariage

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr.12.526, f. 174v, copie par Beffara des Registres paroissiaux, église Saint-Merry, Paris, f. 22 (voir aussi Jal, p. 1027) :

« Le dim. 26 fevrier 1634 furent fiancés Thomas Quinault & Prime Riquier tous 2 de cette psse [paroisse] en presence de Pierre Hierosme Cousin dud. fiancé, Charles Charton, cousin dud. fiancé Jean Riquier, frere de lad. fiancée, Salomon Joly beaufrère de lad. fiancée et autres Temoins. epousez le lundi 27. desd. mois & an avec publication de Bans. »


1635-1652

4 juin 1635, Baptême

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr.12.526, f. 75r, copie par Beffara des Registres paroissiaux, église Saint-Eustache, Paris :

« Du lundy 4 juing 1635 fut baptisé Philippe, fils de Thomas Quinault, M.e Boulanger & de Prime ou Prince Rittier sa femme demeurant rue de Grenelle, le parain Philippe de Lhuine, fils de M.r Jehan de Lhuine, Commissaire des saisies royales pour toute la France, la marine Dam.elle Marguerite Sagot fille de M.e Claude Sagot vivant huissier en la cour de Parlement. »

     Jal, p. 1028, transcrit le même document, mais avec la date du 5 juin. Comme le 5 juin 1635 était un mardi, il semble qu'il s'est trompé. Voici sa transcription : « Du lundy 5e juin fut baptisé Philippe, fils de Thomas Quinault, Me boulanger et de Prime Rittier [sic], demeurant rue de Grenelle, le parin [sic] Philippe de Lhuine, fils de Jean de Lhuine, commissaire des saisies royales pour toutte la France, la marine [sic] damoiselle Marguerite Sagot, fille de feu maistre Claude Sagot, vivant huissier en la cour de Parlemen. (St. Eust.) »

   Buijtendorp, Quinault, p. 170, donne la même transcription, mais dit qu'il suit Beffara.

   Deux autres recueils d'extraits des registres de Saint-Eustache donnent le même texte que Jal et Buijtendorp, mais sans la mention "fils de Jean de Lhuine" :

   Presque tous les biographes de Quinault, moi-même compris, se sont fiés à Jal et à Buijtendorp et donnent la date du 5 juin pour le baptême de Quinault. On peut supposer qu'il naquit un ou deux jours avant le 4.


19 mars 1637, Donation

Paris, Archives Nationales, Y 177, fo. 211v

Donation de Pierre à Thomas Quinault. Pierre Quinault [grand-père de Philippe], « sergent royal en la ville, prévosté et chastellerie dud. Corbeil », offre tous ses biens et sa fonction de sergent royal à « Thomas Quinault, maistre boullanger à Paris, son fils », pour lui et ses enfants, à condition que Thomas s’occupe de lui pendant son vivant. »

[Transcription dans Buijtendorp, p. 168]


14 octobre 1637, Baptème

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr.12.526, f. 66r, copie de Beffara du Registres paroissiaux, église Saint-Germain-l'Auxerrois, Paris, f. 177 (voir aussi Buijtendorp, p. 10) :

« Le mercredi 14 8bre 1637 fut baptisé Martin fils de Thomas Quinault Me boulanger et de Perrines Riquier, sa femme. Le parain Martin Toury [?] aussi boulanger, la marine Marguerite Noël, femme de Pasquier Morel, marchand de vin. Signé Colombet »


9 août 1641, Transaction entre Thomas Quinault et son frère Spire

Actes notariaux à Corbeille ; résumé dans Buijtendorp, p. 165


14 mai 1642, Baptème de Barbe Quinault

Registres paroissiaux, église Saint-Paul, Paris, selon Jal. p. 1028


1643

Date possible de l'installation de Thomas Quinault en Basse-Bretagne, où il est « boulanger de la maison de Monseigneur le duc de Retz ».

Le jeune Philippe loge peut-être chez Tristan l'Hermite, à Paris, comme son valet et/ou son élève.


1646-1651 (environ), en pension chez Philippe Mareschal

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI-0082

Voir 25 juillet 1671


1648

Quinault au collègue de Cardinal Lemoine

Nouvelles Littéraires, 9 mars 1715 (compte-rendu de l'édition Ribou du Théâtre)

La date de ses études n'est pas mentionnée, mais ce texte confirme la déclaration de Maréchal (voir 1646).

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1654

23 août 1654, mariage de Louise Goujon avec Jacques Bouvet

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/236


1656

14 février 1656, La Généreuse ingratitude au Louvre

Loret, La Muze historique, 19 février 1656 ; Gazette de France, 19 février 1656 ; La Muze royale, 22 février 1656

Je n'ai pas vu les deux dernières sources, mais elles sont confirmées par plusieurs ouvrages modernes.


9 avril 1656, baptême du fils de Philippe Maréchal

Registres paroissiaux, église Saint-Nicolas-des-Champs, Paris ; cité par Jal, p. 1029


1656 ?, présence de Quinault chez le comte de la Serre

Jean Le Royer, sieur de Prade, Arsace, Paris, Théodore Girard, 1666, Au Lecteur :

« [...] il y a neuf ou dix ans que l’on en fit une lecture chez Monsieur le Comte de ls Serre, où se trouverent Messieurs Quinault & Corneille le jeune […] »

1656-1657 ?, maladie de Quinault

Boscheron, Vie manuscrite, p. 28


1657

14 et 19 novembre 1657, représentations d'Amalasonte

Loret, La Muze historique, 17 novembre 1657 ; Gazette de France, 24 septembre 1657

Boscheron, Vie manuscrite, p. 33 :

« [...] sa majesté à la fin de la piece parla à Quinault en sortant, eut la bonté de lui dire qu’il étoit content de son poeme, et lui fit donner une bourse de cent cinquante pistolles en or » [Boscheron]


28 ou 29 novembre 1657, représentation d'Amalasonte

Loret, La Muze historique, 1er décembre 1657


1657 ou 1658, Quinault chez Jacques Bouvet (Bonnet)

Ménagiana ; Pellisson et D'Olivet, Histoire de l'Académie française ; , II, p. 227-228 :

« Un riche marchand de Paris, homme de bonne foi, mais que ses associés commençoient à inquiéter, parce que ses comptes n'étoient pas clairs, eut recours à M. Quinault comme à son ami pour le tirer de leurs chicanes. Peu de temps après que ses affaires furent terminées, il mourut ; et M. Quinault épousa sa veuve [...]. »

     L'Histoire de l'Académie cite le Ménagiana dans une note : « Un marchard qui aimoit la comédie, conçut tant d'estime pour lui qu'il l'obligea de prendre un appartement chez lui » et ajoute que « Les deux récits d'ailleurs ne se contredisent pas. C'est peut-être parce que Quinault demeurait déjà chez lui, que le marchand le chargea de ses intérêts. »

Boscheron, Vie manuscrite, p. 29

   Boscheron, s'appuyant sur la nouvelle L'Amour sans faiblesse, écrite selon lui par Quinault lui-même, dit que Bouvet aurait offert à Quinault, vers 1657, de venir loger chez lui ; voir Gros, Quinault, p. 59.


1658

hiver-printemps 1658, représentations du Feint Alcibiade

Loret, La Muze historique, 2 mars 1658 (Christine de Suède)

Dédicace du Feint Alcibiade (Fouquet)

C'est probablement la "comédie" mentionnée dans les Mémoires de Mlle de Montpensier


10 juillet 1658, Quinault et Fouquet

- Dédicace du Feint Alcibiade

- Urbain-Victor Chatelain, Le Surintendant Nicolas Foucquet protecteur des lettres des arts et des sciences, Paris, Perrin, 1905, Genève, Slatkine Reprints, 1971, p. 227

- Jean-Christian Petitfils, Fouquet, Paris, Perrin, 1998, p. 269


17 décembre 1658, reprise du Feint Alcibiade et création de La Mort de Cyrus

Bibliothèque nationale de France, Opéra, Affiches Rés. 1

« La seulle trouppe royale entretenue de sa Maiesté

Vous aurez demain mardy xvii jour de Decembre, le Feint Alcibiade, de Monsieur Quinault ; C'est tout ce que nous vous dirons sur ce sujet puis que vous sçavez la verité de cét Ouvrage

A Vendredy prochain sans aucun remise, la Toledane, où Ce l'est ce ne l'est pas

En attendant le Grand Cyrus, de Monsieur Quinault

Deffences aux Soldats d'y entrer sur peine de la vie.

C'est à Hostel de Bourgongne, à deux heures precises. »

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1659

31 juillet 1659, testament de Jacques Bouvet (Bonnet)

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/XIX/472


1660

12 janvier 1660, L'Amant indiscret à Rouen

Lettre de Coqueteau de la Clairière à l'abbé de Pure, 13 janvier 1660

Paris, BnF, Ms. Fr. 15.209, cité par Gustave Reynier, Thomas Corneille, Paris, Hachette, 1892, p. 334-335


18 février 1660, Inventaire après décès de Jacques Bouvet (Bonnet)

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0259


8 avril 1660, consentement

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0260 [pièce jointe au contrat du 22 avril 1660] ; Jurgens et Fleury, p. 322; transcription dans Buijtendorp, p. 167-168] :

« Devant nous, nottaires du duché de Retz, pairie de France, résidans en la ville de Machecoul, a comparu en sa personne honorable femme Prime Riquier, veufve de deffunct honorable homme Thomas Quinault, vivant boullanger de la maison de monseigneur le duc de Retz en sa maison de Beau-regard-les-Machecoul, laquelle nous a déclaré avoir eu advis de la part de Philippe Quinault, son fils, demeurent en la vile de Paris qu’il se veult [unir ?] par mariage avec Louise Goujon, fille de Louis Goujon, demeurant aud. Paris, lequel mariage elle trouve fort advantageux pour ledit Philippe Quinault, son fils, consent qu’il se contracte avec icelle Goujon à telles conditions qu’il verra bon estre et de le faire luy en donner pouvoir par la presente, promettant l’avoir agréable sans révocation. » [Buijtendorp]


16 avril 1660, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0260


22 avril 1660, contrat de mariage

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0260; Jurgens et Fleury, p. 321-322

Paris, Archives Nationales, Insinuations, Y/198 ; transcription dans Buijtendorp, p. 165-167

Transcription de Buijtendorp :

   « Par devant les nottaires gardenottes du Roy au chastelet de Paris soubssignez furent présens Me Philippe Quinault, advocat en la cour de Parlement, demeurant rue Grande Truanderie, paroisse Saint-Estache, fils de defunct honorable homme Thomas Quinault, vivant marchand bourgeois de Paris et de Prime Riquier, sa femme, à présent sa veuve, et ayant pouvoir et consentement à l’effect qui ensuit de lad. Riquier, sa mère, passé devant Laurent [ ?] et Janvier, notaires au duché de Retz, résident en la ville de Machecoul, le VIIIe jour du présent mois et an […] Et Louise Goujon, veufve du feu Jacques Bonnet, marchand bourgeois de Paris, demeurant susdites rue Grande Truanderie et par. St. Eustache.

   Lesquels en la présence et de l’advis de Mre Charles Testu chevalier, cappitaine du guet de ceste ville de Paris, et noble homme Dorson, conseiller du Roy et trésorier général des finances en Auvergne, amis communs, à ce présens et comparans ont recogneu et confessé estre demeurez d’accord des traitez et conventions qui ensuivent. […]

   Aux biens et droitz a lad. future espouse appartenant, sera faict un bref estat en présence dud. futur espoux avec leurd. futur mariage et entrera […] en communauté la somme de quarante mil livres et le surplus demeurera propre à elle et aux siens. […] Ledit futur espoux a doué et doue lad. future espouse de mil livres tournois de rente annuelle de douaire préfix à […] prendre sur les bien présens et advenir dud. futur espoux qui en demeureront hypotiquez dès à présent. […]

   Faict et passé à Paris en la demeure de la future espouse, susd. Rue Grande Truanderie le XXIIe jour d’april l’an mil six cens soixante dont avons icelle Riquier à sa requeste et consentement jugé et condampné par le jugement et condamnation de la cour dud. Duché à laquelle elle le soubmet […] Faict aud. Machecoul […] le VIIe [sic] april mil six cens soixante. » [Buijtendorp]


27 avril 1660, permission de mariage

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr.12.526, f. 66r, copie de Beffara du Registre des mariages de St. Jean en Grève [Paris] du 1er décembre 1655 au 13 juin 1660 ; transcription dans Jal, p. 1028 et Buijtendorp, p. 170 :

« fo. 202vo. Le 27 avril 1660 Permission a eté donnée a Philippe Quinault fils de feu Thomas Quinault et de Perrine Riquier et Louise Goujon veuve de feu Mr. Bonnet (Bouvet) nos paroissiens, pour se marier a St. Jean en Greve. » [c'est Beffara qui ajoute "(Bouvet)"]

    Texte de Jal : « Ledit jour, 27e avril 1660, permission donnée a Philipe Quinault, fils de feu Thomas Quinault et de Prime Riquier, et à Louise Goujon, veufve de feu monsieur Bonnet, nos paroissiens, pour se marier a St. Jean en Greve. »

    Texte de Buijtendorp : « Permission a été donnée a Philippe Quinault fils de feu Thomas Quinault et de Perrine Riquier et Louise Goujon veuve de feu Mr Bonnet nos paroissiens pour se marier a St.-Jean en Greve. »

   

29 avril 1660

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr.12.526, copie de Beffara du Registre des mariages de St. Jean en Grève [Paris] du 1er décembre 1655 au 13 juin 1660, f. 66r ; transcription dans Jal, p. 1028 et Buijtendorp, p. 170.

    Texte de Beffara : « Registre des mariages de St. Jean en Greve 1660 fo. 2

Le Jeudi 29e d’avril 1660 un ban publié sans opposition dans l’eglise St. Eustache dispense des 2 autres obtenus de M. Porcher, visgerent en l’officinalité de mgr le Cardinal de Retz archeveque de Paris ensemble avec la permission de M.r Martin curé dud. St. Eustache les fiançailles faites le jour précédent, ont eté mariez M. Philippe Quinault avocat en parlement natif de Paris, fils de defunt Thomas Quinault vivant Bourgeois de Paris et de Perrine Richard [sic] et Louise Goujon, veuve de defunt Jacques Bouvet, vivant m.d bourgeois de Paris. Du côté dud. Quinault ont été presents pour temoins M.re Charles Testu, chevalier capitaine du guet de Paris cons.er M.e d’hôtel du Roi et du côté de lad. Goujon noble homme Nicolas Dorson con.er dur Roi Receveur gen.al des finances en Auvergne & Mr Guillaume Levesque no.re au ch.let de Paris ami, de Demoiselle Marie Huguet femme du susd. S. Dorson et Dam.lle Anne Renard [sic], femme de Michel Savart officier de M.de la duchesse d’Orléans amis.

Signé : Quinault, L. Goujon, Testu, Dorson, Levesque, Anne Regnard, Marie Huguet. »

    Texte de Jal, p, 1028 : « Le jeudy vingt-neufviesme d’apvril mil six cens soixante […] les fiançailles faictes le jour précédent, ont esté mariez Me Philippes Quinault, avocat en parlement, natif de Paris, fils de deffunct Thomas Quinault vivant (ici le rédacteur de l’acte avait ‘écrit : « Me Bou… » mais pris d’ un scrupule, ou averti par quelqu’un de la noce, il ratura : « Me » et surchargeant « bou » d’un B majuscule, en fit : « Bourgeois de Paris ») et de Prime Richard [sic] et Louise Goujon, veufve de deffunct Jacques Bonnet, vivant marchand et bourgeois de Paris. »

   Texte de Buijtendorp, p. 170 : « Le Jeudi 27e d’avril 1660 un ban publié sans opposition dans l’eglise St. Eustace dispense des 2 autres obtenus de M. Porcher, visgerent en l’officianalité de mgr le cardinal de Retz, archeveque de Paris ensemble avec la permission de Mr Martin, curé dud. St. Eustache les fiançailles faites le jour précédent, ont esté mariez m Philippe Quinault, avocat en parlement natif de Paris, fils de defunt Thomas Quinault vivant Bourgeois de Paris et de Perrine Richard et Louise Goujon, veuve de defunt Jacques Bonnet, vivant md bourgeois de Paris. Du côté dud. Quinault ont été presents pour temoins mtre Charles Testu, chevalier capitaine du guet de paris, conser mtre d’hôtel du Roi et du côté de lad. Goujon noble homme Nicolas Dorson, coner dur Roi, receveur gen.al des finances en Auvergne & m.r Guillaume Levesque, no.re au ch.let de Paris ami, de Demoiselle Marie Huguet, femme du susd. S.Dorson et Dam.lle Anne Regnard, femme de Michel Favart officier de mad. la duchesse d’Orléans amis.

Signé : Quinault, L. Goujon, Testu, Dorson, Levesque, Anne Regnard, Marie Huguet. »


2 mai 1660, contrat de mariage Étienne Trahay et Geneviève Goujon

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/260


3 mai 1660, fiançailles et mariage

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr.12.526, copie de Beffara du Registre des mariages de St. Eustache [Paris] du 1er décembre 1655 au 13 juin 1660, f. 78r

« Fo. 203. Le second mai 1660 ont été fiancés Etienne Trahay Bourgeois de Paris fils de feu Jean Trahay et de defunte Jeanne Flauriot et damlle Geneviefve Goujon veuve de feu Antoine Bomare [Boinare ? ; i.e., Boynard] vivant Bourgeois de Paris nos paroissiens et le lendemain après la publication de deux bans, dispense du 3e ont été mariés en presence de François Boutet, Md bourgeois de Paris beaufils dudit Trahay de Me Philippe Quinot, advocat en parlement.

Signé Trahay. G. Goujon. Boutet & Quinault. »

Transcription dans Buijtendorp, p. 172, avec quelques petites différences.


