Chronologie

    Voici une liste des événements les plus importants de la vie de Quinault, aussi bien que des documents contemporains où il est question de lui. Il y aura sans doute des choses à ajouter ou à corriger, et je vous invite à me les signaler.

    Les événements historiques ou ne concernant pas directement Quinault sont signalés par une couleur différente.

    J’ajouterai au fur et à mesure des liens vers les œuvres et les personnes citées, aussi bien que vers le contenu de la plupart des sources de ces informations.

 

NOTES

Sans mention contraire, les sources des informations suivantes sont :

- pour les dates des représentations des pièces parlées de Quinault, Philippe Quinault, Dramatist de William Brooks et Jan Clarke, The Guenegaud Theatre in Paris (1673-1680) ;

- pour les dates des représentations des pièces chantées, la base de données Représentations d’opéra et

  Quinault librettiste de Quinault, de Buford Norman ;

- pour les gratifications royales de Quinault, les Comptes et bâtiments du roi, tenus par Colbert ;

- pour sa présence à l'Académie Française, le premier tome des Registres (Paris, Firmin Didot, 1895). Voir aussi la page Académie Française.


Pour aller directement à une année, cliquer sur une des dates dans la liste suivante.

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                           1653 1654 1655 1656 1657 1658 1659

1660 1661 1662 1663 1664 1665 1666 1667 1668 1669

1670 1671 1672 1673 1674 1675 1676 1677 1678 1679

1680 1681 1682 1683 1684 1685 1686 1687 1688

Après la mort de Quinault


Avant la naissance de Quinault

29 avril 1611 → Source

Baptême de Thomas Quinault, fils de Pierre Quinault, sergent royal de Corbeil, et Jeanne Lefebvre. C'est le père de notre poète.


20 février 1634 → Source

Contrat de mariage entre Thomas Quinault, boulanger en ville, et boulanger ordinaire de messieurs les surintendants des Finances, et Prime Riquier


26 et 27 février 1634 → Source

Fiançailles et mariage de Thomas Quinault avec Prime Riquier, Paris, église de Saint-Merry


1635-1652

4 juin 1635 → Source

Baptême de Philippe, fils de Thomas Quinault et Prime Riquier, Paris, église de Saint-Eustache. La famille habite rue de Grenelle-Saint-Honoré.


19 mars 1637 → Source

Donation de Pierre Quinault à Thomas Quinault, "maistre boullanger a Paris" (Pierre est le grand-père du poète)


14 oct 1637 → Source

Baptème de Martin, fils de Thomas Quinault et Prime Riquier, Paris, église de Saint-Germain l'Auxerrois


9 août 1641 → Source

Transaction entre Thomas Quinault et son frère Spire ; Thomas est décrit comme marchand boulanger au faubourg Saint-Antoine.


14 mai 1642 → Source

Baptème de Barbe, fille de Thomas Quinault et Prime Riquier, Paris, église de Saint-Paul


1643

Date possible de l'installation de Thomas Quinault en Basse-Bretagne, où il est « boulanger de la maison de Monseigneur le duc de Retz ».

   Le jeune Philippe loge peut-être chez Tristan l'Hermite, à Paris, comme son valet et/ou son élève, ou il aurait pu accompagner ses parents en Bretagne, jusqu'en 1646.


1646-1651 (environ) → Source

Quinault entre en pension chez Philippe Mareschal « environ l'année mil six cent quarante six [...] aagé lors d'environ dix ans [...] ou il auroit demeuré pendant cinq ans ou environ ». Il y apprend « les principes de la langue latine » et se prépare pour le Collège du Cardinal Lemoine.


avril 1646, ou quelques mois plus tard

Tristan s'installe dans l'Hôtel de Guise, mais devra le quitter en octobre lors du départ du duc pour Rome (29 octobre 1646)


29 octobre 1646

Le duc de Guise part pour Rome ; Tristan retourne rue Neuve Sainte-Claude; c'est peut-être en ce moment que Quinault entre en pension chez Mareschal.


1648 ?

Quinault entre en quatrième au Collège du Cardinal Lemoine


1650

Date possible de la composition de la pièce La fille généreuse, attribuée - probablement à tort - à Quinault


1651-1653

A la fin de ses études, Quinault commence à écrire pour le théâtre et il se met chez un Avocat au Conseil pour apprendre les affaires. Selon Les Hommes illustres de Ch. Perrault, c'est à l'âge de 15 ans (donc en 1650 ou 1651). Selon la Vie imprimée de Boscheron (1715), c'est au moment du succès de La Généreuse ingratitude en 1653 que ses amis lui conseillent de se mettre chez un avocat ; deux ou trois ans plus tard, il aurait été capable d'en exercer la charge (Perrault dit simplement « bientôt »). On lit dans la Vie manuscrite que c'est qu'en 1655, mais cette date tardive est peu probable, surtout si Boscheron a raison de placer en 1654 l'anecdote de Quinault menant son client au théâtre en attendant le retour du Rapporteur (Hommes illustres, p. 81 ; Boscheron, Vie imprimée, p. 6-7).


21 octobre 1652

Retour à Paris du duc de Guise. Tristan se réinstalle dans l'hôtel de Guise, rue du Chaume (actuelle 58 rue des Archives), probablement accompagné de Quinault (qui y demeure en 1656). C'est peut-être à ce moment que Quinault quitte la pension de Mareschal, sort du Collège du Cardinal Lemoine et commence des études de droit.

1653

1653 (été)

Création des Rivales, Hôtel de Bourgogne


1653-1654 ?

Quinault commence à fréquenter les salons précieux, probablement grâce à l'appui de Tristan. Parmi ces salons on peut compter celui de Madame de la Suze, où il trouve une protectrice dans Mme d'Oradour ; celui de la comtesse de Brégy, où il répondra à des questions d'amour (voir 1661) ; ceux de Mme Fouquet et des sœurs Melson.


1654

1654 (ou fin 1653)

Création de La Généreuse ingratitude, Hôtel de Bourgogne


mars 1654

Création de L'Amant indiscret, ou le Maître étourdi, Paris, Hôtel de Bourgogne


23 août 1654 → Source

Mariage de Louise Goujon, future épouse de Quinault, avec Jacques Bouvet


1654 ?

Quinault est capable d'exercer la charge d'avocat. Selon une anecdote rapportée par Ch. Perrault dans Les Hommes illustres et reprise par Boscheron dans la Vie imprimée (p. 6-7), Quinault amena un client chez un Rapporteur, pour l'instruire de de son affaire. Le Rapporteur n'étant pas chez lui, Quinault conduisit le client à l'Hôtel de Bourgogne, où L'Amant indiscret, ou le Maître étourdi remportait un grand succès. Le client, étonné d'apprendre que Quinault en était l'auteur, connut une autre surprise quand celui-ci expliqua parfaitement son affaire chez le Rapporteur.


1655

avril 1655

Création de La Comédie sans comédie, Paris, Théâtre du Marais


juin-juillet 1655

Création des Coups de l’Amour et de la Fortune, Paris, Hôtel de Bourgogne. Polémique avec Scarron et Boisrobert autour de la propriété du sujet


1er août 1655 (achevé d'imprimer)

Publication des Rivales dédiées au marquis de Saucourt


7 septembre 1655

Mort de Tristan l’Hermite


31 octobre 1655 (achevé d’imprimer)

Publication des Coups de l’amour et de la fortune, dédié à Henri de Lorraine, duc de Guise. Quinault en envoie un exemplaire dédicacé à Pierre Corneille (BnF Rés. Yf. 1346)


novembre 1655 - avril 1656

Quinault reçoit la protection du duc de Guise. Il avoit demandé la protection du protecteur de Tristan dans la dédicace des Coups de l’amour et de la fortune en octobre, et en avril 1656 il est « gentilhomme de M. de Guise » (voir le 9 avril 1656)


1655

Une cabale est dressée contre Quinault, selon Boscheron dans la Vie imprimée, p. 7


1655 ?

Quinault fait circuler, sous son nom, le portrait en vers d'Iris, composé par Charles Perrault. Selon les Mémoires de ma vie de Perrault, c'était pendant qu'il travaillait pour son frère Pierre (1654-1664), et probablement avant la mort de sa mère en 1657, qu'il mentionne après l'histoire du portrait. Cependant, Marc Soriano date ce portrait de 1658 (voir 1658). Il parut anonymement dans un recueil publié en janvier 1659.

1656

1er février 1656

Achevé d'imprimer de la tragédie Osman de Tristan l'Hermite, avec une dédicace de Quinault


14 février 1656 → Source

Représentation de La Généreuse ingratitude au Louvre, avec le ballet La Galanterie dru Temps


9 avril 1656 → Source

Quinault est présent au baptême du fils de Philippe Mareschal (voir 1646). Il signe « gentilhomme de M. de Guise », et il demeure à l'Hôtel de Guise, rue du Chaume


15 juin 1656 (achevé d'imprimer)

Publication de La Généreuse ingratitude, dédié à Armand de Bourbon, prince de Conti


26 juin 1656 (achevé d'imprimer)

Publication de L'Amant indiscret, ou le Maître étourdi, dédié au duc de Candale


juin-juillet 1656

Création du Fantôme amoureux, Paris, Hôtel de Bourgogne


6 octobre 1656 (achevé d'imprimer ; la page de titre porte la date de 1657)

Publication du Fantôme amoureux, dédié à François de Beauvilliers, comte de Saint-Aignan


1656

Quinault continue à fréquenter les salons précieux, en particulier ceux de Mme d'Oradour et de Testu (Têtu, chevalier du guet).


1656 ? → Source

Quinault est présent chez le comte de la Serre, où l'on fait une lecture de la tragédie Arsace de Prade (Jean Le Royer, sieur de), publié plus tard en 1656.


1656-1657 ? → Source

Quinault est malade, selon la Vie manuscrite de Boscheron

1657

23 avril 1657 (achevé d'imprimé)

Publication de « Qui fut jamais plus glorieux », pour le Petit de Beauchasteau


31 juillet 1657 (achevé d'imprimer)

Publication de La Comédie sans comédie, dédié au marquis de Mailleraye


9 (?) novembre 1657

Création d'Amalasonte, Paris, Hôtel de Bourgogne


14 et 19 novembre 1657 → Source

Louis XIV assiste à deux représentations d'Amalasonte, à l'Hôtel de Bourgogne (le 14) et au Louvre (le 19) et donne cent louis d'or à Quinault


28 ou 29 novembre 1657 → Source

Représentation d'Amalasonte à Petit-Bourg (près d'Evry), devant Mazarin et la reine Christine de Suède


1657 → Source

Quinault s'installe chez Jacques Bouvet (Bonnet), mari de sa future femme


1657 (page de titre ; voir 6 octobre 1656)

Publication du Fantôme amoureux, dédié à François de Beauvilliers, comte de Saint-Aignan


1657

Réimpression de La Généreuse ingratitude, avec une nouvelle page de titre datée 1657

1658

février-mars 1658

Création du Feint Alcibiade, Paris, Hôtel de Bourgogne


hiver-printemps 1658 → Source

Représentations du Feint Alcibiade devant Christine de Suède ("charmée" ; avant le 2 mars) et Fouquet


8 mai 1658 (achevé d'imprimer)

Publication d'Amalasonte, dédié au cardinal Mazarin


été 1658

Création du Mariage de Cambise, Paris, Hôtel de Bourgogne


10 juillet 1658 (achevé d'imprimer) → Source

Publication du Feint Alcibiade, dédié à Fouquet, à cause du « plaisir que vous [Fouquet] avez témoigné recevoir de sa representation » (dédicace) ; Fouquet semble avoir récompensé Quinault, qu'on décrit comme « le favori » de Fouquet.


17 décembre 1658 → Source

Reprise du Feint Alcibiade, Hôtel de Bourgogne


20 (?) décembre 1658 → Source

Création de La Mort de Cyrus, Paris, Hôtel de Bourgogne


1658 ?

