Médailles
Le Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale de France possède quatre médailles commémorant Quinault, frappées en 1718. Elles sont de Simon Curé (vers 1680-1734) et sont reproduites dans une estampe du Parnasse François de Titon du Tillet (Paris, J.-B. Coignard fils, 1732). Sur la planche VII de cet ouvrage, il y a cinq médailles en quinconce : en haut, Alexandre Lainez, droit et revers ; au milieu, Quinault, droit ; en bas Quinault, deux revers, « MES VERS ONT MERITÉ LES CHANTS LES PLUS PARFAITS » à gauche et « PHOENIX DE LA POESIE CHANTANTE » à droite.
Deux médailles se trouvent dans la Série Simon Curé, les deux autres dans la Série Iconographique, numéros 2205 et 2206.
Les droits des quatre médailles sont – pour mon œil peu expert, au moins – identiques. Au revers, les médailles de la Série Simon Curé portent l’inscription « PHOENIX DE LA POESIE CHANTANTE », tandis que sur celles de la Série Iconographique on trouve « MES VERS ONT MERITÉ LES CHANTS LES PLUS PARFAITS ».
Titon du Tillet explique les deux revers dans Le Parnasse françois, p. 63-64.
Bibliothèque Nationale de France, Cabinet des Médailles, Série Simon Curé
Bibliothèque Nationale de France, Cabinet des Médailles, Série Simon Curé
Quinault a aussi sa place dans La Galerie métallique des grands hommes français de 1822. La médaille est de Mathias-Nicolas-Marie Vivier (1788-1859).
Bibliothèque Nationale de France, Cabinet des Médailles, Série iconographique (2505)
Bibliothèque Nationale de France, Cabinet des Médailles, Série iconographique (2505)