9 septembre 1660, devis et marché

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/XIX/0474

   Contrat entre le sculpteur Toussaint Chenu et Gabriel Gourneau, neveu de Jacques Bouvet [Bonnet], conjointement avec Louise Goujon sa veuve [Quinault est associé à sa femme plus loin dans le document] pour une tombe avec épitaphe à Paris, dans l'église Saint-Étienne-du-Mont, et une épitaphe à Montereau-Fault-Yonne, ville d'origine de la famille Bouvet.

   Voir Geneviève Bresc-Gautier et Martine Constans, « Toussaint Chenu, un sculpteur parisien ‘si connu dans la ville’ », Etudes d'histoire de l'art offertes à Jacques Thirion des premiers temps chrétiens au XXe siècle, éd. Alain Erlande-Brandenburg, Jean-Michel Leniaud et Xavier Dectot, Paris, École des Chartes, 2001, p. 197-212


1er décembre 1660, vente

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0261; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 321-322 :

« Vente par Gabriel Gourneau [neveu de Jacques Bonnet], marchand bourgeois de Paris, demeurant place Maubert, et Françoise Poisle, sa femme, à Philippe Quinault, écuyer, valet de chambre du Roi, et à Louise Goujon, sa femme, demeurant rue de la Grande-Truanderie, du 1/8 par indivis, d’une maison rue Troussevache, à l'enseigne du Croissant, ayant appartenu à Jacques Bonnet dont le dit Gourneau est héritier comme neveu du côté maternel, du 1/8 de la moitié de la maison sise rue de la Grande-Truanderie, du 1/8 de 15 livres de rente, de 32 livres 12 sols 2 deniers de rente, du 1/8 en la moitié du 1/6 d’une maison sise à Vellery, moyennant la somme de 7.449 livres 8 sols 3 deniers dont 4.000 livres payés comptant. » [J&F]


1er décembre 1660, déclaration

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0261; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 322 :

« Déclaration par Philippe Quinault et Louise Goujon, sa femme, aux termes de laquelle ils reconnaissent que sur les 4.000 livres qu’ils ont versées au sieur Gourneau, il leur a été tenu compte de la somme de 901 livres 10 sols qu’il a eue en qualité de co-exécuteur testamentaire de Jacques Bonnet. » [J&F]


1er décembre 1660, mainlevée

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0261 :

Mainlevée d'une saisie, par Gabriel Gourneau [neveu de Jacques Bouvet (Bonnet)], en faveur de Quinault et de Louise Goujon

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1660-1662

Transactions (voir aussi la page consacrée à la famille de Jacques Bouvet)

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/260 et 263

  Résumés dans Jurgens et Fleury, p. 321-322 :

12 avril 1660 (Montereau) : Procuration par Jeanne Cottel à Etienne Rondeau, son mari, pour traiter amiablement de la succession de Jacques Bouvet (Bonnet) [pièce jointe au Transport du 16 avril 1660, C/260]


16 avril 1660 : Transport par Etienne Rondeau […] en son nom et comme procureur de Jeanne Cottel [Cottet], sa femme, à Louise Goujon […] de tous leurs droits sur la succession de Jacques Bouvet (Bonnet), oncle de la dite Cottel, moyennant la somme de 11.000 livres (C/260)


16 avril 1660 : Quittance par Etienne Rondeau à la dame Bouvet (Bonnet) [Louise Goujon], d’une somme de 938 livres 5 sols 4 deniers [à la suite du Transport du 16 avril 1660, C/260]


2 avril 1661 : Quittance par Etienne Rondeau […] et Jeanne Cottet, sa femme, héritière pour 1/8 de Jacques Bouvet (Bonnet), son oncle maternel, à Philippe Quinault et Louise Goujon, sa femme, d’une somme de 2.330 livres faisant le 1/3 de la somme de 6.990 livres à eux due pour la cession de leurs droits successifs (C/263)


2 avril 1661 : Quittance par Etienne Rondeau à Philippe Quinault de 2.330 livres [à la suite du Transport du 16 avril 1660, C/260]


11 avril 1661 (Montereau) : Autre Procuration par Jeanne Cottel à son mari [Etienne Rondeau, pour traiter amiablement de la succession de Jacques Bouvet (Bonnet)] [pièce jointe au Transport du 16 avril 1660, C/260]


13 avril 1661 : Quittance [par Etienne Rondeau à Philippe Quinault] d’une somme de 2.330 livres [à la suite du Tr


14 janvier 1662 : Autre Procuration de Jeanne Cottel à son mari [Etienne Rondeau, pour traiter amiablement de la succession de Jacques Bouvet (Bonnet)] [pièce jointe au Transport du 16 avril 1660, C/260]


20 janvier 1662 : Quittance [par Etienne Rondeau à Philippe Quinault] d’une somme de 2.309 livres [à la suite du Transport du 16 avril 1660, C/260]

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1661

7 janvier 1661, quittance

Archives de l’Académie Française, Collection Moulin, 1 G 67

« En la presence du Notaire a Paris soubsigné Philippe Quinault, valet de chambre ordinaire du Roy, confesse avoir eu et receu comptant de noble homme Guillaume Lamy Conseiller du Roy et tresorier general en sa maison la somme de six cent soixante livres tournois pour ses gages a cause de la dite charge pour le service par luy rendu a sa majesté pendant le quartier d’octobre novembre et decembre de l’année derniere [MDC] soixante de laquelle somme de six cent soixante livres Ledit Quinault quitte ledt Sr. Lamy tresorier susdt. et tout autre. Fait et passé a Paris en estude l’an [MDC] soixante et un

Le Septieme Jour de Janvier et a signé » [Quinault et al]


12 janvier 1661, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0262 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 322 :

« Transaction entre Nicolas Guillemin, commis des Requêtes du Palais, demeurant rue Saint-Antoine, Philippe Quinault et Louise Goujon, sa femme, portant quittance par le sieur Guillemin d’une somme de 1.500 livres que les sieur et dame Quinault avaient été condamés à lui payer à cause de Germain Bezançon pour qui Jacques Bonnet s’était porté caution. » [J&F]


23 mars 1661, baptême

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr.12.526, f. 98v, copie de Beffara du Registre des mariages de l'église Saint-Eustache, Paris :

   « Du mercredi 23 mars 1661 fut baptisée Marie Louyse fille de Philippe Quinault ecuyer Vallet de Chambre ordinaire du Roi et de Damoiselle Louyse Goujon sa femme demeurant rue Grande Truanderie   Le parrin Maistre François Mazel surintendant de la Maison de la Reyne la marraine Damoiselle Marie Huguet femme de noble homme Nicolas Darson [sic] receveur general des finances en Auvergne. »

1662

juillet 1662, plaidoiries

Paris, Archives Nationales, XIA, 5883 ; transcription de Buijtendorp, p. 169 :

« Entre Philippes Quinault escuyer, vallet de chambre ordinaire du Roy et demoiselle Louise Goujon sa femme, auparavant veufve de feu Jacques Bonnet, vivant marchard bourgeois de Paris et par luy nommée executrice conjoinctement avec le deffendeur ci-apprès nommé de son testament et ordonnance de dernière volonté du troisième juillet mil six cens cinquante neuf, demandeurs en requeste du dix-huictième avril mil six cens soixante deux à ce qu’il plaise à la cour déclarer les offres faittes par ledict demandeur le treizièsme avril dernier, bonnes et vallables et en ordonner que les arrestz cy-devant rendus seront executtez et suivant iceuz que lesdits deffendeurs seront tenu recevoir incessamment, les six mil livres en question […] d’une part et Gabriel Gourneau marchand bourgeois de Paris au nom et comme tuteur des enfans nez et à naistre de Marie Gourneau sa sœur, femme separée de biens de Germain Besançon son mary deffendeur d’autre, après que Guyot pour le dit Gourneau et Pousser pour lesdits Quinault et Goujon ont esté ouis ensemble, Bignon pour le procureur général du Roy, la cour a déclaré les offres faittes par les demandeurs au dit Gourneau audit nom, le trentièsme avril dernier en argent descouvert bonnes et vallables, ordonne qu’il sera tenu dans huictaine de les accepter, et de recevoir la somme de six mil livres y mentionnée […] ». [Buijtendorp]


16 juillet 1662, échange

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LVI/32


7 juillet 1662, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0264 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 322-323 :

« Quittance par Gabriel Gourneau, au nom des enfants de Marie Gourneau, sa sœur, séparée de biens de Germain Bezançon, à Philippe Quinault et Louise Goujon, sa femme, d’une somme de 6.000 livres léguée par Jacques Bonnet dans son testament du 31 juillet 1659, et d’une somme de 83 livres 6 sols 8 deniers pour les intérêts. » [J&F]


22 juillet 1662, échange

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXVI/0175 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 323 :

« Échange entre Philippe Quinault, écuyer, et Louise Goujon, sa femme, demeurant rue de Moussy, et François Loiseau, prêtre, conseiller et aumônier ordinaire du Roi, curé de Notre-Dame d’Auteuil, demeurant rue des Gobelins, des 7/8 par indivis d’une maison à Ivry-sur-Seine, rue des Champs, provenant de la succession de Jacques Bonnet, contre 300 livres tournois de rente au principal de 6.000 livres, dues au dit Loiseau par Jacques de La Lande et 953 livres 18 sols 1 denier d’arrérages dus pour la dite rente. » [J&F]


1662, « gratifiés » de Chapelain

Jean Chapelain, Liste de quelques gens de lettres français vivant en 1662,  Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. 23.045, f. 104-113 :

« est un poète sans fond et sans art mais d'un beau naturel qui tourne bien les tendresses amoureuses. »

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1663

25 juillet 1663, accord

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0271 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 323 :

« Accord entre Philippe Quinault et Louise Goujon, sa femme, d’une part, et Charles Fabvre, marchand, bourgeois de Troyes, logé rue de la Verrerie, par lequel le dit Fabvre paye au dit Quinault une somme de 634 livres dont 150 livres pour les dépens d’une instance contre lui intentée, en déduction de celle de 1.173 livres qu’il doit à la succession de Bonnet ; il s’engage, en outre, à s’acquitter entièrement dans les six mois ». [J&F]


mai-juin 1663, Rôle des dépenses

Bibliothèque nationale de France, Mélanges Colbert 266 (mf. 17.493), Roole des despences de l’Espargne du quartier d’Avril, May, et Juin, 1663, f. 147v

« Audit Daligre la somme de douze cent livres que Sa ma. a ordée. pour employer au soin de ladite charge me Simon Jalle deslivrer au Sr. Quinault valet de chambre ordinaire du roy de laquelle Sa maiesté luy a fait don pour une nouvelle comedie qu’il a composée et qui doibt estre representée devt. Sa ma……….xii. c lt »


octobre-décembre 1663, valet de chambre

Nicolas Besongne, L'Éstat de la France, nouvellement corrigé et mis en meilleur ordre [...], Paris, E. Loyson, 1663, 2 vol. ; vol. 1, p. 32-33. Edité en ligne par le Centre de recherche du château de Versailles.


30 novembre 1663, placet

Paris, Archives Nationales, Y 17 (« Treiziesme Volume des Bannieres du Chastelet de Paris »), f. 1r, no. 4010

    « Plaise au Roy accorder au Sieur Floridor Lun de ses comediens et à Quinault vallet de chambre de sa majesté la permission d’establir pour la commoditté publique une messagerie de Cahors et Sarlat a Paris et de Paris auxdits lieux de Cahors et Sarlat [...].

    Le Roy a Renvoyé et renvoye le présent placet au Conseil pour donner advis à sa Majesté sur le contenu en iceluy [...] faict à Paris le dernier jour de novembre mil six cent soixante trois [...] ».

1664

1er janvier 1664, constitution

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0273 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 323 :

« Constitution par Jean Des Rousseaux, bourgeois de Paris, et Jeanne Baron, sa femme, demeurant rue de la Grande-Truanderie, au profit de Philippe Quinault, demeurant rue de la Grande-Truanderie [sic ; c'est rue de Moussy], d’une rente de 700 livres moyennant 14.000 livres » [J&F]


28 mars 1664, échange

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0273 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 323 :

« Échange entre Bernard de Sainte-Thérèse, évêque de Babylone, demeurant petite rue de Grenelle, et Philippe Quinault et Louise Goujon, sa femme, d’une maison sise à côté de la boucherie Saint-Honoré, appelée La Grande-Maison, appartenant au dit Sainte-Thérèse, contre 1.000 livres de rente » [J&F]

   Cet acte est relié avec deux actes du 27 mai 1643, concernant la même maison.

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXV/222, f. 46v, 47r, 48v

L'inventaire après décès de Charles Le Brun, époux de Marie-Louise Quinault, décrit de nombreux documents concernant cette maison :

- l'acte du 28 mars 1664 et un autre du 25 février 1665 « aux Requestes du Palais » ;

- une liasse de 69 pièces, contenant des arrests du conseil d’estat, des baux, des quittances, des rentes et autres pieces ;

- une liasse de 28 pièces, qui sont différents mémoires et quittances de réparations ;

- une liasse de 81 pièces, qui sont « anciens titres, et memoires d'ouvrages faits dans ladite maison »


31 mars 1664, obligation

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0273 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 323 :

« Obligation par Philippe Quinault et Louise Goujon, sa femme, envers Pierre Aulde, écuyer, sieur de Vaumargot, conseiller, secrétaire du Roi, maison et couronne de France et de ses finances, demeurant rue des Cinq-Diamants, pour une somme de 400 livres » [J&F]


24 avril 1664, avis

Paris, Archives Nationales, Y 17 (« Treiziesme Volume des Bannieres du Chastelet de Paris »), f. 1r, no. 4010


28 juin 1664, lettres patentes

Paris, Archives Nationales, Y 17 (« Treiziesme Volume des Bannieres du Chastelet de Paris »), f. 1r-2r, no. 4011 :

«   Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre a tous ceux qui les presentes lettres verront  Salut par arrest de nostre Conseil du vingt quatre avril de la presente année mil six cent soixante quatre [...] Nous avons accordé aux sieurs Quinault Floridor Lun de nos valletz de chambre et Floridor Lun de nos comediens la permission d’establir une messagerie Royalle de Cahors et Sarlat a Paris et de Sarlat a Paris et Cahors aussy [...].

     Donné a Fontainebleau le vingt huictiesme jour de juin Lan de grace mil six cent soixante quatre [...]

     Registré au greffe des expeditions de la chancellerie de France par moy conseiller Secretaire du roy greffier desdites expeditions a Paris au mois de Juin mil six cent soixante quatre ».


11 juillet 1664, bail et commission

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0275 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 323-324 :

« Bail par Philippe Quinault, agissant en son nom et au nom de Josias de Soulas, écuyer, sieur de Floridor, demeurant rue Beaurepaire, à Pierre Chéron, messager de Bruxelles à Paris, demeurant rue Saint-Martin, des 2/3 des messageries de Cahors et Sarlat à Paris, dont ils sont propriétaires par lettres patentes du Roi du 28 juin 1663, pour 6 ans, moyennant 200 livres pour la première année et 800 livres pour les cinq autres ». [J&F]


12 juillet 1664, ordonnance

Paris, Archives Nationales, Y 17 (« Treiziesme Volume des Bannieres du Chastelet de Paris »), f. 2r-2v, no. 4012 :

« A tous ceux qui ces Presentes Lettres verront Pierre Seguier […] Prevost de Paris […] placet presenté au Roy par le sieur Quinault vallet de chambre de sa majesté tendant a ce qu’il luy plaise leur accorder la permission d’establir pour la commoditté publique une messagerie a Cahors et a Sarlat de Paris et desdits lieux a Paris au bas duquel placet est l’envoy d’Iceluy faict par sa majesté a son conseil pour luy donner advis sur le contenu dudit placet ledit envoy en date du dernier novembre […]

sur la repponce de Monsieur Colbert Conseiller ordinaire au Conseil royal et Intendant des Finances le vingt quatriesme jour d’Avril […] par lequel le Conseil du roy est d’advis que sa Majesté […] sous son bon plaisir accorde aux dits sieurs Floridor et Quinault la permission d’establir ladite messagerie […]

Lettres patantes du roy données a Fontainebleau Le 28e. jour de Juin dernier

Ce fut faict […] par Me Dreux Daubray Conseiller au Chastelet et lieutenant civil de la ville … de Paris le samedy Douziesme Juillet mil six cent soixante quatre

Faict et registré au Chastelet le lundy quatriesme aout [gbj] soixante quatre ».


18 août 1664, déclaration

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0275 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 324 :

« Déclaration par Philippe Quinault, demeurant rue Saint-Martin, paroisse Saint-Josse, et par Josias de Soulas, sieur de Floridor et Pierre Poumetz, bourgeois de Paris, demeurant rue de Béthisy, paroisse Saint-Germain l’Auxerrois, par laquelle il reconnaissent qu’ils seront chacun pour un tiers dans les messageries de Cahors et Sarlat à Paris, pour lesquelles ils ont reçu un don du Roi par lettres patentes du 28 juin dernier ». [J&F]


18 août 1664, ratification

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0275; à la suite du bail du 11 juillet 1664


4 septembre 1664, quittance

Buijtendorp, p. 175 :

« Les fiches de la maison Noël Charavay, rue de Furstenberg, à Paris, contiennent [...] la mention d'une quittance sig. sur parchemin de la somme de 400 livres receus de Sa Majesté 4 sept. 1664 »


1664, fonctions de valet de chambre du roi

Paris, Archives Nationales, Z1a 474, f. 11v

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1665

6 janvier 1665, représentation d'Astrate

Loret, La Muze historique, 10 janvier 1665


25 février 1665, décret

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/372 (Contrat de mariage de Marie-Louise Quinault, p. 6)


octobre-décembre 1665, valet de chambre

Nicolas Besongne, L'Éstat de la France, nouvellement corrigé et mis en meilleur ordre [...], Paris, E. Loyson, 1665, 2 vol. ; vol. 1, p. 80. Consultable en ligne sur le cite du Centre de recherche du château de Versailles.