Quinault fait circuler, sous son nom, le portrait en vers d'Iris, composé par Charles Perrault ; voir l'édition de Marc Soriano des Contes de Perrault, p. 394. D'autres, dont É. Gros, datent cette épisode de 1655 (q. v.).


1658 ? → Source

Quinault aide Jacques Bouvet (Bonnet) (mari de sa future femme), dont les « comptes n'étoient pas clairs »

1659

23 janvier 1659

Représentation de La Mort de Cyrus aux noces de Mlle de Fouril (Claude-Louise de Chamejan de Fourilles), fille de la demi-sœur de Charles Testu, et Louis-François de la Garde, seigneur de Chambonas


mars-avril 1659 (privilège le 10 février; l'édition manque d'achevé d'imprimer)

Publication du Mariage de Cambise, dédié au duc d'Anjou (plus tard Monsieur, duc d'Orléans)


7 avril 1659

Quinault écrit à Lenet, secrétaire du prince de Condé, à Madrid, pour le remercier des comédies qu'il lui a envoyées


12 juillet 1659 (achevé d'imprimer)

Publication de La Mort de Cyrus, dédié à Mme Fouquet


31 juillet 1659 → Source

Testament de Jacques Bouvet (Bonnet), mari de la future femme de Quinault


1659

Seconde édition de La Généreuse ingratitude

1660

2 janvier 1660

Création de Stratonice, Paris, Hôtel de Bourgogne


12 janvier 1660 Source

L'Amant indiscret, ou le Maître étourdi joué à Rouen, probablement par les comédiens du Marais


11 février 1660

Mort de Jacques Bouvet (Bonnet), premier mari de Louise Goujon, que Quinault épousera le 29 avril suivant


18 février 1660 → Source

Début de l'inventaire après décès de Jacques Bouvet (Bonnet)


8 avril 1660 → Source

Prime Riquier, veuve vivant à Beauregard-les-Machecoul, donne son accord au mariage de son fils Philippe Quinault


16 avril 1660 → Source

Quittance de 463 livres par Claude Bossu, de Montereau-Fault-Yonne, à Louise Goujon pour une rente de 25 livres vendue à Jacques Bouvet (Bonnet)


22 avril 1660 → Source

Contrat de mariage avec Louise Goujon ; Quinault et Louise Goujon habitent rue de la Grande Truanderie


27 avril 1660 → Source

Permission de mariage avec Louise Goujon, paroisse Saint-Jean-en-Grève


28 avril 1660 → Source

Fiançailles de Quinault et Louise Goujon, selon l'acte de mariage


29 avril 1660 → Source

Mariage, église de Saint-Jean-en-Grève, avec Louise Goujon, veuve Bouvet (Bonnet) ; Quinault est décrit comme « avocat en la cour de parlement ».


3 mai 1660 → Source

Quinault, « avocat en parlement », est présent au mariage d'Étienne Trahay et Geneviefve Goujon, veuve d'Antoine Boynard et sœur de la femme de Quinault


5 mai 1660 (achevé d'imprimer)

Seconde édition de La Comédie sans comédie


15 mai 1660 (achevé d'imprimer)

Publication de Stratonice, à Rouen, chez Laurens Maury, dédié à Jeannin de Castille (Trésorier de l'Épargne, cousin de Mme Fouquet)


26 juin 1660 (achevé d'imprimer)

Seconde édition des Coups de l'amour et de la fortune


9 septembre 1660 → Source

Quinault et sa femme Louise Goujon participent à l'établissement d'un devis et marché pour la confection d'un tombeau pour Jacques Bouvet (Bonnet), premier mari de Louise Goujon. Quinault est « avocat en parlement ».


1660 (sans doute après son mariage en avril, probablement après l'acte du 9 septembre)

Quinault achète la charge de valet de chambre ordinaire du roi. Il sera de service pendant le dernier trimestre de 1660 ; voir la date du 7 janvier 1661.


26 novembre 1660

Création de Lysis et Hespérie, Paris, Hôtel de Bourgogne


1er décembre 1660 → Source

Quinault, « escuyer, valet de chambre du Roi », et sa femme achètent la part (1/8) de Gabriel Gourneau de l'héritage de son oncle Jacques Bouvet (Bonnet), « moyennant la somme de 7.449 livres 8 sols 3 deniers dont 4.000 livres payés comptant ».


5 et 9 décembre 1660

Deux autres représentations de Lysis et Hespérie, au Louvre


1660

Publication des Œuvres de Mr. Quinault en deux volumes, chez Guillaume de Luynes. Ce recueil factice, avec la date de 1659 à la page de titres, existe en plusieurs exemplaires, avec des contenus différents.


1660-1662 → Source

De nombreuses transactions entre Quinault et Louise Goujon, d'une part, et les neveux et nièces de Jacques Bouvet (Bonnet), d'autre part, concernant la succession de Bouvet (premier mari de Louise Goujon). Il y aura quelques autres transactions jusqu'en au moins 1677.

1661

7 janvier 1661 → Source

Quittance de 660 livres reçus pour sa charge de valet de chambre ordinaire du roi pour le quatrième quartier de 1660


10 janvier 1661 (achevé d'imprimer)

Seconde édition d'Amalasonte


12 janvier 1661 → Source

Transaction entre Nicolas Guillemin, Quinault et Louise Goujon portant quittance par le sieur Guillemin de 1.500 livres que les sieur et dame Quinault avaient été condamés à lui payer à cause de Germain Bezançon pour qui Jacques Bouvet (Bonnet) s'était porté caution


20 janvier 1661 (achevé d'imprimer)

Seconde édition du Feint Alcibiade


23 mars 1661 → Source

Baptême de la première fille de Quinault et de Louise Goujon, Marie-Louise, Paris, église de Saint-Eustache. Quinault, demeurant rue de la Grande-Truanderie, est « escuyer, valet de chambre du roi ».


5 septembre 1661

Arrestation de Fouquet


24 septembre 1661 (achevé d'imprimer)

Seconde édition des Rivales


octobre-décembre 1661

Quinault est de service comme valet de chambre du roi pendant le quartier d'octobre.


1661 ou 1662 ?

Mme de Brégy propose devant le roi cinq questions d'amour, auxquelles Quinault, à la demande du roi, répondra (publication en 1666)

1662

juillet 1662 → Source

Plaidoiries pour obliger Gabriel Gourneau, neveu de Jacques Bouvet (Bonnet), et sa sœur Marie Gourneau, d'accepter la somme de 6.000 livres comme règlement de la huitième des biens de Jacques Bouvet (Bonnet)


16 juillet 1662 → Source

Échange avec Claude Gouin des 7/8 d'une maison pour une rente de 66 livres 13 sols 4 deniers. Rente rachetée le 28 août 1673


17 juillet 1662 → Source

Quittance par Gabriel Gourneau, au nom des enfants de Marie Gourneau, sa sœur, séparée de biens de Germain Bezançon, à  Quinault et Louise Goujon, d'une somme de 6.000 livres léguée par Jacques Bouvet (Bonnet) dans son testament du 31 juillet 1659, et d'une somme de 83 livres 6 sols 8 deniers pour les intérêts


22 juillet 1662 → Source

Quinault et Louise Goujon demeurent rue de Moussy, selon un document dans lequel ils échangent les 7/8 d'une maison à Ivry-sur-Seine, provenant de la succession de Jacques Bouvet (Bonnet), contre une rente de 6.000 livres


octobre-décembre 1662

Quinault est de service comme valet de chambre du roi pendant le quartier d'octobre.


octobre 1662

Création d'Agrippa, roy d'Albe, ou le Faux Tibérinus, Paris, Hôtel de Bourgogne


17 novembre 1662

Création d'Oropaste, ou le Faux Tonaxare de Boyer (Gallica ; édition moderne en ligne), en concurrence avec Agrippa, roy d'Albe, ou le Faux Tibérinus de Quinault


1662

Seconde édition du Fantôme amoureux


1662 → Source

Quinault fait partie de la liste des 60 « gratifiés » établie par Chapelain

1663

25 janvier 1663 (achevé d'imprimer)

Publication d'Agrippa, roy d'Albe, ou le Faux Tibérinus, Dédié au Roy.


mai-juin 1663 → Source

Quinault reçoit 1.200 livres pour une nouvelle comédie « qui doit être représentée devant Sa Majesté ». Il s'agit sans doute d'Agrippa, roy d'Albe, ou le Faux Tibérinus, dédié au roi.


25 juillet 1663 → Source

Accord entre Quinault et Louise Goujon, d'une part, et Charles Fabvre, concernant la succession de Jacques Bouvet (Bonnet)


octobre-décembre 1663 → Source

Quinault est de service comme valet de chambre du roi pendant le quartier d'octobre ; ses gages sont de 660 livres


30 novembre 1663 → Source

Quinault, avec le comédien Floridor, présente au roi un placet demandant la permission d'établir une messagerie royale de Paris à Cahors et Sarlat. Le roi renvoie le placet au Conseil d'État, qui rendra un avis favorable le 24 avril suivant. Les conditions de cette exploitation -- Quinault et Floridor y seront chacun pour un tiers --, se trouvent dans plusieurs documents datés de 1663 et 1664.

1664

1er janvier 1664 → Source

Constitution au profit de Quinault, demeurant rue de Moussy, d'une rente de 700 livres moyennant 14.000 livres


28 mars 1664 → Source

Échange entre Bernard de Sainte-Thérèse, évêque de Babylone, et Quinault et Louise Goujon, sa femme, d'une maison sise à côté de la boucherie Saint-Honoré, appelée La Grande-Maison, appartenant au dit Sainte-Thérèse, contre 1.000 livres de rente (voir 29 avril 1701). Cette maison fera partie de la dot de Marie-Louise Quinault en septembre 1685.


31 mars 1664 → Source

Obligation par Quinault et Louise Goujon envers Pierre Aulde, écuyer, sieur de Vaumargot, conseiller, secrétaire du Roi, pour une somme de 400 livres


24 avril 1664 → Source

Avis favorable du Conseil d'État concernant le placé présenté au roi par Quinault et Floridor, concernant l'établissement d'une messagerie royale de Paris à Cahors et Sarlat (voir le 30 novembre 1663).


20 juin 1664

Création de La Thébaïde, première tragédie de Racine


28 juin 1664 → Source

Lettres patentes de Louis XIV accordant à Quinault et Floridor la permission d'établir une messagerie royale de Paris à Cahors et Sarlat (voir le 30 novembre 1663).


11 juillet 1664 → Source

Bail par Quinault, agissant en son nom et au nom de Floridor, à Pierre Chéron, messager de Bruxelles à Paris, des 2/3 des messageries de Cahors et Sarlat à Paris, pour 6 ans, moyennant 200 livres pour la première année et 800 livres pour les cinq autres.


11 juillet 1664 → Source

Commission par Quinault à Pierre Chéron pour la fonction des messageries de Cahors et Sarlat à Paris


12 juillet 1664 → Source

Ordonnance de Pierre Séguier, prévôt de Paris, pour l'enregistrement des lettres patentes du 28 juin précédent.


