Bernardin - Tristan
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Napoléon-Maurice Bernardin (1856-1925) est l'auteur d'un ouvrage essentiel sur Tristan L'Hermite, où il est bien sûr question de Quinault, surtout aux pages 295-311 : Un précurseur de Racine : Tristan Lhermite, sieur du Solier (1601-1655) : sa famille, sa vie, ses oeuvres (Paris, Picard, 1895).
p. 295-296 : Les Rivales, l'anecdote de la neuvième, en suivant surtout L'Histoire du théâtre français des frères Parfaict. Bernadin ne croit pas, comme Bonnassies, qu'il s'agit d'une "pure invention".
p. 296-297 : Bernadin passe en revue le récit dans la Vie manuscrite de Boscheron (sans mentionner la source de cette Vie) de Quinault né à Felletin, élevé avec le fils de Tristan et objet d'un procès entamé par la famille de Tristan après sa mort ; il le trouve "difficilement acceptable".
p. 297-299 : Quinault est né à Paris, fils d'un boulanger et "valet" de Tristan. Bernadin n'a trouvé aucune trace d'un fils de Tristan. Celui-ci continue "à diriger son élève dans la carrière dramatique" et lui fait étudier le droit.
p. 304-307 : paternité disputée des Coups de l'Amour et de la Fortune. Bernardin ne prend pas de position définitive, mais il écrit « […] la conscience de Quinault avait peu de scrupules [...] ; nous croyons qu’il a dû puiser plus d’une tragi-comédie dans la Coromène, restée manuscrite, de Tristan […]. »
p. 309-310 : Tristan n'est pas mort dans une extrême misère, il n'aurait pas laissé une somme considérable à Quinault, malgré ce qu'en dit Boscheron.
p. 311 : il y a peut-être eu un procès, mais contre le frère de Tristan, pas contre Quinault.
Bernardin est également l'auteur du chapitre sur Racine dans l'Histoire de la Langue et de la Littérature française des origines à 1900 dirigée par. L. Petit de Julleville, 1898, où il est souvent question de Quinault. Voir la page Bernardin sous Appréciations.