4 novembre 1665, gratification

Archives de l’Académie Française, Collection Moulin, 1 G 67 ; reproduction, probablement d’une fiche de la maison Noël Charavay, rue de Furstenberg, Paris, cité par Buijtendorp, p. 175

« Je Philippe Quinault valet de chambre ordinaire du Roy confesse avoir receu comptant de cette ville de paris de Monsieur Le Reyne conseiller du Roy, tresorier general des Bastimens Arts et Manufactures de France la somme de huict cens livres a moy ordonnée par grattification qu’il plaist à Sa Majesté de me faire de laquelle somme de huict cens livres je tiens quitte ledit sieur Le Reyne, faict a paris ce quatre Novembre MDC soixante-cinq ».


16 novembre 1665, baptême

BnF, Ms. Fr. 12.526, f. 167r, copie de Beffara des Registres paroissiaux, église Saint-Josse, Paris, f. 28 :

« Le Lundi 16 novembre a été baptisée Marguerite Genevieve Quinault fille de Philippe Quinault, ecuyer valet de chambre ordinaire du roi & de Louise Goujon, ses peres et meres. Le parain Honoré Calle, marchand Bourgeois de Paris, la maraine Madame Marguerite Archambeau, veuve de deffunt M. Heliot, conseiller et secretaire du roi » [BnF, Ms. Fr. 12.526, f. 521r, copies d’actes par Beffara; voir aussi Jal, p. 1028]


24 décembre 1665, transport

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0058 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 324 :

« Transport par Jacque Forbet, receveur des traites foraines à Dieppe, y demeurant, logé rue Saint-Martin, à Philippe Quinault, écuyer, valet de chambre ordinaire du Roi, demeurant aussi rue Saint-Martin, d’une rente de 200 livres en deux parties, sur les Gabelles, moyennant la somme de 1.420 livres » [J&F]

     [pièce jointe : 2 mars 1666, Dépôt par François Blanchet, bourgeois de Paris, de la ratification faite à Dieppe le 26 février 1666, du dit contrat, par Jeanne Caignet, femme de Jacques Forbet]

1666

18 janvier 1666, transport

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0059 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 324 :

« Transport par Jean Du Roux, bourgeois de Paris, demeurant rue Saine-Avoie, à Philippe Quinault, d’une rente de 3.074 livres 19 sols 2 deniers, en sept parties,sur l’Hôtel de Ville de Paris, moyennant la somme de 23.711 livres 5 sols, dont 8.000 livres payées comptant ». [J&F, qui donnent la date du 13 janvier]


22 janvier 1666, quittance

Marie-Jeanne Durry, Autographes de Mariemont, p. 200-201

« Philippes Quinault sieur vallet de chambre ordinaire du Roy ayant droit par transport de Maistre Jean Du Roux bourgeois de Paris de la rente cy après declaré par contrat passé par devant Rallu et Raveneau l’un des notaires soubsignés le dix huit du present mois, lequel Du Roux avoit aussy droit de ladite rente de Adrian Buchet fondé de procuration de Maistre Charles de Bretignieres et de dame Denise Marie Beruyer son espouse par contrat passé par devant Guyon et de Monthenault notaires le dernier octobre M VI soixante cinq confesse avoir receu de noble homme Maistre [blanc]

     La somme de quatre vingtz dix huit livres sept solz six deniers pour le premier quartier de la presente année M VIc soixante six a cause de trois cent quatre vingtz treize livres dix solz de rente faisant partie de quatre cent quatre vingtz sept livres dix solz de rente constituéz a Maistre Jacques Beruyer par contrat passé par devant Guerreau et Parque notaires audit Chastelet le dernier decembre M VIc trente cinq sur les Gabelles dont quittance. Faict et passé a Paris ès estudes le vingt deux janvier M VIc soixante six et signé

                      QUINAULT BAGLAN RAVENEAU »


31 mars 1666, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0059 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 324 :

« Quittance par Jean Du Roux au dit Quinault d’une somme de 8.000 livres » [pièce jointe au transport du 18 janvier 1666] [J&F, qui donnent la date du 13 janvier]


12 avril 1666, décès

Résumé dans Jal, p. 1028 : « Quinault perdit, rue St-Martin, un fils, Philippe, le 12 avril 1666. Cet enfant, présenté à St-Josse, fut porté ensuite à St-Séverin pour y être inhumé. »

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1667

17 janvier 1667, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900)

« Philippe Quinault Escuyer Vallet de Chabre ordre. du Roy confesse avoir receu de Mr. [blanc] la somme de deux cent soixante neuf livres trois sols six deniers pour le premier quartier de lanneé [MDC] soixante sept a cause de mil soixante seize livres quatorze sols de rente constituée par la ville de Paris le vii septembre [MDC] xxxii […] [MDC] soixante sept le xviie jour de Janer. et signé QUINAULT »


7 (16 ?) mai 1667, baptême

Archives de l'état civil de Nantes, registre de la paroisse Saint-Léonard, GG 158, fo 47 v°. ; transcription dans Revue de l'art français ancien et moderne, Volume 1 (Société de l'histoire de l'art français), mai 1884, p. 68

« Le septième jour de may mil six cent soixante-sept a été baptisé Germain, fils de Jan Baufrand, Me sculpteur, et de Barbe Quineaud, ses père et mère; a été parain h. h. Germain Ysambert, et marraine h. femme Françoise Bodet, par moi recteur soub signé.

    A. Grassineau pour le parrain; Françoise Bodet pour marraine;

    B. Forestier, J. Papin, René Serraud, P. Grassineau et M. Gerouard, recteur. »

Nantes, Archives Municipales, GG 158

« Le septième jour de may mil six cent soixante-sept a esté baptisé Germain, fils de Jan Baufrand, Me sculpteur, et de Barbe Quineaud, ses père et mère; a esté parain H. H. Germain Lizenbert, et marraine H. femme Françoise Bodet, par moi recteur soub signé. »

    Transcription abrégée dans Brooks, Quinault, p. 35.

    Plusieurs sources donnent le 16 mai comme la date de naissance de Boffrand.


20 juin 1667, quittance

Bibliothèque Municipale de Lille, 982-986, fol. 500 ; transcription de Buijtendorp, p. 175 : « Philippes Quinault, escuyer, vallet de chambre ordinaire du Roy, confesse avoir reçu de Me [blanc] la somme de vingtcinq livres pour le second quartier de l’année MDC soixante sept, à cause de cent livres de rente constituez par la ville de Paris le xiiie aoust MDC XXXV sur les gabelles dont quittance. Faict et passé à Paris et estudes l’an MDC soixante sept le xxe jour de juin et a signé Quinault Lange Ravineau. »


20 juin (?) 1667

Bibliothèque Municipale de Reims, collection P. Tarbé ; transcription de Buijtendorp, p. 175 : « Philippes Quinault, escuyer, vallet de chambre ordinaire du Roy, confesse avoir reçu de Me [blanc] la somme de deux cens soixante neuf livres trois sols six deniers pour le second quartier de l’année MDC soixante sept, à cause de mil soixante seize livres quatorze sols de rente constituée par la ville de Paris le viie septembre MDC XXXII sur les Aydes dont quittance. Faict et passé à Paris au Tresor, l’an MDC soixante sept le xxe jour [de juin ?] et a signé Quinault Lange Ravineau. » [Buijtendorp]


1668, fonctions de valet de chambre du roi

Paris, Archives Nationales, Z1a 474, f. 65r

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1668

16 novembre 1668, création de Pausanias

Robinet, Lettre du 17 novembre 1688, dans Rothschild, Continuateurs, III, col. 322-323


27 novembre 1668, representation de Pausanias

Robinet, Lettre du 1er décembre 1688, dans Rothschild, Continuateurs, III, col. 962-963

1669

8 juin 1669, transport

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LIV/0604 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 324-325 : « Transport par Laurent Le Lectier, seigneur de Vimpelles, demeurant rue de la Verrerie, paroisse Saint-Jean, héritier de sa sœur, Charlotte Le Lectier, veuve du sieur de Kerenès, maître d’hôtel du Roi, à Philippe Quinault, demeurant rue de la Bretonnerie, d’une rente de 500 livres faisant moitié de la rente de 1.000 livres constituée par Florimond Brulart, seigneur de Genlis, maître de camp du régiment des gardes du Roi au profit d’Honoré Brentin le 19 février 1638 et d’une somme de 1.153 livres 2 sols représentant les arrérages de la rente précédente, moyennant 10.153 livres 2 sols, dont 9.000 livres pour le principal, immédiatement versées par le sieur Quinault au sieur Le Lectier » [J&F]


15 juin 1669, décharge

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LIV/0604 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 324-325 : « Décharge par Quinault à Laurent Le Lectier » [à la suite du transport du 8 juin 1669] [J&F]


28 septembre 1669, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/XVI/0320 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 325 :

« Quittance par Philippe Quinault, ayant acquis les droits de Laurent Le Lectier, à Claude Brulart, chevalier, marquis de Genlis, Rouvrai, capitaine lieutenant de deux cents hommes d’armes des Ordonnances, demeurant rue du Four, d’une somme de 1.000 livres pour deux années d’arrérages d’une rente de 500 livres. » [J&F]


30 septembre 1669, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0059 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 324 :

« Quittance au même [par Jean Du Roux au dit Quinault] d’une somme de 8.000 livres, à savoir 7.711 livres de principal et 289 livres d’intérêt » [pièce jointe au transport du 18 janvier 1666] [J&F, qui donnent la date du 13 janvier]


octobre-décembre 1669, valet de chambre

    Nicolas Besongne, L'Éstat de la France, nouvellement corrigé et mis en meilleur ordre [...], Paris, J. Guignard, 1669, 2 vol. ; vol. 1, p. 81. Consultable en ligne sur le cite du Centre de recherche du château de Versailles.

    Paris, Archives Nationales, Z1a 474, f. 113v

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1670

22 janvier 1670, quittance

Paris, Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

« Philippe Quinault escuier vallet de Chambre ordre du Roy […] confesse avoir receu […] la somme de deux cent soixante neuf livres trois sols six deniers pour le premier quartier de l’année pste [MDC] soixante dix a cause de mil soixante seize livres quatorze sols de rente constituee […] le sept. septembre mil six cent trente deux sur les Aydes […] Faict a Paris […] l’an mil six cent soixante dix le vingt deuxiesme janvier avant midy [...] »


Après le 24 mars 1670, réception à l’Académie française

Registres de l'Académie Française, t. IV, p. 20. Le 24 mars est la date de la réception de Pierre Cureau de la Chambre, qui reçut Quinault. Cureau de la Chambre remplaça son fils Marin, mort le 29 décembre 1669. Quinault remplaça Salomon de Virelade, mort le 2 mars 1670.

   Voir aussi d’Olivet, l’Histoire de l’Académie Française, p. 273.


23 août et 6 septembre 1670, paiement

Paris, Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, Mélanges Colbert 286, f. 11v-12r :

« A M Nicolas Melique tresorier aux menus plaisirs et affres de la chambre du Roy la somme de six mil six cent vingt cinq livres quatorze sols pour avec iii.9 [3.000] lt qu’il a ci devant recus faire ix.9 vi.C xxv lt xiiii s. pour le parfait paiement de la desp.ce extraordinaire faite dans lesd’ menus plaisirs tant por. l’Eglogue et autres divertissemens representez devant sa Maiesté au chau’ de Versailles les 23. aoust et 6. septemb’ 1670. que pour 4 comedies italiennes qui ont esté aussi rep’ntées devant sa ma au chau’ de St. Germain les 27. aoust, 2. 6. et 22. septembre de 1670. Suivant l’Estat qui en a esté arresté par le Sr. duc daumont premier gentilhommme de la chambre du Roy ……… vi.9 vi.C xxv.lt xiiii s ».


26 novembre 1670, constitution

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0079 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 325 :

« Constitution par Philippe Quinault Valet de chambre ordinaire du Roy et Louise Goujon à François Huguet, sieur de Semonville, conseiller, secrétaire du Roi, demeurant rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, de 1.227 livres de rente, moyennant la somme de 27.000 livres » [J&F]


1670, fonctions de valet de chambre du roi

Paris, Archives Nationales, Z1a 474, f. 160r

1671

19 janvier 1671, representation de Bellérophon

Robinet, 24 janvier 1671

Gazette de France, 24 janvier 1671 : « une agréable Comédie, par la Troupe Royale » représentée le 19 ; voir Brooks, Quinault, p. 335


22 janvier 1671, representation de Bellérophon

Robinet, 31 janvier 1671

Gazette de France, 31 janvier : le 22 janvier « leurs majestez continüans les Divertissemens du Carnaval, au Chasteau de Vincennes, y eurent celui de la chasse : & apres une splendide Collation, celuy d’une Tragedie intitulée Bellérophon, par la Troupe Royale ».


17 février 1671, établissement de rapport

Paris, Archives Nationales,Y 3967A


11 avril 1671, rachat

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0070 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 325 : « Rachat de la dite rente » [à la suite de la Constitution du 26 novembre 1670 [J&F]


23 avril 1671, réception à Chantilly

Gazette de France, 8 mai

« Cette belle Voix répétoyoit un bel Air du dernier Balet du Roy, où Vulcan animoit ses Cyclopes à travailler, en dilligence, à des Vases d'Or, destinez à l'enrichissement du Palais que l'Amour faisoit préparer pour Psiché ».


2 juin et 20 juin 1671, sentences arbitrales

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXV/222, f. 47v

L'Inventaire après décès de Charles Le Brun décrit ces deux documents, sans préciser le contenu des sentences.


9 juillet 1671, comparution et quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0305


4 juillet 1671, sommation

Paris, Archives Nationales, AB/XIX/3280/B


25 juillet 1671, déclaration

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0082

« Declaration xxv. juillet [MDC].lxxi

Aujourdhuy est comparu […] M. Philippe Mareschal mr. écrivain a Paris tenant depuis plusieurs années escolles et pentionnaires pour l’instruction de la jeunesse demeurant […] a declaré et Certifié […] qu’environ l’année mil six cent quarante six Philippe Quinault naguerre valet de chambre ord.re du Roy aagé lors d’environ dix ans auroit esté mis par le sieur Thomas Quinault son père en pention avec lui ou il auroit demeuré pendant cinq ans ou environ araison de deux cens livres par an, dont il auroit esté paye et satisfait et pendant lequel temps il lui auroit enseigné les principes de la langue latine et l’aurait rendu capable d’entrer comme il fist lors en quatrième au Collège du Cardinal Lemoyne […] l’an Mil six cens soixante Onze le vingtcinquieme Juillet avant […] »


1er août 1671, subrogation

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0083 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 325 :

« Subrogation, par Martin Anceau, conseiller, secrétaire du Roi et de ses finances, de l’office d’auditeur en la Chambre des Comptes, dont il a été pourvu le 26 avril 1671 sur la démission d’Antoine Hardy, à Philippe Quinault, de l’Académie française, moyennant la somme de 41.500 livres payable avant le 15 septembre prochain » [J&F]


28 août 1671, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0083 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 325 : « Quittance par Martin Anceau d’une somme de 8.030 livres 13 sols en échange de laquelle il a remis à Quinault les lettres de provision du dit office » [à la suite de la subrogation du 1er août 1671] [J&F]


11 septembre 1671

Paris, Archives Nationales, P//2691, f. 130r-v (copie des plumitifs de la Chambre des Comptes, 1771)


18 septembre 1671

Paris, Archives Nationales, P//2691, f. 133v (copie des plumitifs de la Chambre des Comptes, 1771)

« Vendredy matin 18 7bre 1671 / Les Semestres assemblés / Me Philippe Quinault a eté receu au Serment de l’office de Coner auditeur en la chambre au lieu de Martin Anceau resignataire et non receu au lieu de Me Antoine Hardy apres qu’il a rendu sa Loy fait preuve de sa suffisance et fait les affirmation et soumission portées par le reglement du 19 May 1629. a la charge de servir un an a peine de la piqueure »

Boscheron, Vie manuscrite, p. 18

Boscheron donne la même date, en citant les registres de la Chambre des Comptes.