18 août 1664 → Source

Déclaration par Philippe Quinault, demeurant rue Saint-Martin, paroisse. Saint-Josse, et par Josias de Soulas, sieur de Floridor, et Pierre Poumetz, bourgeois de paris, demeurant rue de Béthisy, paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois, par laquelle il reconaissent qu’ils seront chacun pour un tiers dans les messageries de Cahors et Sarlat à Paris, pour lesquelles ils ont reçu un don du Roi par lettres patentes du 28 juin 1664


18 août 1664 → Source

Ratification par Floridor du bail du 11 juillet précédent


4 septembre 1664 → Source

Quittance de 400 livres reçus du roi


octobre-décembre 1664

Quinault est de service comme valet de chambre du roi pendant le quartier d'octobre.


fin décembre 1664

Création d'Astrate, roi de Tyr, Paris, Hôtel de Bourgogne


1664

Quinault reçoit une gratification royale de 800 livres


1664

Seconde édition de L'Amant indiscret, ou le Maître étourdi


1664 → Source

Quinault continue de figurer sur la liste de la Cour des Aides des officiers de la maison du roi comme valet de chambre, avec des gages de 660 livres

1665

1665

Attaques de Boileau dans son Dialogue des héros de roman et sa Satire III (composés 1665-1666)


6 janvier 1665 → Source

Astrate, roi de Tyr est représenté dans la chambre de la Reine, avant le dîner offert par Louis XIV


18 février 1665 (achevé d'imprimer)

Publication d'Astrate, roi de Tyr, dédié à la Reine


25 février 1665 → Source

Décret "fait pour purger hypotecques aux requestes du palais" pour la maison achetée le 28 mars 1664


octobre-décembre 1665 → Source

Quinault est de service comme valet de chambre du roi pendant le quartier d'octobre ; ses gages sont de 660 livres


20 (?) octobre 1665

Création de La mère coquette, ou les Amants brouillés, Paris, Hôtel de Bourgogne, en concurrence avec la pièce du même nom de Donneau de Visé. Les représentations continuent jusqu'au 24 novembre


4 novembre 1665 → Source

Quittance pour une gratification royale de 800 livres


16 novembre 1665 → Source

Baptême de sa troisième fille, Marguerite-Geneviève, Paris, église Saint-Josse


4 décembre 1665

Création de l'Alexandre de Racine, par la troupe de Molière


24 décembre 1665 → Source

Transport à Quinault d'une rente de 200 livres en deux parties, sur les Gabelles, moyennant la somme de 1.420 livres


décembre 1665 ou janvier 1666

Composition de la Satire III de Boileau, avec la critique d'Astrate, roi de Tyr

1666

9 janvier 1666

Création du ballet Le Triomphe de Bacchus dans les Indes avec au moins un air de Quinault (« Que ce Dieu merite qu'on l'ayme ! »)


16 janvier 1666 (achevé d'imprimer)

Publication de La mère coquette, ou les Amants brouillés, dédié à la duchesse de Montausier (née Julie d'Angennes)


18 janvier 1666 → Source

Transport par Jean Du Roux [...] à Quinault d'une rente de 3.074 livres 19 sols 2 deniers, en sept parties, sur l'Hôtel de Ville de Paris, moyennant la somme de 23.711 livres 5 sols, dont 8.000 livres payées comptant


22 janvier 1666 → Source

Quittance de 98 livres 7 sols 6 deniers, pour une rente sur les gabelles


31 mars 1666 → Source

Quittance par Jean Du Roux à Quinault d'une somme de 8.000 livres (suite du transport du 18 janvier 1666)


12 avril 1666 → Source

Mort d'un fils de Quinault et Louise Goujon, Philippe, présenté à Saint-Josse, inhumé à Saint-Séverin


octobre-décembre 1666

Quinault est de service comme valet de chambre du roi pendant le quartier d'octobre.


2 décembre 1666

Création du Ballet des Muses (traditionnellement attribué à Benserade et Molière), avec 7 airs de Quinault et la pièce Les Poètes


1666

Quinault reçoit une gratification royale de 800 livres

1666


Publication de Cinq Questions d'amour, proposées par Madame de Brégy, avec la réponse en vers par M. Quinault, par l'ordre du Roy

1667

17 jan 1667 → Source

Quittance de 269 livres 3 sols 6 deniers de rente pour le premier quartier de 1667


7 (16 ?) mai 1667 → Source

Baptême de Germain Boffrand (Beaufran), fils de Barbe, sœur de Quinault, à Nantes, église Saint-Léonard


20 juin 1667 → Source

Quittance de 25 livres de rente sur les gabelles pour le second quartier de 1667


20 juin (?) 1667 → Source

Quittance de 269 livres 3 sols 6 deniers de rente sur les Aydes pour le second quartier de 1667


octobre-décembre 1667

Quinault est de service comme valet de chambre du roi pendant le quartier d'octobre.


1667

Quinault reçoit une gratification royale de 800 livres


1667

Seconde édition de La Mère coquette

1668

18 janvier 1668

Création du Carnaval, mascarade royale, au Louvre, appartement du roi. Quinault est l'auteur de deux des cinq textes poétiques, et probablement du dessein général de l'œuvre, comme il le sera pour la reprise de 1675


avril 1668 ? (la cour est à Versailles du 21 au 30)

Création de La Grotte de Versailles, Versailles, château


16 septembre 1668

Les Coups de l'amour et de la fortune sont joués pour les ambassadeurs russes au Théâtre du Marais (les ambassadeurs furent reçus par Louis XIV le 4 et le 8 septembre)


octobre-décembre 1668

Quinault est de service comme valet de chambre du roi pendant le quartier d'octobre.


16 novembre 1668 → Source

Création de Pausanias, Paris, Hôtel de Bourgogne ; dédicace au duc de Montausier, que Quinault rencontre sans doute au salon de Mme Deshoulières


27 novembre 1668 → Source

Représentation de Pausanias à l'Hôtel de Bourgogne, devant Monsieur et Madame


1668 → Source

Quinault continue de figurer sur la liste de la Cour des Aides des officiers de la maison du roi comme valet de chambre, avec des gages de 660 livres

1669

14 février 1669 (achevé d'imprimer)

Publication de Pausanias, dédié au duc de Montausier (gouverneur du Dauphin)


8 juin 1669 → Source

Transport par Laurent Le Lectier à Quinault, demeurant rue de la Bretonnerie, d'une rente de 500 livres et d'une somme de 1.153 livres 2 sols représentant les arrérages d'une rente précédente, moyennant 10.153 livres 2 sols, dont 9.000 livres pour le principal, immédiatement versées par Quinault


15 juin 1669 → Source

Décharge par Quinault à Laurent Le Lectier [suite du transport du 8 juin 1669]


septembre 1669

Reprise d'Agrippa, roy d'Albe, ou le Faux Tibérinus, Paris, Théâtre du Marais


28 septembre 1669 → Source

Quittance à Claude Brulart de 1.000 livres pour deux années d'arrérages d'une rente de 500 livres (suite du transport du 8 juin 1669)


30 septembre 1669 → Source

Quittance de 8.000 livres (suite du transport du 18 janvier 1666)


octobre-décembre 1669 → Source

Quinault est de service comme valet de chambre du roi pendant le quartier d'octobre ; ses gages sont de 660 livres


1669

Quinault reçoit une gratification royale de 800 livres « en considération des pièces de théâtre qu'il donne au public »


1669 → Source

Quinault continue de figurer sur la liste de la Cour des Aides des officiers de la maison du roi comme valet de chambre, avec des gages de 660 livres

1670

22 janvier 1670 → Source

Quittance d'une somme de 269 livres 12 sols 6 deniers de rente pour le premier quartier de 1670


2 mars 1670

Mort de Salomon de Virelade, à qui Quinault succédéra à l'Académie Française


Après le 24 mars 1670 → Source

Discours de réception à l'Académie Française


23 août et 6 septembre 1670 → Source

Représentations de La Grotte de Versailles (L'Églogue de Versailles) à Versailles, devant le roi, avec une « dépense extraordinaire »


octobre-décembre 1670

Quinault est de service comme valet de chambre du roi pendant le quartier d'octobre.


26 novembre 1670 → Source

Constitution par Quinault et Louise Goujon à François Huguet, sieur de Semonville, de 1.227 livres de rente, moyennant la somme de 27.000 livres, pour financer l'achat d'une maison rue Neuve-des-Bons-Enfants (actuelle rue Radziwill ; (voir les actes du 17 février 1671, du 23 mars 1686 et du 12 janvier 1688). Cette maison fera partie de la dot de Marie Quinault en 1688.


1670

Quinault reçoit une gratification royale de 800 livres « en considération des belles pièces de théâtre qu'il donne au public »


1670 → Source

Quinault continue de figurer sur la liste de la Cour des Aides des officiers de la maison du roi comme valet de chambre, avec des gages de 660 livres

1671

17 janvier 1671

Création de Psyché (avec Molière et Thomas Corneille), Paris, palais des Tuileries


janvier 1671 (avant le 19)

Création de Bellérophon, Paris, Hôtel de Bourgogne


19 janvier 1671 → Source

Représentation de Bellérophon par la troupe de l'Hôtel de Bourgogne, pour le mariage du duc de Beauvilliers et Henriette-Louise, fille de Colbert


22 janvier 1671 → Source

Représentation de Bellérophon par la troupe de l'Hôtel de Bourgogne, devant la cour (Vincennes château)


17 février 1671 → Source

Établissement de rapport : Quinault est adjudicataire d'une maison sise rue [Neuve] des-Bons-Enfants à Paris (voir les actes du 26 novembre 1670, du 23 mars 1686 et du 12 janvier 1688)


6 mars 1671 (achevé d'imprimer)

Publication de Bellérophon, dédié au duc de Chevreuse


11 avril 1671 → Source

Rachat de la rente constituée le 26 novembre 1670


23 avril 1671 → Source

Exécution de l'air de Vulcain, du deuxième intermède de Psyché ("Despechez, preparez ces lieux") à Chantilly, lors de la réception offerte par le prince de Condé


2 juin 1671 → Source

Sentence arbitrale rendue par Laurent du Rideo, avocat, entre Marie Gourneau d'une part et Quinault et Louise Goujon de l'autre, concernant la succession de Jacues Bouvet


20 juin 1671 → Source

Autre sentence arbitrale rendue par Laurent du Rideo, avocat, entre Marie Gourneau d'une part et Quinault et Louise Goujon de l'autre, concernant la succession de Jacues Bouvet


9 juillet 1671 → Source

Comparution et quittance entre Quinault, valet de chambre ordinaire du roi, et Gabriel Gourneau (neveu de Jacques Bouvet (Bonnet))


Entre le 9 et le 24 juillet 1671

Il semble que Quinault vend sa charge de valet de chambre ordinaire du roi ; voir la page Quinault valet de chambre


24 juillet 1671

Première représentation en ville de Psyché, Paris, Palais-Royal


24 juillet 1671 → Source

Jean-Baptiste du Vau est est décrit dans une sommation "valet de chambre du roy". Il a succédé à Quinault plus tôt en 1671 ; voir la page Quinault valet de chambre.


25 juillet 1671 → Source

Philippe Mareschal certifie que « environ l'année 1646 Philippe Quinault naguerre valet de chambre ordinaire du roi âgé lors d'environ dix ans aurait été mis par le sieur Thomas Quinault son père en pension avec lui où il aurait demeuré pendant cinq ans ou environ [...] et pendant lequel temps il lui aurait enseigné les principes de la langue latine et l'aurait rendu capable d'entrer comme il fit lors en quatrième au Collège du Cardinal Lemoyne ».