22 septembre 1671, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0083 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 325 :

« Quittance par Antoine Hardy à Philippe Quinault d’une somme de 27.244 livres 5 sols 5 deniers » [à la suite de la subrogation du 1er août 1671] [J&F]


19 octobre 1671, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0083 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 325 :

« Quittance par le même [Antoine Hardy à Philippe Quinault] d’une somme de 6.500 livres, avec remise des intérêts de la dite somme depuis le 22 septembre » [à la suite de la subrogation du 1er août 1671] [J&F]


23 novembre 1671, Quinault à l'Académie Française

Christian Huygens, lettre du 4 décembre 1671


27 décembre 1671, quittance

Archives de l’Académie Française, Collection Moulin, 1 G 67 : « Je Philippe Quinault Concsiller du Roy auditeur ordinaire en sa chambre des Comptes a Paris soubsigné confesse avoir receu de Me [blanc] la somme de Cent quarante cinq livres cinq sols pour le Premier Quartier de l’année mil six cens soixante douze, a cause de Cinq Cent quatrevingt un livres dix deniers de rente constituée le dernier jour de janvier [MDC] trente six sur les Aydes dont je quitte ledit Sieur Payeur, & tous autres. Fait à Paris ce xxviie jour de decembre mil six cent soixante onze »


27 décembre 1671, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

« Je Philippe Quinault Coner du Roy auditeur ordinaire en sa Chambre des Comptes a Paris soubsigné confesse avoir receu de Me [blanc]

la somme de deux cent soixante neuf livres trois sols vi d [imp] pour le premier [imp] Quartier de l’année mil six cens soixante douze a cause de Mil Soixante Seize livres quatorze sols [imp] constituée le septies[me] [imp] jour de septembre [MDC] trente deux [imp] sur les aydes [imp] dont je quitte ledit Sieur Payeur, & tous autres. Fait à Paris ce xxvii [ ?] [imp jour de decembre [imp] mil six cens soixante onze »

[signé QUINAULT]


27 déc 1671, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

« Je Philippe Quinault Coner du Roy auditeur ordinaire en sa Chambre des Comptes a Paris soubsigné Confesse avoir receu de Me [blanc] vingt cinq livres pour le premier quartier de 1672 à cause de cent [je crois] livres de rente constituée le xiiiie jour d’aoust [MDC] trente cinq sur les Gabelles dont je quitte ledit Payeur, & tous autres. Fait à Paris ce xxvii jour de decembre mil six cens soixante onze. »

[signé QUINAULT]


31 décembre 1671, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

« Pour servir de quittance de la somme de trois mil livres dont sa Majesté ma fait don par Acquit Patent du dernier jour de decembre [MDC] soixante onze »

[sur le verso d’une feuille de Quittance Comptable de la Généralité de Paris, avec la signature de Quinault sur le recto]


1671, fonctions de valet de chambre du roi

Paris, Archives Nationales, Z1a 474, f. 212r

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1672

12 mars 1672, Académie Française à Versailles

Mercure de France, de janvier 1672 au départ du roi p. 216-217, 220-225 ; article du 19 mars :

« [...] On vit dans cette Assemblée Monsieur Quinault, si connu par ses Vers tendres ; Monsieur Desmarests, si recommandable par tant de beaux Ouvrages si extraordinaires, qu'ils font en mesme temps voir la grandeur de son esprit, & la profondeur de sa science. Le fameux Monsieur de Corneille l'aisne y estoit aussi. [...] »

Gazette de France, 18 mars 1672


3 juin 1672, lettre de Lully à Colbert

Paris, Bibliothèque nationale de France, Manuscrit Clairambault 1073, f. 206-207

É. Charavay, « Jean-Baptiste Lully », Revue des documents historiques, 1875, II, p. 112 :

« [...] J'espère, Monseigneur, que par vostre bonté le Roy m'accordera la salle du Louvre, dans laquelle je fairois incessement travailler, non obstant les chicannes du procès et aurois l'honneur de vous voir avec Monsr Quinault pour vous montrer quelque projet pour le retour du Roy, que je ne doute point qu'il ne réussisse lors qu'il aura vostre approbation. »


13 juin 1672, Académie Française

Registres de l'Académie Française, t. I, p. 40


7 juillet 1672, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

« Je Philippe Quinault Conseiller du Roy auditeur ordinre en sa Chambre des Comptes a Paris soubsigné Confesse avoir receu de Me [blanc]

la somme cent quarante cinq livres cinq sols dix deniers pour le second quartier de mil six cens soixante douze à cause de cinq cent quatre vingt et un livres dix deniers de rente constituée le dernier jour de janvier [MDC] trente six sur les Aydes dont je quitte ledit Sieur Payeur, & tous autres. Fait à Paris ce septiesme jour de Juillet mil six cens soixante douze »

[signé QUINAULT]


été 1672, Lully et Quinault préparent Les Fêtes de l'Amour et de Bacchus et Cadmus et Hermione

Mercure de France, juillet-août 1672, p. 368-376

« Passons à l'Opera, continua-t-il, Monsieur de Lully ne donnera d'abord que des morceaux des Balets du Roy, qu'il fera coudre ensemble pour faire une Piece ; & pendant qu'on la representera, on en preparera une nouvelle pour le Carnaval prochain, à laquelle le Tendre Monsieur Quinaut travaille. Cet Autheur illustre, continua-t-il, estant presentement Auditeur des Comptes, ne nous fera pas voir si souvent de ses Ouvrages, à cause de l'occupation que cette belle Charge luy donne. »


20 septembre 1672, Privilège de Lully

Ce privilège est reproduit dans de nombreuses éditions des livrets et partitions ; voir, par exemple, l'édition de 1674 de Cadmus et Hermione. Il permet à Lully de faire imprimer « tous et chacuns les Airs de Musique qui seront par luy faits ; comme aussi les Vers, Parolles, Sujets, Desseins et Ouvrages sur lesquels lesdits Airs de Musique auront esté composez ».


23 décembre 1672, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

« Je Philippe Quinault Coner du Roy auditeur ordinaire en sa Chambre des Comptes a Paris soubsigné Confesse avoir receu de Me [blanc]

la somme de cinquante livres pour le premier quartier de mil six cens soixante treize à cause de deux cent livres de rente constituée le xiiie jour de Juillet [MDC] trente cinq sur les Gabelles de France, dont je quitte ledit Sieur Payeur, & tous autres. Fait à Paris ce xxiiie jour de Decembre mil six cens soixante douze »

[signé QUINAULT]


23 décembre 1672, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

« Je Philippe Quinault Coner du Roy auditeur ordre [sic] en sa Chambre des Comptes a Paris soubsigné Confesse avoir receu de Me [blanc]

la somme de cent cinqante huit livres quinze sols pour le premier quartier de mil six cens soixante treize à cause de six cent [mais ne ressemble pas aux autres « cent »] trente cinq livres tournois de rente constituée le xiiie jour de Juillet [MDC] trente cinq sur les Gabelles de France dont je quitte ledit Sieur Payeur, & tous autres. Fait à Paris ce xxiiie jour de decembre mil six cens soixante douze »

[signé QUINAULT]


1672 ? 1673 ? Dîner de réconciliation de Quinault avec Boileau, avec M. de Mériville, valet de chambre de Monsieur, comme médiateur

Desmarest de Saint-Sorlin, Défense du poème héroique, 1674

Boscheron, Vie imprimée, 1715, p. 16

Brossette, éd. des Oeuvres de Boileau, 1716, t. I, p. 302-303, à propos des vers 208-222 du chant I de L'Art poétique


1672, fonctions de valet de chambre du roi

Paris, Archives Nationales, Z1a 474, f. 265r

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1673

12 janvier 1673, retenue de valet de chambre

Paris, Archives Nationales, O1/17, f. 4


27 juin 1673, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

 « Je Philippe Quinault Coner du Roy auditeur ordinaire en sa Chambre des Comptes à paris soubsigné confesse avoir Receu de Mr. [blanc]

la somme de cent cinquante huit livres quinze sols pour le second quartier de mil six cens soixante-treize à cause de six cens trente cinq livres de rente, constituée le xiiie jour de juillet [MDC] trente cinq sur les gabelles dont je suis content, et en quitte audit nom le Sieur Payeur, & tous autres. Fait à Paris ce xxviie jour de Juin mil six cens soixante-treize »

[signé QUINAULT]


juillet-décembre 1673, Chambre des Comptes

Paris, Archives Nationales, P//2692

On trouve aux dates du 8, 23, 24, 25 janvier et du 8, 9, 10, 12, 13, 14, 17, 20, 21, 22, 27 février 1674 que La Chambre "a continué de proceder au jugement du Compte du tresor roial 1671 au raport de M. Quinault Conseilleur auditeur". Le compte a été clos le 7 mai 1674, après l'examen de quelques "parties croisées pour lesquelles la cloture a eté differée" le 27 février.


17 juillet 1673, Lettre de Colbert au duc de Saint-Aignan

Colbert, Lettres et instructions, t. V, p. 352 :

« A l’égard de la nouvelle pièce, j’ay hésité assez lontemps si je vous dirois que c’est Alceste et Admète. mais comme le poëte y fait entrer une infinité d’autres accidens que je ne pus trouver le temps de vous déduire, ce peu de mots ne pouvant me satisfaire ni vous non plus, et mes autres affaires ne me permettantpas de vous en dire davantage, je fus obligé de me servir des termes qui vous ont pu donner quelque déplaisir. »


28 août 1673, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0091 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 325-326 :

 « Quittance par Philippe Quinault et Louise Goujon à Madeleine Noellan, veuve de Claude Gouin, procureur en Parlement, demeurant rue Troussevache, d’une somme de 1.450 livres 16 sols 8 deniers pour le rachat d’une rente de 66 livres 13 sols 4 deniers et d’une autre somme de 286 livres 16 sols 8 deniers pour les intérêts » [J&F]


29 août 1673, vente

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0091 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 326 :

 « Vente par Jacque Laisné, conseiller du Roi, ancien receveur et payeur des rentes des Gabelles, propriétaire en partie du pont des Tuileries et des droits de péage et passage sur ce pont, à Philippe Quinault, de la douzième partie de la propriété du pont des Tuileries, pour s’acquitter envers le dit Quinault d’une somme de 3.000 livres » [J&F]


novembre 1673, répétitions d’Alceste

Mme de Sévigné, lettres du 20 nov et du 1er déc 1673


1673, fonctions de valet de chambre du roi

Bibliothèque Nationale, Manuscrit Clairambault 814, p. 196

Paris, Archives Nationales, Z1a 474, f. 328r

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1674


10 avril 1674, représentation d'Alceste

Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, Mélanges Colbert 293, f.348v

juillet-décembre 1674, Chambre des Comptes

Nicolas Besongne, L'État de la France, 1674, 2 vol. ; vol. II, p. 332. Consultable en ligne sur le cite du Centre de recherche du château de Versailles.


juin (?) 1674, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

« Quittance pour les Rentes sur l’Hostel de Ville de Paris

Je Philippe Quinault Conseiller du Roy Auditeur ordinaire en sa Chambre des Comptes à paris soubsigné confesse avoir Receu de Mr. [blanc]

La somme de deux cents Soixante Neuf livres trois sols pour le Second quartier de l’anneé [MDC] Soixante quatorze à cause de mil soixante seize livres quatorze sols de rente Constituée le viie jour de septembre [MDC] trente deux sur les Aydes dont je suis Content et en quitte ledit sieur payeur et tous autres faict a paris le [blanc] jour de [blanc] [MDC] soixante quatorze »

[signé QUINAULT]

[Les autres quittances signées par Quinault pour le second quartier datent des mois de juin et de juillet.]


28 juillet 1674, représentation des Fêtes de l'Amour et de Bacchus

Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, Mélanges Colbert 167, f. 1 :

« Projet de despense, á quoy se montera la construction du Theatre dans l’Allée de Versailles pour l’Opera des Festes de l’Amour et de Bacchus […]

Il faut dresser de grands poteaux de 50 pieds de hauteur des deux costez du theatre pour faire deux vols qui sont necessaires dans la piece : cordes, fils, et contrepoids pour ce 300:0:0 [livres tournois]

On se servira de la decoration du Jardin de Cadmus, des vieilles plaques, qui sont a Versailles, et de tout le reste du bois pour faire les cloisons necessaires derriere le theatre pour en fermer le lieux [sic] des acteurs »


novembre 1674, privilège

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0098


3 décembre 1674, répétitions de Thésée

Mélanges Colbert 296, f. 626v – 627r :l

[à Pierre Gabelin, commis à l’exercice de la charge de Trésorier des Menus Plaisirs …] « a somme de trois mil deux cent soixante deux livres dix sols pour icelle delivree savoir iii.9c xxxii tt aux vingt quatre joueurs de violon ordinaires de la chambre pour avoir esté a St. Germain en Laye pour servir au ballet de Thezée que sa Maiesté a fait danser devant elle depuis Le 3e [f. 627r] decembre 1674 Jusqu’au 27e. Fevrier 1675 faisant en tout 87 jours a raison de xxx. s. par jour chacun* et a Dumanoir Repetiteur faisant le xxbe. violon c xxx tt x s. pour y avoir esté pendant led. temps a la mesme raison de xxx s. par jour »


5 décembre 1674, transport

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0098 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 326 :

« Transport par Philippe Quinault, demeurant rue Neuve et paroisse Saint-Merri, à Christophe Ballard, seul imprimeur du Roi pour la musique, demeurant rue Saint-Jean-de-Beauvais, du privilège accordé par le Roi, par lettres patentes datées de Paris en novembre 1674, d’imprimer pendant 10 ans la tragédie de Thésée composée par Quinault « par ordre et pour le divertissement du Roi », ce transport fait moyennant la somme de 1.650 ivres, en trois paiements égaux à partir du 5 janvier prochain, et à la charge de fournir par Ballard deux exemplaires à la Bibliothèque du Roi, un exemplaire au cabinet des livres du château du Louvre et un exemplaire au Chancelier ». [J&F]


29 décembre 1674, cession

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/IX/0449

Lully cède à Christophe Ballard, moyennant 1000 livres, son privilège de publier la musique et les paroles de Thésée. Le document contient un large extrait du privilège du 20 septembre 1672.


1674, fonctions de valet de chambre du roi

Paris, Archives Nationales, Z1a 475, f. 11r

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1675

1er janvier 1675

   Bussy-Rabutin, Correspondance avec sa famille et ses amis, éd. Lalanne, Paris, Charpentier, 1858-1859, lettre d'un inconnu, 12 janvier 1675, t. II, p. 413

« [...] Au-dehors des balustres, Despréaux avec une fourche empêche sept ou huit mauvais poètes d'approcher. Racine auprès de Despréaux et un petit peu plus loin La Fontaine auquel il fait signe de la main d'approcher. »

   Georges Forestier, Racine, Paris, Gallimard, 2006, p. 521 :

« On ne distingue pas les visages des 'sept ou huit mauvais poètes' que Boileau empêche d'approcher ; mais une chose est sûre : en ce début de 1675, le grand absent parmi les poètes de renom [...] c'est Quinault. »


31 mai 1675, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

« Quittance pour les Rentes sur l’Hostel de Ville

Deux Sols

« Je soubzne Philippe Quinault Coner du Roy auditeur en sa Chambre des Comptes à Paris, confesse avoir receu de Mr. [blanc]

La somme de cent vingt quatre livres sept sols pour le second Quarer de l’année [MDC] soixante quinze A Cause de quatre cens quatre-vingt dix sept livres huit sols Constituée le premier septembre [MDC] trente deux sur les aydes dont je quitte led. sieur payeur et tous autres fait a Paris ce dernier jour de may [MDC] soixante quinze »

[signé QUINAULT]


16 décembre 1675, cession

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0104

Quinault cède à Christophe Ballard, moyennant 1000 livres, son privilège de publier le livret d'Atys.


23 décembre 1675, transport

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/IX/0451

Lully cède à Christophe Ballard, moyennant 1000 livres, son privilège de publier la musique et les paroles d'Atys. Le document contient un large extrait du privilège du 20 septembre 1672.


1675, fonctions de valet de chambre du roi

Paris, Archives Nationales, Z1a 475, f. 80v

1676

1676, gratification

Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, Mélanges Colbert 297, f. 544 :

« Au Sr. Quinault, la somme de trois mil livres a luy accordée par gratiffication en consideration de ce qu’il a Composé l’opera d’Atis qui a este repr’té devant Sa Majesté l’hiver de ladite année 1676 cy »


anvier 1676, adresse

Registres de l'Académie Française, t. IV, p. 104


27 janvier 1676, Académie Française

Pellisson et d’Olivet, Histoire de l’ Académie Française, éd. Livet, t. II, p. 21:

« En 1676, le Roi ordonna qu’aux pièces de théâtre qui se joueroient à la cour, il y auroit six places marquées pour des Académiciens ; et lorsque MM. Charpentier, de Benserade, Rose, Furetière, Quinault et Racine, allèrent se mettre en possession de ces places, non-seulemenet il y furent installés avec honneur, mais les officers du gobelet eurent ordre de leur présenter des rafraichissements entre les actes, de même qu’aux personnes les plus qualifiés de la cour. »


5 août 1676, compromis

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, RE/C/4 [ET/C/329 ?]

Philippes Quino Marie Gourneau femme de Bezançon (succession de Jacques Bouvet ; voir le 4 février 1677 ; je n'ai pas vu le document)


29 octobre 1676, Académie Française

Registres de l'Académie Française, t. I, p. 151


19 novembre 1676, répétitions d'Isis

Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, Mélanges Colbert 299, f. 18r ; voir 28 février 1677


2 déc 1676, transport

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/XVIII/0085

Lully cède à Christophe Ballard, moyennant 1000 livres, son privilège de publier la musique et les paroles d'Isis.


4 décembre 1676, convention

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0109 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 326 (avec la date du 4 décembre 1679 et la cote CXXI/0121) :

« Marché entre Christophe Ballard et Philippe Quinault par lequel ce dernier abandonne l’impression et la vente de sa tragédie Isis, composée par ordre du Roi, pour servir de sujet à un opéra, moyennant la somme de 1.000 livres payable d’ici deux mois, sans préjudice de ce que lui doit le dit Ballard pour les tragédies de Thésée et d’Athis » [J&F]


10 décembre 1676, décès et 11 décembre 1676, inhumation

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. 12.526, copies d’actes par Beffara, f. 177v, Registre des baptemes mariages & enterremens de la paroisse de St. Merry, f. 2 (voir aussi la transcription de Buijtendorp, p. 171) :

« Pierre Philippe Quinault fils de Me Philippe Quinault, auditeur des comptes decédè [sic] rue neuve St. Méderic le 10 Xbre 1676 a eté inh. le lendemain en cette eglise ou ont assité Etienne Doirieux, son oncle & Etienne Trahay, aussi son oncle. Signé : Doyrieu, Trahay »


21 décembre 1676, quittance

Bruxelles, Bibliothèque royale Albert Ier, Mss., Ms II 7.379 ; reproduit par Couvreur, Lully, planche 6, p. 104

Quittance des Rentes de l’Hotel de Ville

Deux Sols

Je soubssigné Philippe Quinault conseiller du Roy auditeur ordinaire en sa Chambre des Comptes de Paris Confesse avoir receu de Me [blanc]

la somme de deux Cents soixante-neuf livres trois sols pour le premier quartier de l’année MDC soixante-dix-sept A cause de Mil soixante et seize livres quatorze sols de rentes constituées le septe. Septembre mil six cents trente-deux sur les Aydes dont je suis content et en quitte ledit Sieur payeur et tous autres faict a Paris ce vingt unieme jour de Decembre MDC soixante seize


23 déc 1676

    Lettre du duc de Saint-Aignan à Bussy-Rabutin, 24 déc. 1676, dans Bussy-Rabutin, Correspondance, éd. Lalanne, t. III, p. 194 : « Quinault a lu le prologue de l’opéra que nous verrons les premiers jours de l’année prochaine. On en a trouvé les vers fort beaux »

   Registres de l'Académie Française, t. I, p. 155


1676, fonctions de valet de chambre du roi

Paris, Archives Nationales, Z1a 475, f. 145r

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1677

7 janvier 1677

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

Quittance pour les Rentes sur l’Hostel de Ville

Deux Sols

« Nous soubzigné Philippe Quinault Coner du Roy Auditeur en sa Chambre des Comptes confessons avoir receu de noble homme [blanc]

la somme de deux cens livres pour le premier quartier de la presente année [MDC] soixante dix sept a cause de huit cent livres de rente a Nous Constituée par la ville de Paris le cinquiesme Jour de Janvier [MDC] soixante dix sept sur les aydes et gabelles dont nous le quittons fait a Paris ce septiesme Jour de Janvier [MDC] soixante dix sept »

[signé QUINAULT]


15 janvier 1677

Rome, Archives secrètes du Vatican, Nunziatura di Francia 155 ; cité dans La Gorce, Lully, p. 218 : « Le peu de goût qu’a madame de Montespan pour cet opéra fut tel qu’elle y assista peu de fois ; et non seulement, elle n’apprécie pas les incidents de l’intrigue, mais elle les trouve déplaisants ».


4 février 1677, transaction

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/331

Il s'agit du partage, entre Quinault et Louise Goujon d'une part et de Marie Gourneau (nièce de Jacques Bouvet) d'autre part, des portions d'une société de blanchissage de toiles créée par Jacques Bouvet et la veuve de Noel Delageniere en 1654 (RE/LXIX/1). L'acte mentionne un compromis du 5 août 1676 (voir cette date) et l'attente d'une sentence arbitrale entre les deux parties. Il mentionne aussi un transport fait par Marie Gourneau à son frère Gabriel Gourneau.


16 février 1677, reprise de Thésée

Rouen, Bibliothèque Municipale, Fonds Leber, manuscrit 5889, f. 7r :

« Dudit Sr. Dumast pour avec sa quitance dud Jour xiie. de Septembre la somme de Cinq mil deux cent cinquante trois livres xbii s pour emploier au fait de sa charge et au paiement de la despense qui a esté faite au cháu de St. Germain en laie pour trois reprńtaóns [représentations] de L opera et de Thésée pendant le mois de Fébvrier [...] »

Manuscrit 5889, 45r, 45v: paiements pour ces trois représentations à Pierre Jumelle, peintre, et au sieur de Trevoust, valet de chambre du roi, pour des pierrries.

Une entrée f. 46r mentionne quatre répétitions en janvier, sans doute pour préparer la reprise de Thésée.

Les autres sources mentionnées dans Brooks et Norman, Critical and analytical chronology, ne donnent pas le nombre de représentations, qui est précisé dans plusieurs entrées du manuscrit Leber.

Je remercie M. Pascal Denécheaux pour ces transcriptions du manuscrit Leber.


28 février 1677, dépenses

Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, Mélanges Colbert 299, f. 18r-v :

Dépenses du Trésor Royal, premier semestre 1677

2 paiements à M. Jean de la Valette Commis à l’exercice de la charge de trésorier des Menus Plaisirs

   - 4.000 lt « despenses de l’opera d’Io »

   - 10,000 lt « despenses de l’opera d’Io »

   - f. 18r-v : à Valette, 3.825 lt pour 25 « joueurs de violon ordinaires de la chambre du Roy pour avoir servy tant aux repetitions qu’aux representations de l’opera d’Io, depuis le xix Novembre 1676. Jusques et Compris le xxviii.e jour du mois de fevrier dernier faisant en tout 102 jours à raison de C Liii lt et de xxx sols par jour pour chacun »

[Thésée remplaça Isis avant la fin de cette série de représentations, probablement le 16 février 1677]


1er mars 1677, mémoires

Primi-Visconti, Mémoires, p. 103 : « Le Roi entra en campagne le 1er mars, à l’heure même où les courtisans le coryaient plongé dans les jeu, les ballets et dans de nouvelles amours. En effet, Mme de Montespan, qui avait d’abord persécuté Mme de Ludres, croyant le crédit de celle-ci définitivement perdu, l’avait rappelée auprès d’elle. Mais ce retour avait réveillé les désirs du Roi […]. »


5 avril 1677, constitution de rente

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/332


23 juin 1677, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

Quittance pour les Rentes sur l’Hostel de Ville

Deux Sols

« Je Philippe Quinault Coner du Roy et auditeur ordinaire en sa Chambre des Comptes à paris soubzsigné confesse avoir Receu de Mr. [blanc]

La somme de deux cens livres pourle second quartier de la presente année Mil Six cens soixante-dix-sept A cause de huit cens Livres de rente a moy Constituée le cinqe. avril au dit an Mil Six cens Soixante-dix-Sept sur les Aydes et Gabelles dont je suis content et quitte ledit sieur payeur et tous autres faict a paris le Vingt troise. jour de Juin [MDC] soixante-dix-sept

[signé QUINAULT]


23 juin 1677, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

« Je Philippe Quinault Coner du Roy et auditeur ordinaire en Sa Chambre des Comptes a paris soubzsigbée Confesse avoir receu de Mr. [blanc]

La somme de Cinquante Livres pour le second quartier de la presente année Mil Six Cens Soixante dix sept A cause de Deux Cens Livres de rente Constitutée le treize juillet Mil Six cens trente cinq sur les gabelles Dont je suis content et en quitte ledit Sieur payeur et tous autres faict A Paris le vingt troise Juin Mil Six Cens Soixante-dix-sept »

[signé QUINAULT]

23 juin 1677, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

Quittance pour les Rentes sur l’Hostel de Ville

Deux Sols

« Je Philippe Quinault Coner du Roy et Auditeur ordinsaire en sa Chambre des Comptes à Paris soubz signé confesse avoir receu de Mr. [blanc]

La somme de cent cinquante huict Livres quinze sols pourle second quartier de la presente année Mil Six cens soixante-dix-sept A cause de six cens trente cinq Livres de rente Constituée le xiiie Juillet [MDC] trente cinq sur les Gabelles dont je suis content et en quitte ledit sieur payeur et tous autres faict a paris le Vingt troise. Juin [MDC] soixante-dix-sept »

[signé QUINAULT]


juin-juillet 1677, Mme de Montespan

Mme de Sévigné, lettres du 11 au 28 juillet 1677


6 août 1677

Représentation des Coups de l'Amour et de la Fortune, Théâtre Guénégaud

Archives de la Comédie-Française, V. Registre des Comédiens du Roi, 1677-1678, 41-42

août 1677, reprise d'Isis à Paris

Nouveau Mercure Galant, t. VI, Lyon, Thomas Amaulry, 1677, p. 50-51


août-septembre 1677, représentations d'Alceste, Thésée, Atys

Rouen, Bibliothèque Municipale, Fonds Leber, manuscrit 5889, f. 7r, 48r

Cette source est à ajouter à celles données dans Brooks et Norman, Critical and analytical chronology.


septembre 1677, poème de Sceaux

Mercure galant d’octobre 1677, p. 129 et 139 :

« Au sortir de table, toute la Compagnie fut dans une autre Salle, où il se fit une agreable Conversation. Mr Quinault y lût un fort beau sonnet qu’il avoit fait en venant à Sceaux […]. Après la lecture de ces Vers [de Quinault et de Furetière] l’on passa de la salle où l’on estoit dans un lieu appelé le Cabinet de l’Aurore. Ce fut là que Mr Quinault récita cinq ou six cens Vers sur les Peintures de cette charmante Maison »


1677, fonctions de valet de chambre du roi

Paris, Archives Nationales, Z1a 475, f. 205v

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1678

janvier 1678, représentations de Cadmus et Hermione, Alceste, Thésée, Atys

Rouen, Bibliothèque Municipale, Fonds Leber, manuscrit 5889, f. 8r, 43r ,49v

Cette source est à ajouter à celles données dans Brooks et Norman, Critical and analytical chronology.


1678, paiement

Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, Mélanges Colbert 301, f. 216v :

« Au Sr. Quinault auditeur de la chambre des comptes la somme de trois mil livres que sa majesté luy a accordée en consideration du soin quil a pris d’instruire les acteurs et actrisses pendant les repetitions des Opera d’Alceste et de Cadmus qui ont esté representez devant sa majesté »


juillet-décembre 1678, Chambre des Comptes

Nicolas Besongne, L'État de la France, 1674, 2 vol. ; vol. II, p. 404. Consultable en ligne sur le cite du Centre de recherche du château de Versailles.


31 octobre 1678, Académie Française

   (Les Registres donnent la date du 30, mais une note de l'édition de 1895 la corrige, selon le Mercure.)

Registres de l'Académie Française, t. I, p. 195

Séance de l'Académie Française, avec un discours de l’abbé Colbert, fils du ministre. Plusieurs Académiciens ont lu des pièces de Prose ou de Poésie, « presque toutes à la louange du Roy ».

Mercure galant, novembre 1678, p. 176 (pour le texte complet, voir la page Mercure) :

« Mr Quinaut lût ensuite deux petits Ouvrages de Vers. Il y en avoit un sur la modestie de M. Colbert [le ministre]… le second Ouvrage de Mr Quinault étoit tout entier à l’avantage de Mr l’Abbé Colbert, sur ce que dans le bel âge il avoit uny les lettres au profond sçavoir. »


15 deçembre 1678, quittance

Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, Rothschild A. XVII. 727 ; transcription aimablement fournie par M. Jérôme de la Gorce :

« Nous Philippes Quinault, Coner. du Roy et auditeur ordinaire en sa Chambre des Comptes à Paris soubsigné confessons avoir receu de Mr. [blanc] La Somme de Cinquante livres pour le premier quartier de l’année mil six cens soixante dix neuf à cause de deux cens livres de rente constituée le xiiie. Juillet 1635 sur les gabelles, et dont nous quittons led. sieur payeur et tous autres. faict à Paris le xve. de décembre [MDC] soixante dix huit. »

[signé] Quinault

1679

1er juin 1679, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

Quittance pour les Rentes sur l’Hostel de Ville

Deux Sols

« Je Philippe Quinaud Coner Du Roy Auditeur ordinsaire en sa Chambre des Comptes à Paris soubz signé confesse avoir receu de noble homme Mr. [blanc]

reçu Cent six livres onze sols neuf deniers pour le second quartier de mil six cens soixante dixneuf a cause de quatre cens vingt six livres sept sols de rente constituée le 30 avril 1633 sur les Aydes dont je quitte led Sieur payeur et tous autres Faict a Paris le premier jour de Juin Mil six cens soixante dixneuf »

[signé QUINAULT]


24 juin 1679, préparation de Proserpine

Lettre du duc de Saint-Aignan à Bussy-Rabutin, de Saint-Germain-en-Laye, dans Bussy-Rabutin, Correspondance, éd. Lalanne, t. IV, p. 395 : « On prépare un opéra qui se nommera le Ravissement de Proserpine, mais ce ne sera que pour cet hiver. »


fin juin 1679, constitution de rente

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/341


27 juillet 1679,  quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0121 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 326 (J&F ont deux entrées pour un acte : je donne ici le résumé de cet acte.)

Philippe Quinault confesse avoir receu de Gédéon Du Metz, Garde du Trésor, la somme de 11.011 livres 2 sols 6 deniers, savoir 4.200 livres de remboursement de pareille somme pour jouir de trois quartiers de 400 livres d'augmentations de Gages, et 6.820 livres 2 sols 6 deniers pour le remboursement de semblable somme pour jouir de trois quartiers de 648 livres 13 sols 6 deniers d’augmentation de gages.


31 octobre 1679, annonce de Proserpine »

Le Mercure galant, octobre 1679, p. 224-225, 351 :

« Il [Bellérophon, de Th. Corneille et Lully] y doit estre chanté par sa Musique, & faire le divertissement de la Cour pendant tout le Carnaval, alternativement avec l'Opéra nouveau de Mr Quinaut, qui est en possession de faire les Opéra pour Sa Majesté. Le sujet de ce dernier est l'Enlevement de Proserpine. Mr Lully qui y travaille, n'ayant pû par cette raison en faire un pour le Public, en remet deux anciens qui paroistront cet Hyver. Ce sont Thésée & Cadmus. »


14 décembre 1679, reconnaissance et transport

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/XVIII/92

Christophe Ballard reconnaît avoir reçu de Philippe Quinault une copie de la tragédie de Proserpine composée par ordre du roi ; Quinault lui transporte son privilège pour l’impression et la vente de ce livret, moyennant 1.000 livres

[Je remercie Laurent Guillo de m'avoir signalé cet acte.]

Quinault « luy a [...] remis en mains une copie de la tragedie de Proserpine composée par ordre du roi par led. sieur Quinault pour servir de sujet a l’opera qui doit [tache ; pas clair] incessamment representer pour le divertissement de Sa Majesté [...] ».


27 déc. 1679, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

Quittance pour les Rentes sur l’Hostel de Ville

Deux Sols

« Nous Philippe Quinaud Coner Du Roy Auditeur ordre en sa Chambre des Comptes à Paris soubz signé confesse avoir receu de noble homme Mr. [blanc]

la somme de vingt cinq livres premier quartier mil six cens quatre vingt a cause de cent livres de rente constituée le xxiiie avril 1629 sur le sel dont nous quittons led Sieur payeur et tous autres Faict a paris le xxviie Decembre mil six cens soixante dixneuf »

[signé QUINAULT]

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1680

27 janvier 1680, cession

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/XCVI/0117


janvier 1680, jetons

Mercure galant, janvier 1680, Paris, p. 30-32


juillet-décembre 1680, Chambre des Comptes

Nicolas Besongne, L'État de la France, 1680, 2 vol. ; vol. II, p. 645.


3 juillet 1680, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

Quittance pour les Rentes sur l’Hostel de Ville

Deux Sols

« Nous Philippe Quinault Coner du Roy auditeur ordinsaire en sa Chambre des Comptes à Paris soubzsigné confesse avoir receu de Mr. [blanc]

la somme de vingt cinq livres second quartier mil six cens quatre vingt a cause de cent livres de rente constituée le xxiiie avril 1629 sur les gabelles dont nous quittons ledit sieur payeur et tous autres Faict a paris le troisiesme jour de Juillet mil six cens quatre vingt »

[signé QUINAULT]


23 août 1680, Quinault dispose ses pièces à la Comédie-Française

Registre de La Grange, après un document daté du 24 aôut (Paris, Claye, 1876, p. 241)


16 décembre 1680, répétitions du Triomphe de l'Amour

Paris, Archives Nationales, O1 2984 : Cordier, « Mémoire du pain, du vin, des verres et des bouteilles qui ont été fournis aux répétitions du ballet du Triomphe de l’Amour » (manuscrit)


26 décembre 1680, traité

Paris, BnF, Département de la Musique, LA-LULLY JEAN BAPTISTE-8. Document appartenant au baron Feuillet de Conches, transcrit par É. Charavay, « Jean-Baptiste Lully », Revue des documents historiques, numéro 2, 1875, p. 113-115 :

    « Furent presns Mre Jean Baptiste Lully, escuier, compositeur de la musicque de la Chambre du Roy, demeurant rue Ste Anne, parroisse St Roch, d'une part, Monsr Me Philippes Quinault, conseiller du Roy, auditeur ordinaire en sa chambre des Comptes, demeurant isle Nostre Dame, rue et parroisse St Louis, d'autre part, et sieur Christophle Ballard, seul imprimeur du Roy pour la musicque, demeurant rue St Jean de Beauvais, parroisse St Estienne du Mont, encores d'autre part, lesquelles parties ont fait entr'elles, sont convenues de ce qui ensuit :

    C'est à scavoir que le dit Ballard imprimera à l'exclusion de tous autres le ballet du Roy intitulé le triomphe de l'amour qui se doit représenter incessamment devant Sa Majesté, dont le sujet et les vers ont esté faits par le dit sr Quinault, et la musicque composée par le dit sr Lully, laquelle impression sera in-quarto à l'ordinaire conformément à l'impression des opera. A l'effect de laquelle impression le dit sr Lully subroge le dit Ballard en son privilege qui luy a esté accordé par lettres patentes de Sa Majesté du mois de septembre MVIC soixante douze et pour le tems qui reste de celuy y porté, laquelle subrogation le dit sr Quinault a aussy consentye à son esgard. Pour la despence de laquelle impression sera paié au dit Ballard par les dits srs Lully et Quinault et chacun par tiers, scavoir pour chacune rame de papier blanc, cinq livres, pour l'impression et composition d'icelle musicque trois livres, aussy pour chacune des dites rames et pour la relieure en papier blanc six deniers pour chacun livre, et à l’esgard de la relieure en papier marbré à l'ordinaire huit deniers pour chacun livre, et quant aux livres où il y aura du ruban le dit ruban sera fourny par toutes les dites parties, chacun par tiers. Et contriburont sur ce pied à toutes les dites despences, scavoir un tiers par le dit sr Lully, autre tiers par le dit sr Quinault, et pour l'autre tiers demeurera confus en la personne du dit Ballard. Comme aussy recevront et partageront esgalement et par tiers à leur proffit tout ce qui proviendra de la vente et débit des dits livres, tant chez le Roy qu'en l'accademye du dit sr Lully, boutique du dit Ballard et autre lieux, suivant le prix, sçavoir chez le Roy suivant ce qui en sera réglé, et en l'accademye, boutique dudit sr Ballard et autres lieux, sur le pied de trente sols pour chacun livre, sans qu'il en puisse estre vendu et débité aucuns de l'impression du dit Ballard qu'ils ne soient paraphez du dit sr Lully ou de quelqu'autre par luy commis à cet effect, soubz la peine portée au dit privilège du dit sr Lully, à laquelle le dit Ballard s'est soubzmis par ces présentes.