1er août 1671 → Source

Subrogation à Quinault de l'office d'auditeur en la Chambre des Comptes, suite à la démission le 26 avril 1671 

d'Antoine Hardy, moyennant la somme de 41.500 livres payable avant le 15 septembre prochain

28 août 1671 → Source

Quittance d'une somme de 8.030 livres 13 sols, en échange de laquelle les lettres de provision de l'office d'auditeur en la Chambre des Comptes ont été remises à Quinault. Selon les listes des État de la France, il sera de service pendant le semestre d'été (juillet-décembre)


août 1671

Mort du comédien Floridor, peut-être le dernier lien pour Quinault avec l'Hôtel de Bourgogne


11 septembre 1671 → Source

Quinault, pourvu de son office de Conseiller Auditeur en la Chambre des Comptes, « a pris pour etre interogé avant sa reception »


18 septembre 1671 → Source

Quinault est reçu au serment de l'office de Conseiller Auditeur en la Chambre des Comptes


22 septembre 1671 → Source

Quittance d'une somme de 27.244 livres 5 sols 5 deniers, à la suite de la subrogation du 1er août 1671


6 octobre 1671 (achevé d'imprimer ; privilège enregistré le 13 mars)

Publication de Psyché


19 octobre 1671 → Source

Quittance d'une somme de 6.500 livres, avec remise des intérêts de la dite somme depuis le 22 septembre, à la suite de la subrogation du 1er août 1671


23 novembre 1671 → Source

Quinault assiste à la réception de Charles Perrault à l'Académie Française


27 décembre 1671 → Source

Quittance d'une somme de 145 livres 5 sols de rente sur les Aydes pour le premier quartier de 1672


27 décembre 1671 → Source

Quittance d'une somme de 269 livres 3 sols 6 deniers de rente sur les Aydes pour le premier quartier de 1672


27 déc 1671 → Source

Quittance d'une somme de 25 livres de rente sur les Gabelles pour le premier quartier de 1672


31 décembre 1671 → Source

Quittance de la somme de trois mil livres « dont Sa Majesté m'a fait don »


1671

Quinault écrit un madrigal "Sur le portrait du roy" pour Les Travaux de Mars d'Allain Manesson Mallet.


1671

Quinault reçoit une gratification royale de 800 livres « en considération des belles pièces qu'il donne au public »


1671 → Source

Quinault continue de figurer sur la liste de la Cour des Aides des officiers de la maison du roi comme valet de chambre, avec des gages de 660 livres

1672

mars 1672

Privilège de Lully pour l'Académie Royale de Musique


12 mars 1672→ Source

Quinault est présent à la visite de l'Académie Française à Versailles « pour remercier le Roy de l'honneur qu'il a fait à cette Illustre & Spirituelle Compagnie d'en vouloir prendre la place de protecteur qu'avoit feu Monsieur le Chancelier »


3 juin 1672 → Source

Lettre de Lully à Colbert : le compositeur et Quinault iront voir Colbert pour lui montrer « quelque projet pour le retour du Roy »


12 juin 1672

Passage du Rhin


13 juin 1672 → Source

Quinault figure parmi « plusieurs de Messieurs reciterent de petites pieces quils avoient composées, les uns en prose, les autres en vers, à la louange du Roy »


juin ? 1672

« Grand Roy, vos ennemis ne trouvent point d'asile », à Louis XIV, conquérant de la Hollande


7 juillet 1672 → Source

Quittance d'une somme de 145 livres 5 sols 10 deniers de rente pour le second quartier de 1672


juillet-décembre 1672

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


été 1672 → Source

Lully et Quinault préparent Les Fêtes de l'Amour et de Bacchus. Un opéra nouveau (Cadmus et Hermione) sera pour le carnaval de 1673


7 septembre 1672

Achète une rente sur les Aydes de 1076 livre 14 sols


20 septembre 1672 → Source

Privilège de Lully pour faire imprimer la musique et les paroles de ses opéras


11 novembre 1672

Reprise de Psyché, Paris, Palais-Royal


15 novembre 1672

Création des Fêtes de l'Amour et de Bacchus, Paris, jeu de paume de Bel-Air


23 décembre 1672 → Source

Quittance d'une somme de 50 livres de rente sur les Gabelles pour le premier quartier de 1673


23 décembre 1672 → Source

Quittance d'une somme de 158 livres 15 sols de rente sur les Gabelles pour le premier quartier de 1673


1672

Quinault reçoit une gratification royale de 1200 livres « pour les belles pièces de théâtre qu'il donne au public »


1672 ? 1673 ? → Source

Dîner de réconciliation de Quinault avec Boileau, avec M. de Mérille, valet de chambre de Monsieur, comme médiateur


1672

Seconde édition de Bellérophon


1672 → Source

Quinault continue de figurer sur la liste de la Cour des Aides des officiers de la maison du roi comme valet de chambre, avec des gages de 660 livres, bien qu'il semble avoir vendu cette charge en 1671.

1673

12 janvier 1673 → Source

Retenue de valet de chambre pour Jean-Baptiste Choderlos de Laclos, sur la démission de Jean-Baptiste Du Vau ; c'est la charge de Quinault


janvier 1673

Quinault est présent à toutes les neuf séances de l'Académie Française (2, 5, 9, 12, 16, 19, 23, 26, 30)


février 1673

Quinault est présent à six des sept séances de l'Académie Française (6, 9, 13, 16, 20, 27 ; absent 23)


mars 1673

Quinault est présent à cinq des huit séances de l'Académie Française (2, 6, 9, 23, 27 ; absent 13, 16, 20)


avril 1673

Quinault est présent à six des sept séances de l'Académie Française (6, 10, 17, 20, 24, 27 ; absent 13)


avril 1673 (probablement vers le 15)

Création de Cadmus et Hermione, Paris, jeu de paume de Bel-Air


27 avril 1673

Représentation de Cadmus et Hermione devant le roi


mai 1673

Quinault est présent à toutes les six séances de l'Académie Française (4, 8, 15, 18, 25, 29)


juin 1673

Quinault est présent à toutes les six séances de l'Académie Française (5, 12, 15, 19, 22, 26)


27 juin 1673 → Source

Quittance d'une somme de 158 livres 15 sols de rente sur les Gabelles pour le second quartier de 1673


juillet 1673

Quinault est présent à six des neuf séances de l'Académie Française (3, 6, 10, 20, 24, 31 ; absent 13, 17, 27)


juillet-décembre 1673 → Source

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été. Il travaille sur les comptes du Trésor Royal pour l'année 1671.


17 juillet 1673 → Source

Lettre de Colbert à Saint-Aignan « au sujet de la nouvelle pièce », qu'il appelle Alceste et Admète ; ce sera Alceste, créé en janvier 1674


août 1673

Quinault est présent à six des neuf séances de l'Académie Française (3, 6, 14, 17, 25, 28 ; absent 11, 21, 31)


28 août 1673 → Source

Quittance par Quinault et Louise Goujon à Madeleine Noellan d'une somme de 1.450 livres 16 sols 8 deniers pour le rachat d'une rente de 66 livres 13 sols 4 deniers et d'une autre somme de 286 livres 16 sols 8 deniers pour les intérêts (voir le 16 juillet 1662)


29 août 1673 → Source

Vente par Jacque Laisné à Quinault de la douzième partie de la propriété du pont des Tuileries, pour s'acquitter envers Quinault d'une somme de 3.000 livres


septembre 1673

Quinault est présent à cinq des sept séances de l'Académie Française (7, 11, 18, 25, 28 ; absent 4, 14)


octobre 1673

Quinault est présent à cinq des huit séances de l'Académie Française (2, 5, 16, 19, 30 ; absent 12, 23, 26 ; il était sans doute à Versailles le 23 et le 26)


30 octobre 1673

Quinault est présent à Versailles quand l'abbé Tallemant le Jeune fait les compliments de l'Académie Française au roi


novembre 1673

Quinault est présent à six des sept séances de l'Académie Française (6, 13, 16, 20, 23, 27 ; absent 9).


novembre 1673 → Source

Répétitions d'Alceste à Versailles, chez Mme de Maintenon


décembre 1673

Quinault est présent à toutes les six séances de l'Académie Française (4, 7, 11, 14, 18, 28)


1673

Quinault reçoit une gratification royale de 1200 livres « pour les belles pièces de théâtre »


1673 → Source

Quinault continue de figurer sur la liste de la Cour des Aides des officiers de la maison du roi comme valet de chambre, avec des gages de 660 livres, bien qu'il semble avoir vendu cette charge en 1671

1674

janvier 1674

Quinault est présent à sept des huit séances de l'Académie Française (4, 8, 11, 18, 22, 25, 29 ; absent le 15)


11 (?) janvier 1674

Création d'Alceste, Paris, Palais-Royal


27 janvier 1674

Lettre de Charles Perrault où il est question d'une cabale dressée contre Alceste


février 1674

Quinault est présent à trois des huit séances de l'Académie Française (1, 8, 12 ; absent 5, 15, 19, 22, 26)


février ou mars (?) 1674 (Quinault remplace Chapelain, mort le 22 février)

Quinault intègre la Petite Académie


mars 1674

Quinault est présent à quatre des sept séances de l'Académie Française (5, 8, 15, 29 ; absent 1, 12, 17)


mars 1674

Henri Guichard, en collaboration avec Mme de Villedieu, propose deux livrets à Lully, qui les refuse


mars 1674

L'Ombre de Molière, comédie de Brécourt, créée à l'Hôtel de Bourgogne. Elle contient une parodie de la première scène de l'acte IV d'Alceste, avec Quinault comme le poète ridicule Doucet.


avril 1674

Quinault est présent à six des huit séances de l'Académie Française (5, 9, 16, 23, 26, 30 ; absent 12, 19)


10 avril 1674 → Source

Toute la cour assiste à une représentation d'Alceste, lors du bapteme du duc de Valois, fils de Monsieur. Louis XIV donne 3.000 livres à Lully pour « une piece entiere en musique ».


mai 1674

Quinault est présent à quatre des cinq séances de l'Académie Française (7, 10, 17, 21 ; absent 28)


mai-septembre 1674

La Fontaine écrit le livret Daphné, refusé par Lully

Peu de temps après, il écrit sa satire « Le Florentin » et son épître « A Madame de Thianges »


juin 1674

Quinault est présent à toutes les séances de l'Académie Française (4, 7, 11, 14, 18, 21, 25, 28)


juin (?) 1674 → Source

Quittance d'une somme de 269 livres 3 sols de rente sur les Aydes pour le second quartier de 1674


juillet 1674

Quinault est présent à cinq des neuf séances de l'Académie Française (5, 12, 16, 23, 30 ; absent 2, 9, 19, 26)


juillet-décembre 1674 → Source

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été.


4 juillet 1674

Première représentation d'Alceste à la cour, Versailles, cour de marbre du château


11 juillet 1674

Reprise de La Grotte de Versailles, sous le titre L'Églogue de Versailles, Versailles, jardins du château


16 juillet 1674 (permis d'imprimer)

Critique de l'Opéra, ou Examen de la tragédie intitulée Alceste, ou le triomphe d'Alcide de Ch. Perrault


28 juillet 1674 → Source

Première représentation à la cour des Fêtes de l'Amour et de Bacchus, Versailles, jardins, allée du dragon, avec « deux vols qui sont nécessaires dans la pièce »


août 1674

Quinault est présent à toutes les séances de l'Académie Française (2, 6, 9, 13, 20, 23, 27, 30)


13 août 1674

Lecture, à l'Académie Française, de « La Relation nouvelle du Parnasse » et de la réponse de Ch. Perrault


septembre 1674

Quinault est présent à sept des huit séances de l'Académie Française (3, 6, 10, 13, 20, 24, 27 ; absent 17)


octobre 1674

Quinault est présent à six des neuf séances de l'Académie Française (1, 8, 11, 15, 22, 29 ; absent 4, 18, 25)


30 octobre 1674

Reprise de Cadmus et Hermione, Paris, Palais-Royal


novembre 1674

Quinault est présent à sept des huit séances de l'Académie Française (5, 8, 12, 15, 19, 22, 29 ; absent 25)


novembre 1674 → Source

Privilège accordé à Quinault par Louis XIV, par lettres patentes, d'imprimer le livret de Thésée pendant dix ans


décembre 1674

Quinault est présent à cinq des sept séances de l'Académie Française (3, 6, 17, 20, 24 ; absent 10, 13)


3 décembre 1674 → Source

Début des répétitions de Thésée, pour les représentations à Saint-Germain-en-Laye en janvier 1675, qui continuent jusqu'au 27 février


5 décembre 1674 → Source

Transport par Quinault à Christophe Ballard du privilège de novembre 1674, pour imprimer le livret de Thésée pendant dix ans, moyennant 1.650 livres


29 décembre 1674 → Source

Cession par Lully à Christophe Ballard du privilège d'imprimer la musique et les paroles de Thésée, moyennant 1.000 livres


1674

Année la plus probable du projet d'un opéra La Chute de Phaéton, par Racine et Boileau


1674

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération des belles pièces de théâtre qu'il donne au public »


1674 → Source

Quinault continue de figurer sur la liste de la Cour des Aides des officiers de la maison du roi comme valet de chambre, avec des gages de 660 livres, bien qu'il semble avoir vendu cette charge en 1671

1675

janvier 1675

Quinault est présent à quatre des neuf séances de l'Académie Française (1, 17, 21, 31 ; absent 7, 10, 14, 24, 28)


1er janvier 1675 → Source

Mme de Thianges offre au duc du Maine "la chambre sublime", maquette où on reconnaît Racine et Boileau et où ce dernier "empêche sept ou huit mauvais poètes d'approcher". Quinault, adversaire de Racine dans la querelle d'Alceste, serait un de ces mauvais poètes.


1675, début de l'année

Iphigénie de Racine, où il répond dans la préface à la Critique d'Alceste de Perrault


11 (?) janvier 1675

Création de Thésée, Saint-Germain-en-Laye, château


février 1675

Quinault est présent à neuf des onze séances de l'Académie Française (4, 7, 11, 14, 16, 18, 21, 23, 25 ; absent 9, 28)


février (?) 1675

Création d'une nouvelle version du Carnaval, mascarade royale, à la cour, probablement à Saint-Germain-en-Laye. Comme en 1668, Quinault est l'auteur de deux des cinq textes poétiques, et probablement du dessein général de l'œuvre.


mars 1675

Quinault est présent à dix des douze séances de l'Académie Française (2, 4, 7, 9, 11, 18, 21, 23, 28, 30 ; absent 14, 16)


avril 1675

Quinault est présent à toutes les séances de l'Académie Française (1, 4, 6, 8, 18, 20, 22, 25, 27, 29)


avril 1675

Première représentation en ville de Thésée, Paris, Palais-Royal


mai 1675

Quinault est présent à neuf des onze séances de l'Académie Française (6, 9, 11, 13, 18, 20, 25, 27, 30 ; absent 2, 4)


31 mai 1675 → Source

Quittance d'une somme de 124 livres 7 sols de rente sur les Aydes pour le second quartier de 1675


juin 1675

Quinault est présent à sept des neuf séances de l'Académie Française (1, 8, 10, 15, 22, 24, 27 ; absent 6, 17)


juillet 1675

Quinault est nommé directeur de l'Académie Française pour le troisième trimestre de 1675 (séance du 1er juillet)

Quinault est présent à dix des douze séances de l'Académie Française (1, 4, 6, 8, 11, 15, 18, 20, 22, 29 ; absent 13, 27)


juillet-décembre 1675

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


30 juillet 1675

Quinault adresse une harangue au Roi « sur ses heureuses conquestes »


août 1675

Quinault est présent à toutes les séances de l'Académie Française (1, 3, 5, 8, 12, 17, 19, 22, 25, 26, 29, 31)


septembre 1675

Quinault est présent à neuf dix des douze séances de l'Académie Française (5, 7, 9, 12, 16, 19, 23, 26, 30 ; absent 2, 14, 28)


octobre 1675

Quinault est présent à huit des douze séances de l'Académie Française (7, 10, 12, 17, 21, 24, 26, 31 ; absent 3, 5, 14,19)


octobre 1675

Création à Paris, théâtre du Palais-Royal, d'une nouvelle version du Carnaval, mascarade royale. Comme en 1668, Quinault est l'auteur de deux des cinq textes poétiques, et probablement du dessein général de l'œuvre.


novembre 1675

Quinault est présent à neuf des dix séances de l'Académie Française (7, 9, 14, 16, 18, 21, 23, 25, 28 ; absent 4)


décembre 1675

Quinault est présent à six des huit séances de l'Académie Française (2, 14, 16, 19, 23, 30 ; absent 5, 7)


16 décembre 1675 → Source

Cession par Quinault à Christophe Ballard du privilège de publier le livret d'Atys, moyennant 1.000 livres


23 décembre 1675 → Source

Transport par Lully à Christophe Ballard du privilège d'imprimer la musique et les paroles d'Atys, moyennant 1.000 livres


1675

Nouvelle édition du livret d'Alceste


1675

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération de son application aux belles-lettres pendant l'année dernière »


1675 → Source

Quinault continue de figurer sur la liste de la Cour des Aides des officiers de la maison du roi comme valet de chambre, avec des gages de 660 livres, bien qu'il semble avoir vendu cette charge en 1671

1676

janvier 1676 → Source

La liste de membres de l'Académie Française donne l'adresse de Quinault comme « ruë neuve S. Mederic ».

Quinault est présent à sept des douze séances de l'Académie Française (2, 16, 18, 20, 23, 27, 30 ; absent 4, 9, 11, 13, 25)


10 janvier 1676

Création d'Atys, Saint-Germain-en-Laye, château


1676 → Source

Quinault reçoit 3.000 livres « par gratification en considération de ce qu'il a composé l'opéra d'Atis qui a éte représenté devant Sa Majesté l'hiver de ladite année »


27 janvier 1676 → Source

Quinault, avec Charpentier, Benserade, Rose, Furetière et Racine, prennent possession des six places réservées pour les Académiciens aux pièces de théâtre qui se joueraient à la cour


février 1676

Quinault est présent à dix des treize séances de l'Académie Française (1, 3, 6, 8, 13, 15, 20, 24, 27, 29 ; absent 10, 17, 22)


mars 1676

Quinault est présent à douze des treize séances de l'Académie Française (2, 5, 7, 9, 12, 14, 16, 21, 23, 26, 28, 30 ; absent 19)


avril 1676

Quinault est présent à sept des dix séances de l'Académie Française (9, 11, 16, 18, 25, 27, 30 ; absent 13, 20, 23)


avril-mai 1676

Première représentation en ville d'Atys, Paris, Palais-Royal


mai 1676

Quinault est présent à toutes les séances de l'Académie Française (2, 4, 7, 9, 11, 16, 18, 21, 23, 27, 28, 30)


juin 1676

Quinault est présent à dix des treize séances de l'Académie Française (1, 6, 10, 13, 15, 18, 20, 22, 25, 30 ; absent 3, 8, 27)


juillet 1676

Quinault est présent à dix des treize séances de l'Académie Française (2, 4, 6, 13, 18, 20, 23, 25, 27, 30 ; absent 9, 11, 16)


juillet-décembre 1676

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


août 1676

Quinault est présent à treize des quatorze séances de l'Académie Française (1, 3, 6, 8, 11, 13, 14, 17, 20, 22, 27, 29, 31 ; absent 25)


5 août 1676 → Source

Compromis entre Quinault (Quino) et Marie Gourneau, femme Bezançon ; voir le 4 février 1677


septembre 1676

Quinault est présent à huit des onze séances de l'Académie Française (5, 7, 10, 12, 17, 19, 22, 24 ; absent 3, 26, 28)


octobre 1676

Quinault est présent à toutes les séances de l'Académie Française (1, 3, 5, 8, 10, 12, 15, 17, 19, 22, 24, 26, 29, 31)


2 octobre 1676

Reprise d'Agrippa, roy d'Albe, ou le Faux Tibérinus au Théâtre Guénégaud (quatre représentations, suivies de deux en juillet 1677 et de deux autres en août 1678)


29 octobre 1676 → Source

Quinault est présent à la séance de l'Académie Française, quand la Compagnie apprend la mort de Desmarest de Saint-Sorlin


novembre 1676

Quinault est présent à diz des douze séances de l'Académie Française (3, 5, 7, 9, 12, 16, 19, 21, 26, 28 ; absent 14, 23)


19 novembre 1676 → Source

Début des répétitions d'Isis, qui se poursuivent jusqu'au 5 janvier 1677


décembre 1676

Quinault est présent à douze des treize séances de l'Académie Française (1, 3, 5, 7, 10, 12, 14, 17, 19, 22, 23, 29 ; absent 31)


2 déc 1676 → Source

Transport par Lully à Christophe Ballard du privilège pour imprimer la musique et les paroles d'Isis, moyennant 1.000 lt.


4 décembre 1676 → Source

Cession (convention) par Quinault à Christophe Ballard du privilège pour imprimer le livret d'Isis, moyennant 1.000 lt.


10 décembre 1676 → Source

Pierre-Philippe, fils de Quinault, décédé rue Neuve Saint-Médéric le 10, est inhumé à l'église Saint-Merry


21 décembre 1676 → Source

Quittance d'une somme de 269 livres 3 sols 6 deniers de rente sur les Aydes pour le premier quartier de 1677


23 déc 1676 → Source

Lecture par Quinault du prologue d'Isis pendant la réception du président de Mesmes à l'Académie Française


1676

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération des pièces de théâtre et autres ouvrages qu'il donne au public »


1676 → Source

Quinault continue de figurer sur la liste de la Cour des Aides des officiers de la maison du roi comme valet de chambre, avec des gages de 660 livres, bien qu'il semble avoir vendu cette charge en 1671

1677

1er janvier 1677

Création de Phèdre de Racine, sa dernière œuvre pour le théâtre parlé


janvier 1677

Quinault est présent à onze des treize séances de l'Académie Française ( 7, 9, 11, 14, 16, 18, 21, 23, 25, 28, 30 ; absent 2, 5)


5 janvier 1677

Création d'Isis, Saint-Germain-en-Laye, château


7 janvier 1677 → Source

Quittance d'une somme de 200 livres de rente sur l'Hôtel de Ville de Paris pour le premier quartier de 1677


15 janvier 1677 → Source

Une lettre du nonce du pape mentionne « le peu de goût qu'a madame de Montespan pour cet opéra [Isis] »


janvier 1677

Cabale des ennemis de Lully contre Isis


janvier-février 1677

La Fontaine, « Épître à M. de Niert, sur l'opéra »


février 1677

Quinault est présent à onze des douze séances de l'Académie Française (1, 4, 6, 8, 11, 13, 15, 18, 20, 22, 25 ; absent 27)


4 février 1677 → Source

Transaction entre Quinault et Louise Goujon, d'une part, et Marie Gourneau, concernant la succession de Jacques Bouvet


16 février 1677 → Source

Reprise de Thésée, trois représentations à Saint-Germain-en-Laye, château


28 février 1677 → Source

Fin des représentations d'Isis et de Thésée à la cour, avec des dépenses d'au moins 17.825 livres


mars 1677

Quinault est présent à dix des onze séances de l'Académie Française (4, 6, 8, 11, 13, 15, 18, 20, 22, 24 ; absent 1er)


1er mars 1677 → Source

Louis XIV entre en campagne ; Mme de Montespan avait déjà rappellé Mme de Ludres (qui serait comparée à Io, dans Isis) à la cour


avril 1677

Quinault est présent à huit des onze séances de l'Académie Française (1, 3, 5, 8, 10, 12, 24, 29 ; absent 21, 22, 26). Il est fait directeur le 1er, pour le deuxième quartier.