   Quant à la musicque tant du susdit ballet de Triomphe de l'amour que de tous les opera et ballets, elle sera pareillement imprimée par le dit sr Ballard à l'exclusion de tous autres, à quoy il s'oblige mesmes par les présentes, pour le prix et somme à l'esgard de chacune feuille, caractère, moienne musicque en partition in-folio de huit livres pour sept cens cinquante exemplaires dont le dit sr Ballard sera tenu fournir de chacun sept cens cinquante exemplaires parfaits ès-mains du dit Lully. Et où il s'en trouveroit de l'impression dudit sr Ballard vendus et debitez sans estre paraphez comme il est devant dit ledit Ballard encourera la peine portée par ledit privilege dudit sr Lully, eslizans lesdites parties leurs domiciles irrévocables pour l'exécution des présentes et dépendances ès-maisons où elles sont demeurantes devant déclarées, ausquels lieux, etc. Fait et passé en la maison dudit sr Lully l'an MVIC quatre vingt le vingt sixiesme jour de décembre avant midy. »

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1681

22 janvier 1681, représentation de La Mère coquette

Bibliothèque de la Comédie-Française, fichier « Voyages à la cour » ; Elizabeth Charlotte, duchesse d'Orléans, Correspondance, voir Brooks and Yarrow, Dramatic Criticism, p. 90


janvier (?) 1681, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

Quittance pour les Rentes sur l’Hostel de Ville

Deux Sols

« Je soubzsigné Philippe Quinault Coner Du Roy Auditeur ordinaire en sa Chambre des Comptes à Paris confesse avoir receu de Mr. [blanc]

la somme de cent quarante cinq livres cinq sols dix deniers pour le premier quartier de [MDC] quatre vingt un a cause de V C iiii xx 1 lt x d. [581 livres 10 deniers] de rente constituée le dernier janvier 1636 sur les aydes et gabelles sel dont je quitte led Sr payeur et tous autres Fait a Paris ce [blanc] [MDC] quatre vingt un »

[signé QUINAULT]

[Les autres quittances signées par Quinault pour le premier quartier datent de la fin de décembre ou du début de janvier.]

janvier 1681, jetons

Mercure galant, janvier 1681, Paris, p. 313, 319-320 [pagination erronée pour 311, 317-318]


22 mai 1681, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0131 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 327 :

« Quittance par Philippe Quinault à Gédéon Du Metz d’une somme de 19.362 livres 8 sols 9 deniers pour rachat d’une rente de 2.581 livres 13 sols 2 deniers » [J&F]


1er août 1681, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0132 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 327 :

« Quittance par Philippe Quinault et Louise Goujon à Gédéon Du Metz de 750 livres pour rachat de 100 livres de rente sur les Aides et Gabelles » [J&F]


14 août 1681, constitution

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0132 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 327 :

« Constitution au profit de Philippe Quinault d’une rente de 850 livres au principal de 17.000 livres à prendre sur les Aides et Gabelles » [J&F]


novembre 1681, préparation de Persée

Le Mercure galant, novembre 1681, p. 319-320 :

« Mr de Lully travaille à l'Opéra de Persée & d'Andromede, qu'il donnera au Public incontinent apres Pasques. Il est de la composition de Mr Quinaut. C'est tout dire en matiere d'Opéra. »


29 novembre 1681, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0133 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 327 :

« Quittance par Philippe Quinault au garde du Trésor royal de 710 livres, pour le remboursement de 100 livres de rente sur les Gabelles » [J&F]


29 novembre 1681, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0133 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 327 :

« Quittance par Philippe Quinault au garde du Trésor royal de 2.951 livres 5 sols, pour le remboursement de 393 livres 10 sols de rente sur les Gabelles » [J&F]


1er décembre 1681, répétitions et représentations d’Atys

Paris, Archives Nationales, Reg. E. 11, 474 (cote ancienne) ; résumé dans Jal., p. 1029 :

« […] l’opéra d’Athis fut répété 16 fois et joué 11 fois, du 1er déc. 1681 au 9 fév. 1682, à St-Germain-en-Laye »

Paris, Archives Nationales, Fonds Le Peletier, Archives Rosanbo 259AP/38, f. 182v, 16 janvier 1683 :

« […] xvi. repetitions et xi. representations de l'Opera d'Atys á St Germain en 1682 »

   Une autre entrée, datée du même jour, mentionne 19.000 livres ordonnés le 30 décembre 1681 pour Atys

   Une entrée datée le 12 septembre 1684 mentionne 1021 livres 10 sols pour le "parfait païement des depenses faites en 1681. pour l'opéra d'Athis et Comedies du Bourgeois Gentilhomme et de Pourceaugnac"


26 décembre 1681, témoignage

Paris, Archives Nationales, V2, 35 :

Quinault « connoît [Lully] depuis de plus de vingt années pour une personne d'honneur et de très bonnes mœurs ».

Transcription de Campardon, L’Académie royale de musique au XVIIIe siecle, t. II, p. 147 :

« Messire Philippe Quinault, conseiller du Roi, auditeur en sa chambre des Comptes, âgé de 45 ans ou environ, après le serment accoutumé, a dit n'être parent ni allié dudit sieur Lulli et qu'il le connoît depuis plus de vingt années pour une personne d'honneur et de très-bonnes mœurs, dont le mérite extraordinaire lui a attiré l'estime de toutes les nations et particulièrement la bien-veillance du Roi qui lui en a donné des marques éclatantes en plusieurs occasions jusqu'à l'avoir voulu anoblir et sa postérité par des lettres particulières ; mais qu'étant persuadé que la charge de secrétaire du Roi en a toutes les prérogatives d'une manière plus avantageuse, Sa Majesté lui a accordé son agrément pour s'en faire pourvoir, et sait que Monseigneur le Chancelier l'a dit aussi publiquement, comme aussi que ledit sieur Lulli fait profession de la religion catholique, apostolique et romaine pour avoir assisté plusieurs fois à la sainte messe et qu'il le croit capable de s'acquitter de tous les emplois où il voudra s'appliquer.

Signé : QUINAULT »


1681, lecture d'une ode d'Horace dans l'Académie Française

Boscheron, Vie manuscrite, p. 38


1681, Devise latine pour le Trésor Royal 

Boscheron, Vie manuscrite, p. 38


1681, Boffrand chez Quinault

Jörg Garms, « Vie de Boffrand », dans Michel Gallet et Jörg Garms, Germain Boffrand, 1667-1754, Paris, Herscher, 1986, p. 22-140, p. 22-23


1681, Quinault reçoit 4000 livres du roi

Lettre de Quinault au Roi, 1684

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1682

5 janvier 1682, constitution

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/135 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 327 [J&F donnent C/135] :

« Constitution au profit de Philippe Quinault d’une rente de 200 livres à prendre sur les Aides et Gabelles, moyennant 4.400 livres. » [J&F]


5 janvier 1682, Atys

Gazette de France, 10 janvier 1682 :

[l'ambassadeur du Maroc « fut condüit à la sale des Ballets & vit l'Opera d'Atis, qu'on représentoit devant Sa Majesté »

Le Mercure galant, janvier 1682, p. 278-282 (voir la page Mercure)

Paris, Archives Nationales, Fonds Rosanbo, 259 AP 38, f. 182v, 16 janvier 1683

« [...] xvi repetitions et xi representations de l'opera d'Atys a St. Germain en 1682 »


janvier 1682, entre le 13 et le 16, compliment

Lettre de Bussy-Rabutin au duc de Saint-Aignan, 10 avril 1682, dans Bussy-Rabutin, Correspondance, éd. Lalanne, t. V, p. 300 :

du 13 au 16 janvier il reçut 100 visites « et entre autres l’Académie me députa Charpentier et Quinault pour me complimenter sur mon rappel à la cour. »


20 janvier 1682, quittance

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

Quittance pour les Rentes sur l’Hostel de Ville

Deux Sols

« Je soubzsigné Philippe Quinault Coner du Roy Auditeur en sa Chambre des Comptes confesse avoir receu de Mr. [blanc]

La somme de cent dix livres pour les six derniers mois de l’année [MDC] quatre vingt un, a cause de ii C. xx. lt. de rente constitutée le cinquiesme jour de Janvier [MDC] quatre vingt deux sur les aydes et gabelles dont je quitte led. Sr payeur et tous autres Fait a Paris ce vingtiesme jour de Janvier mil six ces quatre vingt deux »

[signé QUINAULT]


janvier 1682, jetons

Mercure galant, janvier 1682, Paris, p. 63-64


9 mars 1682, deux remboursements

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/354


7 avril 1682, constitution de rente de 300 livres

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, RE/C/4

Voir le 7 avril 1684


7 avril 1682, constitution de rente de 800 livres

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, RE/C/4

Voir le 7 juillet 1684


9 juin 1682

Registres paroissaux, Église Saint-Louis-en-lÍle, Paris, 1682, numéro 9, p. 33 ; résumé dans Jal, p. 732 :

« Ce fut le 9 juin 1682, qu’en la chapelle de St-Frambourg du village d’Ivry-sur-Seine, fut bénie l’union des deux jeunes époux, en présence de Nicolas Lambert, père du marié, de Claude de l’Aubespine, Marquis de Verderonne… L’acte que j’ai trouvé est signé ‘Lambert de Thorigny, MM. Bontemps, Lambert, A. Bontemps, Laubespine, H. Daligre, Lambert de Vermont, Quinault (c’est le poète Philippe Quinault)’ » [Jal]

Le contrat de mariage, daté du 8 juin, est aux Archives Nationales, ET/LXXXVIII/257 ; Quinault ne figure ni dans la liste de personnes présentes ni parmi les signataires.


juillet-décembre 1682, Chambre des Comptes

Nicolas Besongne, L'État de la France, 1674, 2 vol. ; vol. II, p. 451. Consultable en ligne sur le cite du Centre de recherche du château de Versailles.

1682, Devise latine pour le Trésor Royal

Boscheron, Vie manuscrite, p. 38


1682, Quinault reçoit 1000 écus de Lully pour Persée

Lettre de Quinault au Roi, 1684


1682, représentation des Coups de l'Amour et de la Fortune

Sujet des agremens de la comedie des Coups de l’Amour et de la Fortune. Ornée de Musique, de Dances, & de Machines. Representée par la Troupe des Comediens de Monseigneur le Dauphin, établie à Roüen, Rouen, Laurent Maurry, 1682 :

« Peu de gens ignorent que c’est une Piéce partie de la plume de l’illustre Mr Quinault. […] nous ne voulons point vous la falsifier de peur de lui ôter ses graces, & la dépoüiller de la gloire qu’elle a d’être un des plus considerables chef-d’œuvres de ce fameux Poéte de nôtre Siécle. Nous nous sommes mêmes attachez à prendre les Agrémens, dont nous l’avons revétuë, dans la même source [de textes chantés de Quinault] [...]. Voici donc en peu de mots comme nous esperons avoir l' honneur de vous la representer. »

[transcription du texte complet]


1682, noviciat de Geneviève Quinault

Lettre circulaire de 1735, Monastère de la Visitation à Montargis, p. 19-21

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1683

janvier 1683, jetons

Mercure galant, janvier 1683, Paris, p. 259-265


février 1683, Madrigal

Mercure galant, février 1683, Paris, p. 253-254


début 1683, don du roi

Nouvelles extraordinaires, 16 mars 1683, p. [3], "De Paris le 9 mars". Voir aussi Correspondances politiques adressées à Chr. Guntzer, éd. R. Reuss, Paris, Fischbacher, 1890, p, 48.

« Le roy a donné à Monsr. Quinault 20.000 livres pour recompense de ses services, & Mess. Racine & de Preaux en ont eu 10.000 chacun pour un petit Opera qu’ils ont fait en trois jours, & qui a esté un des divertissemens de la Cour pendant le Carneval.»


juin 1683, Mercure galant, p. 101-102

  L'air gravé inséré entre les pages 102 et 103.

« Cet Air est le charme de tout Paris. Il n´y a personne qui ne le chante, & comme il pourroit estre aller jusqu´à vous mal noté, je vous ay recouvré une Copie correcte que je vous envoye. »


juillet-décembre 1683, Chambre des Comptes

Nicolas Besongne, L'État de la France, 1674, 2 vol. ; vol. II, p. 462. Consultable en ligne sur le cite du Centre de recherche du château de Versailles.


25 août 1683, Académie Française

Registres de l'Académie Française, t. I, p. 211

« Le reste de la seance a esté employé à la lecture que Mrs Boyer, Quinaut, Perraut et Benserade ont fait de divers ouvrages de Poesie avec une extrême satisfaction de toute l’assistance. »


septembre 1683, Quinault à Fontainebleau

Histoire de l’académie royale des inscriptions et belles lettres, Tome I, Paris, Imprimerie Royale, 1736, p. 5

« M. Charpentier & M. Quinault arrivèrent le lendemain à Fontainebleau, & se présentérent à M. de Louvois, qui leur demanda d'abord des nouvelles de la petite Académie, & de combien de personnes elle estoit composée. [...] »

     Voir aussi les Mémoires de Ch. Perrault et les histoires de la Petite Académie par De Boze et par Fabre (surtout p. 452-456)


15 septembre 1683, validation de quittance

Paris, Archives Nationales, O1 27, fol. 272v

« Validation de quittances des finances en faveur de Philippes Quinault auditeur des comptes en vertu de [caché par la reliure] du conseil a Fontainebleau au mois d’aoust 1683 Lettres de don de l’achapt du feu Sr de Coaslan en Bretagne pour Monsieur le Comte de Lorge mareschal de France capitaine d’une Compagnie des gardes du corps a Fontainebleau le 15e. 7bre 1683 »


26 octobre 1683, service solennel

Les Registres de l’Académie Françoise, 1672-1793, Paris, Firmin-Didot, 1895, 6 septembre et 26 octobre 1683, t., I, p. 213-216

Le Mercure galant, mai 1684, p. 64

Pellisson et d’Olivet, Histoire de l’ Académie Française, éd. Livet, t. II, p. 176 :

« A sa mort, l’Académie voulant faire pour lui [Colbert] au-delà de ce qu’elle fait pour tout Académicien, eût souhaité que son oraison funèbre fût prononcée dans l’église des Billettes, le jour du service, par quelqu’un de la Compagnie. Mais ceux des Académiciens qui étoient dans les ordres avoient été retenus pour l’oraison funèbre de la Reine. Ainsi ne pouvant rendre à M. Colbert ce dernier devoir dans un lieu sacré, on tint au Louvre une séance extraordinaire, où ses louanges furent célébrées en vers par M. Quinault, et en prose par M. l’abbé Tallemant. »

A l’exception des noms de Quinault et de Tallemant, ces informations se trouvent dans le registre du 6 septembre 1683. On y lit aussi « il a esté arresté qu’en tous cas le jour du service qu’on feroit pour luy [Colbert] on tiendroit une seance publique qui seroit employée toute entière à célébrer sa mémoire […]. »

    On lit dans le registre du 26 octobre 1683 que la séance publique dut être remise : « Mr l’abbé Tellemant le jeune qui s’estoit chargé de prononcer l’Éloge de Mr colbert l’aprésdinée de son service dans la séance publique qui devoit estre tenue ce jour là pour cet effet, suivant la déliberation du 6e septembre, a tesmoigné que son indisposition le luy permettoit pas de le pouvoir faire ce jour là, on est demeuré d’accord que cette fonction seroit remise au jour que l’on recevroit publiquement dans l’Académie celuy dont la Compagnie feroit choix pour remplir la place de Mr Colbert. »

    On apprend dans Le Mercure galant de mai 1684, p. 64, que Quinault lut son « Poème de Sceaux » lors de la réception de La Fontaine.


26 décembre 1683, création d'une rente viagère

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0368

Cet acte du 15 juillet 1684 (vide infra), qui crée une pension pour les trois filles de Quinault, mentionne cette rente pour Geneviève.

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXV/222

L'inventaire après décès de Charles Le Brun, époux de Marie-Louise Quinault, décrit une liasse de 16 pièces « qui sont actes, et quittances concernantes la Creation de cinquante livres de rente Viagere faite par lesdits defunts sieur, et dame Quinault au profit de Genevieve Quinault leur fille Religieuse [...] ».


1683, fonctions de valet de chambre du roi

Paris, Archives Nationales, Z1a 475, f. 286v


1683, Laclos succède à Quinault comme valet de chambre

Paris, Archives Nationales, Z1a 475, f. 337r


1683, paiement pour des représentation d’Atys

Paris, Archives Nationales, Reg. E. 11, 474 (cote ancienne) ; résumé dans Jal, p. 1029 :

Quinault reçoit « Dud. Sr de Bartillat la somme de 1.012 l. 10 s., pour le parfaict payement de l’opéra d’Athis et du Bourgeois-Gentilhomme ; an. 1683 ». [Jal]


1683, noviciat des filles de Quinault

Lettre circulaire de 1735, Monastère de la Visitation à Montargis, p. 19-21

Année Sainte des religieuses de la Visitation Sainte-Marie, Tome II, février,  Annecy, Charles Burdet, 1867, p. 499

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1684

22 janvier 1684, obligation

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXIV/0198 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 327 :

« Obligation par Pierre Aulde, ci-devant écuyer, conseiller et secrétaire du Roi, maison et couronne de France et de ses finances, prisonnier ès prisons du Petit-Châtelet, procureur de Marie Boynard, sa femme, envers Philippe Quinault, d’une somme de 1.100 livres qui servira à un accommodement qu’il est en train de conclure avec Jean Martin, bourgeois de Paris » [J&F]


mars 1684, parodies d'Amadis et préparation de Roland

Pierre Bayle, Nouvelles de la République des Lettres, mars 1684, p. 205

« On écrit de Paris que la Troupe de l’Hôtel de Bourgogne, qui est celle des Comediens Italiens représente une Comedie très-divertissante, & qui attire une foule extraordinaire. Elle s’intitule Arlequin Empereur dans le Monde de la Lune. C’est, dit-on, une Satyre de l’Opera d’Amadis, & on ajoute qu’on doit representer incessamment, dans le même Hôtel, Amadis Cuisinier, parce que celui qui fait le personnage d’Amadis dans l’Opéra a été Cuisinier. Ces nouvelles ne sont pas trop apparentes, car comme on sçait que le Roi lui-même a donné le sujet de l’Opera d’Amadis, qui oseroit en faire des railleries si publiques ? On travaille à un nouvel Opera dont Roland le furieux fera le sujet, & c’est encore le Roi qui a choisi, & marqué cette matière à M. Quinaut, & à M. Lully. Ce Monarque n’a point voulu que l’Opera d’Amadis fût representé à la Cour, à cause du deuil de la reine. On louë fort les paroles, les Machines & les Airs de cet Opera. On voit au commencement quelques Vers de M. de La Fontaine à la loüange de sa Majesté. »


7 avril 1684, remboursement

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/366

Quinault confesse avoir reçu « de sa Majesté la somme de six mil livres pour le remboursement de son principal rachapt extinction amortissement de trois cent livres de rente constituez au denier vingt par Mrs les prevost des marchands et echevins de Paris audit Sieur Quinaultt sur les aydes et gabelles par contrat passé pardevant Lange et Levesque l’un des notaires soubsignez le sept avril mil six cent quatre vingt deux ».