5 avril 1677 → Source

Constitution d'une rente de 800 livres


avril-mai 1677

reprise de Thésée, Paris, Palais-Royal


mai 1677

Quinault est présent à douze des treize séances de l'Académie Française (3, 6, 8, 10, 13, 15, 20, 22, 24, 27, 29, 31 ; absent 17)


juin 1677

Quinault est présent à neuf des dix séances de l'Académie Française (5, 9, 11, 16, 19, 21, 23, 26, 28 ; absent 3)


12 juin 1677

Quinault adresse une harangue au Roi « sur son heureux retour & sa glorieuse Campagne »


23 juin 1677 → Source

Quittance d'une somme de 200 livres de rente sur les Aydes et les Gabelles pour le second quartier de 1677


23 juin 1677 → Source

Quittance d'une somme de 50 livres de rente sur les Gabelles pour le second quartier de 1677


23 juin 1677 → Source

Quittance d'une somme de 158 livres 15 sols de rente sur les Gabelles pour le second quartier de 1677


juin-juillet 1677 → Source

Plusieurs mentions dans la correspondance de Mme de Sévigné de la colère de Mme de Montespan, comparée à Junon dans Isis


juillet 1677

Quinault est présent à neuf des quatorze séances de l'Académie Française (1, 3, 5, 10, 12, 15, 17, 19, 31 ; absent 8, 22, 24, 26, 29)


juillet-décembre 1677

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


2, 4 juillet 1677

Reprise d'Agrippa, roy d'Albe, ou le Faux Tibérinus au Théâtre Guénégaud (deux représentations)


août 1677

Quinault est présent à huit des treize séances de l'Académie Française (2, 5, 6, 9, 12, 17, 19, 23 ; absent 14, 21, 25, 28, 30).


août 1677 → Source

Première représentation en ville d'Isis, Paris, Palais-Royal


6 août 1677 → Source

Reprise des Coups de l' Amour et de la Fortune au Théâtre Guénégaud (quatre représentations, avec trompettes et timbales, et « Poussin », probablement le haute-contre Louis-Joseph Poussin, pour chanter « Amour détache ton bandeau »; trois autres représentations en 1678)


août-septembre → Source

Reprises d'Alceste, Thésée, Atys, Fontainebleau, château


septembre 1677

Quinault est présent à huit des treize séances de l'Académie Française (11, 13, 16, 18, 21, 23, 25, 30 ; absent 2, 4, 6, 9, 27)


septembre 1677 → Source

Quinault lit son « Poème de Sceaux » à une fête à Sceaux en l'honneur de l'Académie Française


octobre 1677

Quinault est présent à toutes les séances de l'Académie Française (2, 4, 7, 8, 11, 14, 16, 18, 21, 23, 25, 27, 30)


novembre 1677

Quinault est présent à onze des douze séances de l'Académie Française (1, 6, 8, 10, 13, 15, 18, 20, 25, 27, 30 ; absent 22)


décembre 1677

Quinault est présent aux trois séances de l'Académie Française pour lequelles les registres donnent le détail (2, 4, 6)


1677

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération de son application aux belles-lettres »


1677 → Source

Quinault continue de figurer sur la liste de la Cour des Aides des officiers de la maison du roi comme valet de chambre, avec des gages de 660 livres, bien qu'il semble avoir vendu cette charge en 1671


1677-1678

Le Théâtre Guénégaud se procure les droits de jouer La Comédie sans comédie pendant la saison 1677-1678, mais elle n'est pas représentée

1678

janvier 1678 → Source

Reprises de Cadmus et Hermione, Alceste, Thésée, Atys, Saint-Germain-en-Laye, château. C'est la première représentation à la cour de Cadmus et Hermione.


janvier 1678

Quinault est fait directeur de l'Académie Française, pour le premier quartier de l'année.


1678 → Source

Quinault reçoit une gratification royale de 3000 livres pour avoir instruit « les acteurs et les actrices pendant les répétitions des opéra d'Alceste et de Cadmus »


16 janvier 1678

Paiement à Lapierre, par la troupe du Théâtre Guénégaud, pour la copie des rôles du Docteur de verre (partie de La Comédie sans comédie, jamais représentée au Guénégaud)


février ? 1678

Reprise d'Alceste et Atys, Paris, Palais-Royal


mars 1678

Quinault est présent à diz des onze séances de l'Académie Française (5, 7, 10, 12, 14, 17, 19, 21, 24, 31 ; absent 28)


avril 1678

Quinault est présent à toutes les séances de l'Académie Française (2, 4, 13, 14, 16, 18, 21, 25, 28, 30)


1er avril 1678

Reprise des Coups de l' Amour et de la Fortune au Théâtre Guénégaud. Deux autres représentations auront lieu le 17 

juin et le 19 septembre.


19 avril 1678

Création de Psyché, opéra de Lully sur un livret de Thomas Corneille, qui conserve presque toutes les paroles des intermèdes de Quinault du Psyché de 1671


28 avril 1678

Transport entre Christophe Ballard et son beau-frère Michel Guignard de La Saulaye d'une somme de 4.000 livres à prendre sur une plus grande somme à lui due par la Maison du Roi pour l'impression des opéras de Thésée Atys et Isis.


mai 1678

Quinault est présent à toutes les séances de l'Académie Française (2, 5, 7, 9, 12, 14, 16, 18, 21, 23, 26, 28)


juin 1678

Quinault est présent à toutes les séances de l'Académie Française (1, 2, 4, 6, 8, 11, 13, 15, 18, 20, 23, 25, 27, 30)


juillet 1678

Quinault est présent à dix des treize séances de l'Académie Française (2, 9, 11, 14, 16, 21, 23, 26, 28, 30 ; absent 4, 7, 18)


juillet-décembre 1678 → Source

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


août 1678

Quinault est présent à onze des douze séances de l'Académie Française (1, 4, 6, 8, 11, 13, 17, 22, 25, 27, 29 ; absent 18)


août 1678

Reprise d'Atys, Paris, Palais-Royal


27 et 28 août 1678

Reprise d'Agrippa, roy d'Albe, ou le Faux Tibérinus au Théâtre Guénégaud


30 septembre et 2 octobre 1678

Reprise d'Astrate, roi de Tyr au Théâtre Guénégaud (deux représentations)


31 octobre 1678 → Source

Quinault lit deux poèmes à l'Académie Française, un sur la modestie de Colbert et le second à l’avantage de l’abbé Colbert (fils du ministre).


15 deçembre 1678 → Source

Quittance d'une somme de 50 livres de rente sur les Gabelles pour le premier quartier de 1679


1678

Le Théâtre Guénégaud se procure les droits de jouer Le Feint Alcibiade pendant la saison 1678-1679, mais la pièce n'est pas représentée


1678

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération de son application aux belles-lettres »

1679

31 janvier 1679

Création de Bellérophon, opéra de Lully sur un livret de Thomas Corneille, aidé probablement par Quinault


1er juin 1679 → Source

Quittance d'une somme de 106 livres 11 sols 9 deniers de rente sur les Aydes pour le second quartier de 1679


24 juin 1679 → Source

Une lettre du duc de Saint-Aignan à Bussy-Rabutin annonce la préparation d'un opéra, Le Ravissement de Proserpine (sans doute le Proserpine de Quinault)


fin juin 1679 → Source

Constitution d'une rente 1.000 livres


juillet-décembre 1679

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


27 juillet 1679 → Source

Quittance de remboursement par Gédéon Du Metz, garde du Trésor royal, à Quinault d’une somme de 11.011 livres 2 sols 6 deniers, savoir 4.200 livres pour jouir de trois quartiers de 400 livres d'augmentations de gages, et 6.820 livres 2 sols 6 deniers pour jouir de trois quartiers de 648 livres 13 sols 6 deniers d’augmentation de gages 


29 octobre 1679

Reprise de Thésée, Paris, Palais-Royal


31 octobre 1679 → Source

Annonce de Proserpine dans Le Mercure galant d'octobre. Quinault « est en possession de faire les Opéra pour Sa Majesté ».


31 octobre ? 1679

Reprise de Cadmus et Hermione, Paris, Palais-Royal


14 décembre 1679 → Source

Transport par Quinault à Christophe Ballard du privilège pour imprimer le livret de Proserpine, moyennant 1.000 livres


27 déc. 1679 → Source

Quittance d'une somme de 25 livres de rente pour le premier quartier de 1680


1679

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération de son application aux belles-lettres »

1680

27 janvier 1680 → Source

Cession (convention) par Lully à Christophe Ballard du privilège pour publier le livret de Proserpine, moyennant 1.000 lt.


janvier 1680 → Source

Quinault fait la devise pour un des jetons gravés pour cette année (le Trésor Royal)


3 février 1680 → Source

Création de Proserpine, Saint-Germain-en-Laye, château


juillet-décembre 1680 → Source

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


3 juillet 1680

Quittance d'une somme de 25 livres de rente sur les gabelles pour le second quartier de 1680


août 1680

Création de la Comédie-Française, par la fusion des troupes de l'Hôtel de Bourgogne et de l'Hôtel Guénégaud


23 (?) août 1680 → Source

Quinault, comme Corneille et Racine, a disposé ses pièces afin que les acteurs de la Comédie-Française n'aient pas de dispute pour les rôles.


18 septembre et 19 novembre 1680

Reprise d'Astrate, roi de Tyr à la Comédie-Française (deux représentations, suivies d'une autre le 10 juin 1681). La pièce eut de nombreuses représentations à la Comédie-Française de 1703 à 1759.


15 novembre 1680

Première représentation en ville de Proserpine, Paris, Palais-Royal


5 décembre 1680 (pour les danseurs ; le 16 pour les chanteurs et les instrumentalistes) → Source

Début des répétitions du Triomphe de l'Amour


26 décembre 1680 → Source

Traité passé devant les notaires Béchet et Moufle entre Lully, Quinault et Christophe Ballard pour l'impression du livret et de la partition du ballet Le Triomphe de l'Amour. Les trois hommes partagent les dépenses et les profits.


1680

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération de son application aux belles-lettres »

1681

janvier 1681 → Source

Quinault fait la devise pour un des jetons gravés pour cette année (les Parties Casuelles)


janvier [?] 1681 → Source

Quittance d'une somme de 145 livres, 5 deniers et 10 sols de rente sur les Aydes et Gabelles pour le premier quartier de 1681


21 janvier 1681

Création du Triomphe de l'Amour, Saint-Germain-en-Laye, château


1681

Reprise de La Mère coquette à la Comédie-Française (onze représentations). Il y eut des représentations presque tous les ans jusqu'en 1781.


22 janvier 1681 → Source

Représentation de La Mère coquette devant la cour, Saint-Germain-en-Laye, château


10 mai

Première représentation en ville du Triomphe de l'Amour, Paris, Palais-Royal


22 mai 1681 → Source

Quittance par Quinault à Gédéon Du Metz d'une somme de 19.362 livres 8 sols 9 deniers pour rachat d'une rente de 2.581 livres 13 sols 2 deniers


10 juin 1681

Représentation d'Astrate, roi de Tyr à la Comédie-Française (voir le 18 septembre et le 19 novembre 1680)


juillet-décembre 1681

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


1er août 1681 → Source

Quittance par Quinault et Louise Goujon à Gédéon Du Metz de 750 livres pour rachat de 100 livres de rente sur les Aides et Gabelles


11 août 1681

Reprise d' Agrippa, roy d'Albe, ou le Faux Tibérinus à la Comédie-Française, suivies de trois représentations en octobre 1682. La pièce resta au répertoire de la Comédie-Française jusqu'en 1750.


14 août 1681 → Source

Constitution au profit de Quinault d'une rente de 850 livres au principal de 17.000 livres à prendre sur les Aides et Gabelles


16 et 18 août 1681

Reprise des Coups de l'Amour et de la Fortune à la Comédie-Française, suivies d'une représentation le 5 novembre et d'une autre le 9 juin 1682. Il y eut également des reprises en 1692, 1714 et 1790


octobre 1681

Quinault est nommé directeur de l'Académie Française pour le quatrème trimestre de 1681


novembre 1681

Reprise de Proserpine, Paris, Palais-Royal


novembre 1681 → Source

Lully travaille à Persée, selon Le Mercure Galant. « Il est de la composition de Mr Quinaut. C'est tout dire en matiere d'Opéra. »


29 novembre 1681 → Source

Quittance par Quinault au garde du Trésor royal de la somme de 710 livres, pour remboursement de 100 livres de rente sur les Aides et Gabelles


29 novembre 1681 → Source

Quittance par Quinault au garde du Trésor royal de la somme de 2.951 livres 5 sols, pour le remboursement de 393 livres 10 sols de rente sur les Aides et Gabelles


1er décembre 1681 → Source

Début des répétitions d'Atys, qui sera représenté à Saint-Germain-en-Laye à partir du 5 janvier suivant


26 décembre 1681 → Source

Quinault écrit qu'il « connoît [Lully] depuis de plus de vingt années pour une personne d'honneur et de très bonnes mœurs »


1681 → Source

Quinault reçoit 4000 livres du roi « pour l’année 1681 comme a l’ordinaire »


1681

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération de son application aux belles-lettres ». Selon La Gorce, « Proche collaborateur », p. 366, n. 11, sa pension est augmentée de 3.000 à 4.000 livres.