    Quinault a probablement pu racheter cette rente, sans intérêts ni arrérages, parce qu'il avait été obligé de payer 8.424 livres pour les augmentations de gages créées dans un édit d'octobre 1683 ; voir la quittance du 30 avril 1684. Il aura un autre remboursement, de 16.000 livres, le 7 juillet 1684 (qv).


30 avril 1684, quittance de finance

Paris, Archives Nationales, Minutier central, ET/C/0372

Cette quittance est décrite dans le contrat de mariage de Marie-Louise Quinault en 1685 : « [...] ainsy qu’il est porté en la quittance de finance de la somme de huit mil quatre cent vingt quatre livres expediée au nom dudit Sieur Quinault du trente avril mil neuf cent quatre vingt quatre signée Testu controlée le trois May audit an ». Il s'agit de la somme que Quinault dut payer pour avoir des augmentations de gages de 468 livres par an, au denier 18.


2 mai 1684, constitution

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/367

Mentionnée dans le contrat de mariage de Marie-Louise Quinault, septembre 1685


15 mai 1684, constitution

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0149 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 327 :

« Constitution d’une rente de 440 livres, au principal de 7.920 livres, sur les Aides et les Gabelles, au profit de Philippe Quinault. » [J&F]


juillet-décembre 1684, Chambre des Comptes

Nicolas Besongne, L'État de la France, 1674, 2 vol. ; vol. II, p. 477. Consultable en ligne sur le cite du Centre de recherche du château de Versailles.


4 juillet 1684, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXIV/0198 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 327 :

« Quittance par Philippe Quinault à Marie Boynard de la dite somme de 1.100 livres [à la suite de l’obligation du 22 janvier 1684 » [J&F]


7 juillet 1684, remboursement

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/368

Voir le 7 avril 1684


15 juillet 1684, création de pension

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0368 [Je remercie William Brooks de son aide précieuse avec cette transcription.]

« 15 Juillet 1684                            Creation de pension

Grosse

Furent presents Mons.r M.e Philippe Quinault Con.er du Roy auditeur ordinaire en la chambre des comptes et dame Louise Goujon son espouze qu’il autorize demeurant a Paris en l’isle Nostre Dame paroisse St. Louis, Lesquels desirant faire connoistre la continuation de leur amitié a sœurs Geneviefve Quinault dite Sœur Genevievve Marie Augustine, Margueritte Quinault dite Sœur Louise Margueritte, et Charlotte Quinault dite Sœur Charlotte Angelique leurs filles Religieuses au couvent de la Visitation a Montargis, et leur donner un petit secours particulier pour leurs menus besoins, ils ont par les presentes accordé assis et assigné a leursdites filles Religieuses (les no.res soubsignez stipullant et acceptant pour elles) a chacunne cinquante livres de rente ou pension viagere par an qui est pour les trois par an cent cinquante livres, et succederont l’une a l’autre au total d’icelles, payables par lesdits S.r et dame Quinault et leurs hoirs et ayant cause a leursdites filles Religieuses et a la survivante seur leurs quittances ou celles de la dame superieure ou oeconome dudit couvent chacun an, a commencer du premier jour du present mois, et en la premiere année[.] Le paiement se fera au premier Juillet de l’année prochaine, Et continuer de la en avant la vie durant de leursdites filles Et de la survivante d’icelles, mesmes veulent et entendent que la rente viagere de

/p. 2/

cinquante livres par an qu’ils ont desja donnée a ladite dame Geneviefve Quinault par acte du vingt six decembre dernier soit continuée et payée apres son deceds auxdites dames Margueritte et Charlotte Quinault ses sœurs et a la survivante seur leurs quittances ou celles de ladite dame superieure ou econome et seront les arrerages desdites pensions viageres employez pour leurs menus besoins particuliers par l’advis de ladite dame Quinault leur mere, et apres son deceds par l’advis de de ses autres enfants qui sera du monde, ou de la plus proche parent d’icelles, touttesfois avec l’agrement et approbation de Madame la Superieure dudit couvent, lesquelles pensions suivront lesdites dames Religieuses leurs filles aux autres couvents ou elles pouront estre envoyées par obediance ou autrement Et estre les arrerages touchez par icelles ou la dame Superieure ou oeconome du Couvent ou elles seront, Au payement desquelles lesdits S.r et dame Quinault ont obligé et hypotecqué sollidairement tous leurs biens presens et a venir, Et demeureront Icelles pensions esteintes des l’instant du deceds de la survivante desdites dames Religieuses leurs filles promettants et obligeants lesdits

/p. 3/

S.r et dame Quinault sollidairement l’un pour l’autre sans division ni discution et renoncans aux benefices et exceptions desdits droits Fait et passé a Paris en estude des no.res soubz.ez l’an mil six cent quatre vingt quatre le quinzieme jour de juillet avant midy et ont signé

Quinault [paraphe]               L Goujon

Taboüe [Taboué] [paraphe]          Levesque [paraphe]


4 août 1684, constitution

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/CXXI/0151 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 327 :

« Constitution sur les Aides et les Gabelles, au profit de Philippe Quinault, d’une rente de 1.770 livres, au principal de 30.600 livres » [J&F]

[voir la quittance du 1er avril 1693, signée par L. Goujon pour 800 livres reçus pour le premier semestre 1693]


19 octobre 1684

Paris, Archives Nationales, O1 28, fol. 374 :

« Retenue de Valet de chambre du Roy pour Louis Le Moyne sur la démission de Philbert Rulauld dud. jour »


29 novembre 1684, lecture de Roland

Dangeau, Mémoires, t. I, p. 75


1684, Quinault reçoit 1000 écus de Lully pour Amadis

Lettre de Quinault au Roi, 1684


1684, gratification

Paris, Archives Nationales, O*1 2155, f. 125r

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1685

22 janvier 1685, présence à l'Académie Française

Pellisson et d’Olivet, Histoire de l’ Académie Française, éd. Livet, t. II, p. 42, n. 1

   Quinault est mentionné dans la lettre de l'abbé Tallemant qui résume l'affaire du dictionnaire de Furetière :

Mercure Galant, mai 1688, p. 269-271 ; Asselineau, éd., Factums de Furetière, Paris, 1859, t. II, p. 354-356


30 janvier 1685, gratification

Paris, Archives Nationales, G7 989


31 mars 1685, représentation de Bellérophon

Bibliothèque de la Comédie-Française, fichier « Voyages à la cour » ; Elizabeth Charlotte, duchesse d'Orléans, Correspondance, voir Brooks and Yarrow, Dramatic Criticism, p. 110


16 mai 1685, projets d’opéra

Dangeau, Mémoires, t. I, p. 172-173 :

« Quinault apporta au Roi chez Madame de Montespan 3 livres d’Opéra pour cet hiver. L’un était Malaric fils d’Hercule, le second Céphale et Procris, le troisième Armide et Renaud. Le Roi les trouva tous trois à son gré et choisit celui d’Armide. »


16 juin 1685, gratification

Paris, Archives Nationales, G7 989


27 août 1685, lecture du Temple de la paix

Dangeau, Mémoires, t. I, p. 212


9 sept 1685 (certaines signatures le 23 et le 27 août), mariage

Voir la page consacrée à ce mariage, mais aussi :

Paris, Archives Nationales, Insinuation, Y 248, fo 296v

Paris, Archives Nationales, Minutier central, ET/C/0372

   Transcription partielle

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. 12.526, copies d’actes par Beffara, f. 76r-v ; Registre des baptemes mariages & enterremens de la paroisse de St Louis en l’Ile Notre Dame a Paris 1685, f. 48 (dans Buijtendorp, p. 171-172) :

« Le neufvieme 7.bre 1685 apres la publication de 3 Bans faite tant dans cette eglise que dans celle de St. Nicolas du Chardonnet comme il appert par le certificat de M. Coquelin curé de ladite paroisse. Vue la pemission de mgr l’archevesque en date du 22 du mois d’aoust dernier de fiancer & marier le même jour les fiançailles faites le tout sans aucun empechement, ont été conjoints en mariage en face de notre mere Ste église & par paroles de present M.r M.e Charles Lebrun conseiller du roi auditeur en la chambre des comptes fils de feu Nicolas Le Brun peintre ordinaire du Roi & de damoiselle Jeanne Humbelot ses pere & mere de ladite paroisse St. Nicolas du Chardonnet d’une part & Damoiselle Marie Louise Quinault, fille de M.r M.e Philippe Quinault conseiller du roi en sa chambre des comptes & de dame Louise Goujon ses pere & mere de cette paroisse d’autre part, en présence de M. Charles Le Brun ecuyer premier peintre du roi & M.r Jean Baptiste , suclpteur ordin.re du roi et de M.r M.e Philippe Quinault conseilleur du roi auditeur en sa chambre des comptes & dame Louise Goujon mere de la mariée. M. Jean Belleavoine ecuyer conseiller secretaire du Roi. M. Jean Dufresne ecuyer seigneur d’Aubigny & autres lieux conseiller du roi president tresorier general de France & Madame Susanne Butay epouse de M. Le Brun qui ont signé.

Signé Le Brun, Le Brun, M. L. Quinault, Quinault, L. Goujon, A. Quinault, G. Goujon, M. Goujon, Baptiste Tubi, Bellavoine, Dufresne, Suzanne Butay, François Verdier, Boynard, L. Doyrieu, G. Boffrand, Jean Lefebre. »

   La signature "A. Quinault" est probablement celle de Marie Quinault, deuxième fille de Quinault. Sur le contrat de mariage, son "M" ressemble beaucoup à un "A".


septembre-novembre 1685, nouvelles inscriptions par Boileau et Racine dans la Galerie des Glaces

Lettre de Louvois à Le Brun du 6 septembre 1685 (Archives du Service historique de l'Armée de Terre, A1 749, fol. 18) :

« C'est le sieur Rainssant qui a les nouvelles inscriptions qui doivent être mises dans la galerie. Ayez soin de les faire peindre à peu près du même caractère que celles qui y sont ».


8 octobre 1685, répétition du Temple de la Paix

Dangeau, Mémoires, t. I, p. 229


14 octobre 1685, répétition générale du Temple de la Paix

Dangeau, Mémoires, t. I, p. 232


1685, contrat, Le Temple de la Paix

Paris, Archives Nationales O1* 2822, f. 184 et 188


9 novembre 1685, interruption des représentations du Temple de la Paix à la cour

Le Mercure Galant, novembre 1685, p. 198-199 :

« [...] la mort de Monsieur le Prince de Conty, arrivée le 9. de ce mois [...]. La mort de ce Prince fit cesser tous les Divertissemens qu’on devoit continuer à Fontainebleau, & celuy du Balet du Temple de la Paix fut du nombre. »


décembre 1685, représentation du Temple de la Paix à Arras

Le Mercure Galant, janvier 1686, p. 104-106


7 décembre 1685, donation

Paris, Archives Nationales, Minutier central, ET/C/0374


12 décembre 1685, lecture d’Armide

Dangeau, Mémoires, t. I, p. 265


28 décembre 1685, représentation de Bellérophon

Bibliothèque de la Comédie-Française, fichier « Voyages à la cour » ; Elizabeth Charlotte, duchesse d'Orléans, Correspondance, voir Brooks and Yarrow, Dramatic Criticism, p. 115

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1686

janvier 1686, Quinault travaille sur Armide

Le Mercure Galant, février 1686, p. 295 :

« [Le Ballet de la Jeunesse, de Dancourt et Lalande] estoit fait de manière que l’on y pouvoit toûjours mesler une Comedie en trois Actes. Ainsi on y en a meslé deux nouvelle [sic] pendant le cours de ce Divertissement. Elles estoient de l’Auteur des Vers du Balet, ausquels Mr Quinaut n’a point travaillé. Il estoit alors occupé par l’ordre du Roy à achever l’opera d’Armide qui avoit esté commandé d’abord pour Versailles. »


26 février, 1686, lettre

Paris, Archives Nationales, G7 832


23 mars 1686, bail

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0375 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 328 :

« Bail par Philippe Quinault, pour 3 ans, à Nicolas Herault, bourgeois de Paris, et Henry Bourdon, conseiller du Roi, contrôleur provincial des guerres en Limousin et Marche, commis de M. de Louvois, d’une maison sise rue Neuve-des-Bons-Enfants, moyennant 1.650 livres de loyer annuel » [J&F]


5 avril 1686, dispensation

Dangeau, Mémoires, t. I, p. 319

Boscheron, Vie imprimée, p. 59

Mémoires inédits sur la vie et les ouvrages des membres de l’Académie..., 1854, t. I, pp. 64-65

   « On sait que Quinault avoit fait demander au Roi de le dispenser de l'Opera ; dans sa dernière maladie, il a eu des scrupules sur cela, et S. M. a trouvé bon qu'il n'en fît plus ; il va travailler à un poème qui expliquera les peintures que Lebrun a faites dans la Galerie de Versailles ». (Dangeau)

   « Dans ce même temps, le roi ordonna à M. Quinault de faire en vers la description de la galerie de Versailles : M. Quinault avoit fait présenter au roi par Mgr l’archevêque une manière de placet par lequel il marquoit qu’il n’étoit plus dans le dessein de faire d’opéra, ce que le roi lui accorda, et lui ordonna pour l’occuper de faire la description de la galerie ». (Mémoires inédits)


27 avril 1686, dispensation

Paris, Bibliothèque nationale de France, Gazettes historiques et anecdotiques, Ms. Fr. 10.265 (anc. Ms. Supp. Fr. 1.643), f. 129v :

« A Paris le 27 Avril 1686 […] Le Roy a exemté Quinault, qui est de l’Acdemie, de faire les opera, dont il faisoit scrupule depuis long-temps. Il luy continuë les 12 mille livres de pension. Il va travailler à faire les Inscriptions de la Galerie de Versailles, & on efface toutes celles qui y sont. […] »


7 mai 1686, constitution de rente

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, RE/LXXXVI/6

« Constitution de Bretagne. Mr. de Haroüys à Philippes Quinault »


24 juin 1686, obligation

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXV/0118 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 324-325 :

« Obligation par Philippe Quinault à Charles Le Brun, demeurant sur les Fossés-Saint-Victor, d’une somme de 1.000 livres » [J&F]


24 juin 1686, vente

Paris, Archives Nationales, Minutier Central,MC/RS//193 (2 pièces jointes à l'inventaire après décès de Charles Le Brun)

   Images 108-109 de la version numérisée. L'inventaire décrit d'autres documents concernant cette transaction, images 111-112.

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXV/0118 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 328 :

« Vente par Denise Dumonceau, veuve de Louis de Louvières, seigneur de Maurevert, capitaine aux gardes, bailli et gouverneur de Melun, demeurant rue des Juifs, à Philippe Quinault, d’une maison avec jardin, sise au foubourg Saint-Victor, rue des Boulangers, moyennant 5.000 livres » [J&F]

[Note de Jurgens et Fleury : « L’inventaire des papiers du peintre Charles Le Brun, dressé le 2 mars 1690 (LXV, 126) mentionne une déclaration du 24 juin, passée en brevet, suivant laquelle Quinault aurait servi de prête-nom à Charles Le Brun, peintre, lors de son achat de la maison de la rue des Boulangers. »]


juillet-décembre 1686, Chambre des Comptes

Nicolas Besongne, L'État de la France, 1674, 2 vol. ; vol. II, p. 492. Consultable en ligne sur le cite du Centre de recherche du château de Versailles.


22 décembre 1686, représentation de Bellérophon

Dangeau, Mémoires, t. I, p. 434

Bibliothèque de la Comédie-Française, fichier « Voyages à la cour »

Elizabeth Charlotte, duchesse d'Orléans, Correspondance, voir Brooks and Yarrow, Dramatic Criticism, p. 124


1686 ?, Mlle Serment

Ménagiana, éd. 1693, p. 434 (version différente, éd. 1694, I, p. 339)

Boscheron, Vie imprimée, p, 36-37 : « […] il est certain que Quinault ne fit connoissance avec Mademoiselle Serment, que lorsqu’il travailloient à son Opera d’Armide, qui est le dernier que nous avons vû de lui ».

Boscheron, Vie manuscrite, « conversations fréquentes » entre les deux amis.

Titon du Tillet, Le Parnasse François, p. 446, Quinault « la consideroit comme sa Muse choisie ».

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1687

16 janvier 1687, quittance

Archives départementales du Cher 18 : E 1003

« Par devant les notaires a Paris soussignez fut present Jean Basptiste Choderlos de Laclos Seigneur sieur de la Norville valet de chambre ordinaire du Roy demeurant a Paris rue Sainte Anne paroisse Saint Roch, lequel a confessé avoir reçu de Michel le Bel Vallet de Chambre de Madame la Dauphine demeurant rue de la Harpe paroisse Saint Benoist [...] la somme de vingt quatre mil livres pour le prix et composition de ladite charge de valet de chambre ordinaire du roy dont ledit Sieur de Laclos est pourveu et de laquelle il a presentement mis es mains du Sieur Le Bel sa demission passée pardevant les notaires soussignez ce jour dhuy. »


27 janvier 1687, lecture de poèmes

Les Registres de l’Académie Françoise, 1672-1793, Paris, Firmin-Didot, 1895, 27 janvier 1687 ; t., I, p. 274 :

« Ce jour la Compagnie a tenu une seance publique pour marquer publiquement sa joye de la parfaite guerison du Roy. L’ouverture de la seance a commencé par un discours que Mr l’abbé Tallement le jeune a prononcé sur ce sujet. Plusieurs de [sic] Messieurs ont ensuite leu divers ouvrages de Poësie sur la mesme matiere. »


27 janvier 1687, présence à l’Académie Française

Pellisson et d’Olivet, Histoire de l’ Académie Française, éd. Livet, t. II, p. 282

[Livet, dans une note, donne la liste de membres de l’Académie ce jour-là ; il ne dit pas que tous furent présents.]