1681 → Source

Quinault lit dans l'Académie Française une traduction d'une ode d'Horace


1681 → Source

Germain Boffrand (Beaufran), le fils de la sœur de Quinault, Barbe, et Jean Boffrand, s'installe chez son oncle à Paris

1682

5 janvier 1682 → Source

Reprise d'Atys, Saint-Germain-en-Laye, Château. Les représentations continuent jusqu'au 9 février


5 janvier 1682 → Source

Constitution au profit de Philippe Quinault d'une rente de 200 livres à prendre sur les Aides et Gabelles, moyennant 4.400 livres


janvier 1682, entre le 13 et le 16 → Source

Quinault et Fr. Charpentier sont députés par l'Académie Française pour complimenter Bussy-Rabutin sur son rappel à la cour


20 janvier 1682 → Source

Quittance d'une somme de 110 livres de rente sur les Aides et les Gabelles pour les six derniers mois de l'année 1681


janvier 1682

Reprise du Triomphe de l'Amour, Paris, Palais-Royal


janvier 1682 → Source

Quinault fait la devise pour un des jetons gravés pour cette année (l'Amirauté)


9 mars 1682 → Source

Remboursement à Quinault de 5.600 livres pour le rachat d'une rente de 800 livres


9 mars 1682 → Source

Remboursement à Quinault de 16.000 livres pour le rachat d'une rente de 1.000 livres


7 avril 1682 → Source

Constitution au profit de Philippe Quinault d'une rente de 300 livres à prendre sur les Aides et Gabelles, moyennant 6.000 livres

Voir le remboursement du 7 avril 1684


7 avril 1682 → Source

Constitution au profit de Philippe Quinault d'une rente de 800 livres à prendre sur les Aides et Gabelles, moyennant 16.000 livres

Voir le remboursement du 7 juillet 1684


17 ou 18 avril 1682

Création de Persée, Paris, Palais-Royal


6 mai 1682

Installation de la cour au château de Versailles


9 juin 1682 → Source

Mariage de Claude-Jean-Baptiste Lambert de Thorigny et Marie-Marguerite Bontemps, fille du premier valet du roi. L'acte est signé par Quinault, entre d'autres.


9 juin 1682

Représentation des Coups de l'Amour et de la Fortune à la Comédie-Française (voir le 16 et le 18 août 1681)


juillet-décembre 1682 → Source

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


21 juillet 1682

Première représentation à la cour de Persée, Versailles, Salle des manèges


11 août 1682

Représentation gratuite de Persée, Paris, Palais-Royal, pour fêter la naissance du duc de Bourgogne le 6 août


septembre 1682

Publication dans Le Mercure galant du poème « Grand Roy, que mille Exploits fameux », sur la naissance du duc de Bourgogne


septembre 1682

Reprise d'Alceste, Paris, Palais-Royal


octobre 1682

Débat dans Le Mercure galant sur le personnage de Phinée dans Persée


1682 → Source

Représentation à Rouen par la troupe des comédiens de Monseigneur le Dauphin des Coups de l'Amour et de la Fortune, comédie « ornée de musique, de dances, & de machines »


1682 Source

Quinault compose une devise latine pour le Trésor royal (voir janvier 1683)


1682 → Source

 Quinault reçoit 1000 écus de Lully pour Persée, fait en 1681


1682

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération de son application aux belles-lettres »


1682 Source

Année probable du début du noviciat de sa fille Geneviève à la Congrégation Notre-Dame. La prise de voile se fait avec "éclat". Elle quittera la Congrégation, pour des raisons de santé, pour rejoindre ses deux soeurs chez les Visitandines de Montargis, probablement au début de 1683.

1683

9 janvier 1683

Création de Phaéton, Versailles, Salle des manèges


janvier 1683 → Source

Quinault fait les devises pour trois des jetons gravés pour cette année (le Trésor Royal, les Revenus Casuels, Les Galères)


début 1683 (ou fin 1682 ?) Source

Madrigal « L'opéra difficile ». Quinault mentionne » le difficile Opera de l’establissement de ma famille » dans sa lettre du 10 mars.


début 1683 → Source

Quinault reçoit 20.000 livres du roi "pour récompense de ses services". Racine et Boileau reçoivent 10.000 livres chacun pour un petit opéra représenté pendant le carnaval. Je n'ai pas trouvé ce don généreux dans les comptes royaux, et on n'a pas pu identifier l'opéra que Boileau et Racine auraient fait. Dans le cas de Quinault, il s'agirait peut-être d'une réponse au madrigal.


5-17 mars 1683

Séjour de Louis XIV à Compiègne

Composition du poème « Grand Roy que dans les cœurs de nos voisins jaloux », au roi, sur son voyage de Compiègne


10 mars 1683

Lettre, probablement à Colbert, où il est question du poème « Grand Roy » et d'une charge qu'il a demandée.


27 avril 1683

Première représentation en ville de Phaéton, Paris, Palais-Royal


juin 1683 → Source

Le duo "Hélas une chaîne si belle" de Phaéton est publié dans Le Mercure galant


juillet-décembre 1683 → Source

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


30 juillet 1683

Une représentation de Phaéton est interrompue par l'annonce de la mort de la reine Marie-Thérèse


25 août 1683 → Source

Quinault lit un poème à l'Académie Française


28 août 1683 → Source

Quinault est présent à Fontainebleau quand Charpentier présente les compliments de l'Académie Française sur la mort de la reine


août (?) 1683

Quinault compose l'épitaphe de la reine Marie-Thérèse


6 septembre 1683

Mort de Colbert


septembre 1683 → Source

Quinault lit des vers à la louange de Colbert à une séance extraordinaire de l'Académie Française


septembre 1683 → Source

Peu de temps après la mort de Colbert, Quinault, accompagné de Fr. Charpentier et de l'abbé Tallemant, rejoint la cour à Fontainebleau. Ils donnent à Louvois des nouvelles de la "Petite Académie". (La cour y séjourna entre le 28 août et le 9 octobre.)


15 septembre 1683 → Source

Validation de quittances pour le conseil à Fontainebleau, août 1683.


9 (?) octobre 1683

Louis XIV épouse Mme de Maintenon


26 octobre 1683 → Source

Quinault est présent au service solennel pour Colbert à l'église des Billettes. La séance publique est remise jusqu'au jour de la réception du successeur de Colbert (voir le 2 mai 1684).


26 décembre 1683 → Source

Création d'une rente viagère pour sa fille Geneviève Quinault


1683

Quinault continue à inventer des devises


1683

Dans la préface de ses Œuvres diverses, Boileau semble se réconcilier avec Quinault. Mais il refuse de rendre visite au librettiste avant son élection à l'Académie Française (voir 1er juillet 1684)


1683 → Source

Quinault continue de figurer sur la liste de la Cour des Aides des officiers de la maison du roi comme valet de chambre, avec des gages de 660 livres, mais une note dans les "listes marginales" indique que Jean-Baptiste Chauderlos Laclos, un des aïeux de l'auteur des Liaisons dangereuses, a succédé à Quinault. En fait, Quinault n'est plus valet depuis 1671 ; voir 12 janvier 1673 et 16 janvier 1687 et la page "Quinault valet de chambre".


1683 → Source

Quinault reçoit du sieur de Bartillat la somme de 1.012 livres 10 sols, « pour le parfait payement de l'opéra d'Athis et du Bourgeois-Gentilhomme »


1683 → Source

Année probable du noviciat des trois filles de Quinault au Monastère de la Visitation à Montargis

1684

16 (?) janvier 1684

Création d'Amadis, Paris, Palais-Royal ; le roi aurait choisi le sujet


22 janvier 1684 → Source

Obligation par Pierre Aulde, prisonnier, procureur de Marie Boynard, sa femme, envers Philippe Quinault, d'une somme de 1.100 livres qui servira à un accommodement qu'il est en train de conclure avec Jean Martin, bourgeois de Paris


mars 1684 → Source

On joue Arlequin Empereur dans le Monde de la Lune, parodie d'Amadis. On prépare une autre parodie, Amadis cuisinier. On travaille à un nouvel opéra, Roland, dont le sujet -- comme celui d'Amadis -- a été choisi par le roi.


7 avril 1684 → Source

Remboursement du roi à Quinault, pour le rachat du principal d'une rente de 6.000 livres constituée le 7 avril 1682


30 avril 1684 → Source

Quittance au nom de Quinault pour 8.424 livres pour les augmentations de ses gages d'auditeur de la Chambre des Comptes. Elle est signée "Testu" ; Charles Testu, chevalier du guet, ami de Quinault qui était présent à son mariage en 1660, étant mort en 1681, il s'agit peut-être de son frère, l'abbé Testu de Belval (1626-1706).


2 mai 1684 → Source

Quinault relit son « Poème de Sceaux » (septembre 1677) pendant la réception de La Fontaine à l'Académie Française. Ce sont probablement les vers mentionnés par d'Olivet dans son Histoire de l'Académie Française, t. II, p. 176. Voir le 26 octobre 1683.


2 mai 1684 → Source

Constitution d'une rente de 600 livres, au principal de 10.800 livres, sur les Aides et les Gabelles, au profit de Quinault. Cette rente fera partie de la dot de Marie-Louise Quinault en septembre 1685.


6 et 8 mai 1684

Reprise de Bellérophon à la Comédie-Française. D'autres représentations auront lieu le 9 et le 11 juin 1684, le 8 août 1685, le 8 janvier 1687, le 7 août 1689 et le 27 juin et 15 décembre 1691


15 mai 1684 → Source

Constitution d'une rente de 440 livres, au principal de 7.920 livres, sur les Aides et les Gabelles, au profit de Quinault. Cette rente fera partie de la dot de Marie-Louise Quinault en septembre 1685.


juillet-décembre 1684 → Source

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


juillet 1684

Reprise de Phaéton, Paris, Palais-Royal


1er juillet 1684

Réception de Boileau à l'Académie Française (élection le 15 avril) ; il va voir Quinault


4 juillet 1684 → Source

Quittance par Quinault à Marie Boynard de la dite somme de 1.100 livres (voir l'obligation du 22 janvier 1684)


7 juillet 1684 → Source

Remboursement du roi à Quinault, pour le rachat du principal d'une rente de 16.000 livres constituée en avril 1682


15 juillet 1684 → Source

Création d'une pension de 50 livres de rente pour trois des filles de Quinault, Geneviève, Marguerite et Charlotte, au monastère de la Visitation à Montargis


4 août 1684 → Source

Constitution sur les Aides et les Gabelles, au profit de Quinault, d'une rente de 1.770 livres, au principal de 30.600 livres. Cette rente fera partie de la dot de Marie Quinault en janvier 1688.


15 novembre 1684

La chaconne d'Amadis est exécutée avant une représentation de Mithridate de Racine au château de Fontainebleau. Des courtisans dansent dans les entractes.


29 novembre 1684 → Source

Le Dauphin et la Dauphine se font lire le livret de Roland


14 décembre 1684

Quinault écrit à Louvois, qui lui répond le lendemain.