8 février 1687, Action de Grâces

Description des tableaux & des autres Ornemens dont l’Académie royale de Peinture et de Sculpture a decoré l’Eglise des Reverends Peres de l’Oratoire de la ruë S. Honoré, où elle fait rendre graces à Dieu pour la guerison du ROY, Paris, N. Pepingué, [1687]


28 février 1687, quittance

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXV/0118 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 328 :

« Quittance de 5.166 livres 13 sols pour prix de vente de la dite maison et intérêts [suite à la vente du 24 juin 1686] » [J&F]


12 avril 1687, lettre de jussion

Paris, Archives Nationales, O1/31, f. 131v :

« [...] Notre bien aimé Michel Le Bel nous a fait remontrer qu’il avoit esté pourvu de la charge de l’un de nos valets de chambre par nos lettres du 23 janvier dernier a la place de Jean Baptiste Choderlos de La Clos lequel ne se trouvant employé sur l’Estat de nos officiers d’autant que le s. Quinault qui a cy devant possedé la dite charge se trouve employé il nous a tres humblement supplié de luy accorder nos lettres necessaires. A ces causes nous vous mandons et ordonnons par ces presentes signées de notre main que ledit Michel Le Bel vous ayez a employer sur ledit Estat a la place dudit Quinault en vertu des presentes qui vous serviront de premiere et derniere jussion. »


juillet-décembre 1687, Chambre des Comptes

Nicolas Besongne, L'État de la France, 1674, 2 vol. ; vol. II, p. 513. Consultable en ligne sur le cite du Centre de recherche du château de Versailles.


1er juillet 1687, lettre de Huet à Ménage

Paris, Bibliothèque nationale de France, MSS Rothschild A.XVII.451; copie: n.a.f. 1341, p. 277 :

« J’ay appris, Monsieur, en venant icy qu’il y a une place vacante à l’Academie J’ay escrit aussitost à Mr. Quinaut que je souhaitterois que la Compagnie, pour reparer la faute qu’elle a faite dans la derniere vacance, voulust vous l’offrir Il m’a répondu qu’il est pour vous dans les mesmes sentimens Je luy ay repliqué qu’il seroit digne du zele qu’il a pour l’honneur de l’Academie d’insinuer la mesme pensée à nos Confreres que je suis bien persuadé qu’après ce qui s’est passé, vous ne ferez pas un pas pour obtenir cette place mais que si on vous l’offre, vous l’accepterez avec reconnoissance J’ay cru devoir vous donner cet avis, afin que vous connoissiez la disposition des choses, et pour vous prier que vous ne faisez rien qui y puisse nuire »


20 août 1687, constitution de rente

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, RE/LXXXVI/6

« Constitution de Bretagne. Mr. de Harouys à Philippes Quinault »


28 août 1687, constitution

Paris, Archives Nationales, Minutier central, ET/C/0381

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1688

12 janvier 1688, contrat de mariage

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0383 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 328 :

« Contrat de mariage entre Pierre Gaillard, avocat en Parlement et agréé en l’office de conseiller en la Cour des Aides, fils de défunts jeanGaillard, conseiller et ancien échevin de la ville de Paris, et de Madeleine Héron, demeurant rue Chapon, et Marie Quinault, fille de Philippe Quinault, auquel signent parmi les témoins de la future épouse Marie-Louise Quinault et Charles Le Brun, sœur et beau-frère, Germain Boffrand, architecte du Roi, cousin germain paternel, Charles Le Brun, premier peintre du Roi, et Suzanne Butay, sa femme, amis […] »


12 janvier 1688, état des biens

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0383 [Pièce jointe au contrat de mariage du 12 janvier 1688]


12 janvier 1688, délaissement

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0383 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 329 :

« Délaissement par Philippe Quinault à Pierre Gaillard et Marie Quinault, son accordée, en faveur de leur futur mariage, d’une maison sise rue Neuve-des-Bons-Enfants, estimée à 40.000 livres, et d’une rente de 1.700 livres, constitutée à Quinault le 4 août 1684, le tout ayant une valeur de 80.000 livres » [J&F]


13 janvier 1688, mariage

Paris, Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. 12.526, copies d’actes par Beffara, f. 76r-v, Registre des baptemes mariages & enterremens de la paroisse de St Louis en l’Ile Notre Dame a Paris 1688, f. 3 (voir Buijtendorp, p. 171) :

« Le 13.e Janvier 1688 apres la publication d’un (Ban) tant dans cette paroisse que dans celle de St. Nicolas des Champs comme il appert par le certificat de M. le vicaire de lad. eglise en date du 12.e du present mois entre M.e Pierre Gaillard advocat en parlement /XXX/fils de defunt M.r Jean Gaillard Conseiller du roi et ancien echevin de la ville de Paris & de defunte D.e Magdelaine Heron, de la paroisse de St. Nicolas d’une part & Dam.lle Marie Quinault fille de M.r Philippe Quinault Con.er du roi auditeur en sa chambre des comptes de Paris & de dame Louise Goujon ses pere & mere de cette paroisse d’autre part. Veüe la di[s]pense de Mgr l’arheveque des 2 autres Bans portant aussi permission de fiancer & epouser en meme tems & de grand matin, ont été conjoints en mariage en face de la S.te eglise & par paroles de present les susdits Me Pierre Gaillard de la paroisse de St. Nicolas des champs & damoiselle Marie Quinault de cette paroisse en presence dud. Mr Me Philippe Quinault & dame Louise Goujon, pere et mere de l’epouse, de René Gaillard Seig.r de Charantonneau oncle paternel du mari, de Nicolas Gaillard, ecuyer Lieutenant general des chasses dans les plaisirs de S. M. & Dame Catherine Jonot epouse du susdit Nicolas Gaillard, et de Jean Gaillard avocat en parlement, d’Antoine Gaillard Cons.er du Roi au Chatelet de Paris, de Nicolas Soullet Secretaire du roi & D.e Agnes Gaillard, de Charles Le Brun Conser du roi auditeur des comptes & de Marie Louise Quinault sœur de la mariée & de Germain Boffrand architecte du roi qui ont signé. Signé Quinault, L. Goujon, Marie Quinault, M.L. Quinault, Gaillard, Gaillard, Gaillard, Gaillard, Gaillard, A. Gaillard, Soullet, Le Brun, Catherine Jonnot, G. Boffrand. »


10 mai 1688, rachat partiel

Paris, Archives Nationales, Minutier central, ET/C/0385 :

« Dame Madelaine Lambert veuve de Jean Baptiste Lully Ecuyer Coner. Secretre. du Roy maison couronne de France et de ses finances Sur Intendant de la Musique du Roy demeurant rue Saint Anne Parr. Saint Roch. Confesse avoir Receu de Monsieur Me. Philippe Quinault Coner. du Roy Audeur. ordre. en sa chambre des Comptes Dame Louise Goujon son espouse Icelle a ce presente la somme de six Mil livres pour le […] rachapt de deux cens cinquante Livres de rente [...] ».


juin 1688, maladie

Pellisson et d’Olivet, Histoire de l’ Académie Française, éd. Livet, t. II, p. 273 :

« A peine commençoit-il sa cinquante-quatrième année, qu’il sentit les approches de la mort, insomnies, dégoût, langueur, à quoi les médecins ne connoissoient rien. Pendant deux ou trois mois il se vit, pour ainsi dire, mourir plusieurs fois par jour […] ».


28 août 1688, examen d'une lettre de l'Académie de Soissons

Les Registres de l’Académie Françoise, 1672-1793, Paris, Firmin-Didot, 1895, 27 janvier 1687 ; t., I, p. 290


1688, lettre

Paris, Archives Nationales, G7 552


16 septembre 1688, représentation de La Mère coquette

Bibliothèque de la Comédie-Française, fichier « Voyages à la cour » ; Elizabeth Charlotte, duchesse d'Orléans, Correspondance, voir Brooks and Yarrow, Dramatic Criticism, p. 136


1688, Quinault fournisseur des devises de la Dauphine

Jean Palaprat, Lettre à M. B. / P. M. D. M., dans Oeuvres de Monsieur de Palaprat, Nouvelle Édition, Paris, Briasson, 1735,  p. 444 :

« En ce tems-là Monsieur Quinaut vint à mourir : il étoit chargé de faire les Devises pour Madame la Dauphine ».


688, fonctions

Boscheron, Vie imprimée, p. 20 : « Il continua jusqu’à sa mort de faire les fonctions de cette Charge [Auditeur des Comptes] avec autant d’exactitude que les plus laborieux de ses Confreres, qui n’avoient point d’autre occupation. »


26 novembre 1688, décès

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. 12.526, copies d’actes par Beffara, f. 76r-v, Registre des baptemes mariages & enterremens de la paroisse de St Louis en l’Ile Notre Dame a Paris 1688 p. 58 :

« Le 28e. novembre 1688 Mr. Me. Philippe Quinault Conseiller du roi auditeur ordinaire en sa chambre des comptes, de l’academie française estant decedé le 26e. du present mois son corps a été inhumé dans l’eglise St. Louis [en L’Ile] sa paroisse en presence de M. Charles Le Brun conseiller du roi auditeur de sa chambre des comptes & de Mre Pierre Gaillard conseiller du roi en la cour des aydes » [Signé : Le Brun, Gaillard].

    Gazette, 4 décembre 1688, p. 655 : « Le sieur Philipes Quinault Auditeur des Comptes, & qui estoit de l’Académie Françoise, mourut le 26 du mois dernier, âgé d’environ cinquante cinq ans. »

    Mercure, novembre 1688, p. 332-334 : « Vendredy dernier 26. de ce mois, cette illustre Compagnie [Académie Française] perdit Mr Quinault, l’un des 40. Academiciens qui la composent. Ses Ouvrages font son Eloge, & il n’y a personne qui ne demeure d’acord qu’il estoit tres-digne de la reputation qu’il s’est acquise. [...] »

    Dangeau, Mémoires, t. II, p. 218, 26 novembre 1688 : « Quinault est mort ce matin à Paris. Il estoit de l’Académie françoise et de la petite Académie pour les médailles du Roy. Il a fait plusieurs comédies et plusieurs operas, et s’étoit mis depuis deux ans dans une grande dévotion. »

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Après la mort de Quinault

28 novembre 1688, inhumation

Voir 26 novembre 1688


17 décembre 1688, service

Les Registres de l’Académie Françoise, 1672-1793, Paris, Firmin-Didot, 1895, 27 janvier 1687 ; t., I, p. 291


17 décembre 1688, consentement

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/C/0387 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 329 :

« Consentement aux termes duquel Marie-Louise Quinault et Charles Le Brun, son époux, demeurant rue Neuve-Fourcy, et Marie Quinault et Pierre Gaillard, son époux, demeurant île Notre-Dame, accordent à Louise Goujon, leur mère, veuve de Philippe Quinault, la jouissance de tous les biens du défunt. » [J&F]


5 janvier 1689, rachat

Paris, Archives Nationales, Minutier central, ET/C/0385


2 mars 1690, déclaration mentionnée dans l'Inventaire après décès de Charles Le Brun

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, MC/RS//193

Cette déclaration est la quatrième de plusieurs pièces jointes décrites dans le sommaire de cet inventaire sur le site des Archives Nationales. Je ne l'ai pas trouvée dans la version numérisée de l'inventaire, ni dans le carton duquel l'inventaire a été enlevé (MC/ET/LXV/126). Il y a dans ce carton des documents concernant Le Brun ou sa femme des mois de janvier, février, mars, mai et juin 1690. Trois de ces documents mentionnent Tuby ou Desjardins, mais pas Quinault.


1er avril 1693, quittance [voir 4 août 1684]

Paris, Bibliothèque nationale de France, nouvelles acquisitions françaises 2765, f. 165 « En presence de nous Coner. du Roy auditeur ordinaire en sa chambre des Comptes a Paris soubsigne Dame Louise Goujon veuve de feu Mr. Me. Philippe Quinault Coner.du Roy auditeur ordre. en sa chambre des Comptes a Paris Confesse avoir receu de Me.

[blanc]

La somme de huit cens Livres pour les six premiers mois de la presente anneé [gbjC.] quattre vingt treize a cause de seize cens Livres de rente constitueés le quatrieme [ou « quatriesme » ; trou dans le paper à cet endroit] jour d’aoust [gbjC.] quatre vingt quattre sur les Aydes et Gabelles De laquelle somme de huit cens livres ladte. Dame quitte ledt. Sr Payeur et tous autres Fait a Paris ce premier avril [gbjC.] quattre vingt treize et ne servira la presente avec autres quces. fournies pour ladte. premiere demie anneé qui se trouve adhireé que d’un seul et mesme acquit

[signé] L. Goujon       [signé ? notaire]


13 février 1696, constitution

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXXV/413 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 375 :

« Constitution par Jean Racine et Catherine de Romanet à Louise Goujon, veuve de Philippe Quinault, auditeur en la Chambre des Comptes, demeurant rue Saint-Antoine, d’une rente de 750 livres, moyennant la somme de 15.000 livres. » [J&F]


3 février 1698, rachat

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXXV/413 ; résumé dans Jurgens et Fleury, p. 375 :

« Rachat de la dite rente [à la suite de la constitution du 13 février 1696]. » [J&F]


29 avril 1701, déclaration

Paris, Archives Nationales, Q1-1099-3


15 janvier 1706, donation

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/XVIII/434

Louise Goujon donne des « marques de l’estime et de la consideration qu’elle a toujours eu [sic] pour ledit deffunt Sieur son mary » 


5 mai 1710, mort de Louise Goujon

Registres de St.-Nicolas du Chardonnay, selon Jal, p. 1028

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900), p. 1


9 mai 1710, inventaire après décès de Louise Goujon

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXV/171


20 août 1710, vente de meubles

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXV/222, f. 47r-v

Ce document est décrit dans l'inventaire après décès de Charles Le Brun, époux de Marie-Louise Quinault, sans autre détail


1711, Mémoire, dispute

Bibliothèque nationale de France, Ms. Fr. P.O. 2416 (ms. fr. 28.900) :

   « Pour Messire Charles le Brun, Auditeur de la Chambre des Comptes, & Dame Marie-Louise Quinault son épouse, Appelans.

Contre Messire Pierre Gaillard, Conseiller en la Cour des Aydes, & Dame Marie Quinault son épouse, Intimez. [...]

   Les Sieur & Dame Quinault père & mere, par le Contrat de mariage de la Dame le Brun, qui est du 9. Septembre 1685. lui donnerent en dot la somme de 63000. liv. […]. Madame Gaillard fut mariée du vivant des Sieur & Dame Quinault […] mais elle fut dotée de la somme de 80000 liv. & par conséquent elle avoit 8500. livres en avancement d’hoirie sur la succession du père plus que la Dame le Brun, & pareille somme sur la succession de la mere. […]

   La Dame le Brun qui ne demandoit que le partage égal des successions de père & mere, fut surprise de voir que de la part de Madame Gaillard on refusoit de rapporter les interêts de la somme de 8500. liv. dont elle avoit été suravantagée sur la succession du père, ou que du moins elle ne voulût les rapporter que du jour de la succession de la mere. […] »  »

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXV/222, f. 47v

   L'Inventaire après décès de Charles Le Brun décrit un partage entre les deux partis, daté du 19 mai 1711.

Archives départementales  de Loire Atlantique, E-1151 

   Trois documents (22 mai 1711, 1er septembre 1710) citant des extraits de deux constitutions de rente (20 août 1687, 7 mai 1686), du contrat de mariage de Marie Louise Quinault avec Charles Le Brun (9 septembre 1685), et de l'inventaire après décès de Louise Goujon (9 mai 1710)


20 août 1717, mort de Pierre Gaillard

Mercure de France, septembre 1717, p. 187

« M.re Pierre Gaillard Conseiller en la cour des Aydes de Paris, mourut le 20 aoust dernier, laissant des enfans. »


9-10 septembre 1717, Inventaire après décès de Pierre Gaillard, passé devant le notaire Dutartre

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LVI/38

Archives de la Ville de Paris, 4 AZ 612, numéro 9

Description de l'acte de 1717 dans l'inventaire après décès de René Gaillard, père de Pierre, 5 mars 1744


13 mai 1718, testament de Marie Quinault

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LVI/41

[Acte décrit dans l'inventaire du 28 mai 1723 (voir di-dessous) et dans le répertoire de l'etude LVI pour mai 1718 ; la minute a été détruite pendant l'incendie de 1871 (Commune de Paris)]

Il en existe une copie dans les Archives de Paris, Insinuations de Paris, AD75 DC6 148.


18 mai 1723, mort de Marie Quinault

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXXXVII/807 (inventaire après décès du 28 mai 1723)


5 juillet 1727, Inventaire après décès de Charles Le Brun

Paris, Archives Nationales, Minutier Central, ET/LXV/222

Parmi les papiers du défunt on a trouvé les contrats de mariage Bouvet-Goujon, Quinault-Goujon, Le Brun-Quinault et Gaillard-Quinault ; le testament et l'inventaire après décès de Jacques Bouvet ; des liasses de documents concernant la succession de Jacques Bouvet et celle de Quinault ; plusieurs actes concernant la maison près de la Boucherie Saint-Honoré et la création d'une pension pour Geneviève Quinault, religieuse.


13 novembre 1727, mort de Marie-Louise Quinault

Paris, Archives Nationales,Scellés, Scellés Y 12020 (incommunicable); voir Table des scellés, Y 19