15 décembre 1684

Lettre de Louvois à Quinault : le roi a aprouvé le sujet du prologue [de Roland]


1684

Lettre à Louis XIV dans laquelle Quinault résume ses travaux pour « les Divertissements de Vostre Majesté » et réclame sa gratification annuelle de 4.000 livres (voir 30 janvier 1685)


1684 → Source

Quinault reçoit 1000 écus de Lully pour Amadis, fait en 1683


1684 → Source

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération de son application aux belles-lettres »

1685

8 janvier 1685

Création de Roland, Versailles, Salle des manèges


22 janvier 1685 → Source

Quinault est présent à la séance de l'Académie Française quand Furetière en est exclu. Il était intervenu, avec plusieurs autres académiciens, auprès de Furetière « pour lui démontrer le tort qu'il avoit ».


30 janvier 1685 → Source

Quinault reçoit une gratification de 4000 lt pour 1683, « en considération des opéras qu'il a composés pour le roi »


5 mars 1685

Première représentation à la cour d'Amadis, Versailles, château


8 mars 1685

Première représentation en ville de Roland, Paris, Palais-Royal


31 mars 1685 → Source

Représentation de Bellérophon à Versailles


16 mai 1685 → Source

Quinault soumet trois projets d'opéra à Louis XIV, qui choisit celui d'Armide et Renaud


16 juin 1685 → Source

Quinault reçoit une gratification de 4000 lt pour 1684


juillet-décembre 1685

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


27 août 1685 → Source

Lecture du livret du Temple de la Paix devant le Dauphin et la Dauphine


9 sept 1685 → Source

Mariage de la première fille de Quinault, Marie-Louise, et Charles Le Brun, neveu du premier peintre du roi, Paris, église de Saint-Louis-en-l'Ile. Quinault est « conseiller du Roi, auditeur en sa chambre des comptes ». Parmi les nombreux signataires du contrat figurent Louis XIV (signature le 23 août), le Dauphin, la Dauphine et Louvois (signatures le 27 août) ; une liste complète se trouve sur la page 'Mariage de 1685'. La dot est de 63.000 livres.


septembre-novembre 1685 → Source

Nouvelles inscriptions par Boileau et Racine peintes dans la Galerie des Glaces


8 octobre 1685 → Source

Répétition du Temple de la Paix


14 octobre 1685 → Source

Répétition générale du Temple de la Paix


17 octobre 1685

Révocation de l'Édit de Nantes


20 octobre 1685

Création du Temple de la Paix, Fontainebleau, château


novembre 1685

Première représentation en ville du Temple de la Paix, Paris, Palais-Royal


9 novembre 1685 → Source

Mort du prince de Conty, interruption des représentations du Temple de la Paix.


1685 → Source

Lully touche la somme de 330 livres pour avoir fourni un millier d'exemplaires du livret du Temple de la Paix. Plus tard, il reçoit 100 livres pour 250 exemplaires.


novembre (?) 1685

Reprise de L'Églogue de Versailles ?


décembre 1685 → Source

Représentation du Temple de la Paix à Arras, pendant les États d'Artois


7 décembre 1685 → Source

Charles Le Brun donne 900 livres de rente à son neveu, le gendre de Quinault


12 décembre 1685 → Source

Le Dauphin et la Dauphine lisent le livret d'Armide


28 décembre 1685 → Source

Représentation de Bellérophon à Versailles


1685

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération de son application aux belles-lettres »


1685-1688

Dates probables des descriptions de sept médailles pour la Petite Académie

1686

janvier 1686

Reprise de Roland, Paris, Palais-Royal


janvier 1686 → Source

Quinault est occupé à achever Armide


7 janvier 1686

Lettre de Louvois à Quinault : le roi a aprouvé le sujet du prologue d' Armide


15 février 1686

Création d’Armide, Paris, Palais-Royal


26 février 1686 → Source

Lettre de Quinault dans laquelle il dit qu’il n’a pas reçu sa gratification pour 1685 et qu’il a été malade après avoir fait Roland et le Temple de la Paix la même année


23 mars 1686 → Source

Bail par Quinault, pour 3 ans, à Nicolas Herault, bourgeois de Paris, et Henry Bourdon, conseiller du Roi, contrôleur provincial des guerres en Limousin et Marche, commis de M. de Louvois, d’une maison sise rue Neuve-des-Bons-Enfants, moyennant 1.650 livres de loyer annuel


30 mars 1686

Première représentation à la cour d’Armide, en version de concert. Louis XIV n’y assiste pas.


5 avril 1686 → Source

Dangeau écrit dans son journal que Louis XIV a accepté la demande de Quinault « de le dispenser des Opéras » et que Quinault va faire une description des peintures de la Galerie des Glaces. Lully cherche « tous les moyens imaginables pour le faire changer de dessein » (Vie imprimée).


27 avril 1686 → Source

Lettre dans laquelle on dit que le roi a exempté Quinault de faire des opéras. On y dit aussi que le roi lui continue les 12 mille livres de pension et qu’il va travailler à faire les Inscriptions de la Galerie de Versailles.


7 mai 1686 → Source

Constitution d'une rente de 1.000 livres au principal de 16.000 livres


24 juin 1686 → Source

Obligation par Quinault à Charles Le Brun, demeurant sur les Fossés-Saint-Victor, d’une somme de 1.000 livres.


24 juin 1686 → Source

Vente par Denise Dumonceau, veuve de Louis de Louvières, à Quinault, d’une maison avec jardin, sise au foubourg Saint-Victor, rue des Boulangers, moyennant 5.000 livres. Quinault aurait servi de prête-nom à Le Brun, son gendre.


juillet-décembre 1686 → Source

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


septembre 1686

Reprise de Phaéton, Marseille, Académie de Musique


18 novembre 1686

Louis XIV est opéré pour une fistule anale


17 décembre 1686

Reprise d’Armide, Paris, Palais-Royal


22 décembre 1686 → Source

Représentation de Bellérophon à Versailles


1686 ? → Source

Quinault commence à fréquenter Mlle Serment, amie et collaboratrice


1686

Reprise d’Armide, Marseille, Académie de Musique


1686

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération de son application aux belles-lettres »

1687

janvier 1687 ? (ou décembre 1686)

Composition de deux poèmes sur la guérison de Louis XIV, « Nostre Roy, des Rois le modele » et « Quel Demon ennemy de cet heureux Empire »


16 janvier 1687 → Source

Quittance de Michel Le Bel pour 24.000 livres reçus de J.-B. Choderlos de Laclos pour une charge de valet de chambre ordinaire du roi ; c'est la charge de Quinault


27 janvier 1687 → Source

Quinault lit peut-être un ou deux de ses poèmes sur la guérison de Louis XIV pendant une séance publique de l'Académie Française


27 janvier 1687 → Source

Quinault est probablement présent pour la lecture du « Siècle de Louis le Grand » par Perrault devant l’Académie Française


8 février 1687 → Source

L’Académie Royale de Peinture fête la guérison du roi de l’operation de la fistule,Oratoire du Louvre. Des vers de Quinault accompagnent huit des neuf peintures de Le Brun.


28 février 1687 → Source

Quittance de 5.166 livres 13 sols pour prix de vente et intérêts de la dite maison vendue le 24 juin 1686 (q.v.)


22 mars 1687

Mort de Jean-Baptiste Lully


12 avril 1687 → Source

Lettres de jussion pour que Michel Le Bel soit employé comme valet de chambre à la place de Quinault


avril 1687

Reprise d’Amadis et de Persée, Paris, Palais-Royal


19 juin 1687

Mort de Barbe Quinault, soeur de Philippe, à Nantes


juillet-décembre 1687 → Source

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


1er juillet 1687 → Source

Huet écrit à Ménage qu'il a reçu une lettre de Quinault concernant la candidature de Ménage à l'Académie Française


juillet 1687

Reprise de Phaéton, Avignon


19 août 1687

Boileau écrit à Racine, lui dit qu’il compte Quinault au rang de ses « meilleurs amis ». Racine mentionne Quinault dans sa réponse du 24 août 1687.


20 août 1687 → Source

Constitution d'une rente de 1.000 livres au principal de 16.000 livres


28 août 1687 → Source

Constitution d’une rente à Madeleine Lambert, veuve de Lully, moyennant la somme de 9.600 livres ; elle sera rachetée en deux temps, le 10 mai 1688 et le 5 janvier 1689. Il s’agit peut-être d’un emprunt pour réunir la dot de Marie, la fille de Quinault ; voir le 13 janvier 1688.


fin de l’année 1687

Reprise d’Armide, Avignon


1687

Composition du Poème sur l’hérésie (« Je n’ai que trop chanté les jeux et les Amours »)


1687 ?

Quinault entre en relations avec Jean Célier, abbé de Sales, que Boileau voit souvent aux eaux de Bourbon


1687

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération de son application aux belles-lettres »

1688

janvier 1688

Reprise de Phaéton, Lyon, pour l’inauguration de l’Académie de Musique


12 jan 1688 → Source

Contrat de mariage de Marie Quinault et Pierre Gaillard, avocat en Parlement et agréé en l'office de conseiller en la Cour des Aides


12 janvier 1688 → Source

État des biens et effets appartenant à Pierre Gaillard


12 janvier 1688 → Source

Délaissement par Quinault à Pierre Gaillard et Marie Quinault, son accordée, en faveur de leur futur mariage, d’une maison sise rue Neuve-des-Bons-Enfants, estimée à 40.000 livres, et d’une rente de 1.700 livres, constitutée à Quinault le 4 août 1684, le tout ayant une valeur de 80.000 livres


13 janvier 1688 → Source

Mariage de la deuxième fille de Quinault, Marie, et Pierre Gaillard, Paris, église de Saint-Louis-en-l’Ile


avril 1688

Reprise d’Armide, Paris, Palais-Royal


10 mai 1688 → Source

Rachat, en partie, de la rente constituée à Madeleine Lambert le 28 août 1687. Quinault, sans doute malade, est représenté par son épouse Louise Goujon.


juin 1688 → Source

Quinault souffre d’insomnies, de défaillances continuelles


28 août 1688 → Source

Quinault, avec Charles Perrault, est chargé par l'Académie Française d'examiner et de commenter un discours envoyé par l'Académie de Soissons


juillet-décembre 1688

Quinault est de service dans la Chambre des Comptes pendant le semestre d'été


1688 → Source

Lettre de Quinault dans laquelle il demande sa gratification annuelle et dit qu'il est « presqu’entièrement délivré » d'un mal dont il a été « attaqué depuis quelques jours » ; il se sent néanmoins trop faible pour se déplacer.


16 septembre 1688 → Source

Représentation de La Mère coquette devant la cour, à Marly


octobre 1688

Reprise de Thésée, Paris, Palais-Royal


1688 → Source

Quinault conserve ses fonctions de fournisseur des devises de la Dauphine. Il est toujours scrupuleux aux séances de l’Académie Française et de la Chambre des Comptes


1688 → Source

Quinault reçoit une gratification royale de 1500 livres « en considération de son application aux belles-lettres »


26 novembre 1688 → Source

Mort de Quinault, âgé de 53 ans. Il avait déjà composé son épitaphe



Après la mort de Quinault

28 novembre 1688 → Source

Inhumation dans l’église de Saint-Louis-en-l’Ile


17 décembre 1688 → Source

L'Académie Française assiste à un service en l'honneur de Quinault, aux Carmes des Billettes


17 décembre 1688 → Source

Consentement aux termes duquel Marie-Louise Quinault et Charles Le Brun, son époux, demeurant rue Neuve-Fourcy, et Marie Quinault et Pierre Gaillard, son époux, demeurant île Notre-Dame, accordent à Louise Goujon, leur mère, veuve de Quinault, la jouissance de tous les biens du défunt.


5 janvier 1689 → Source

Rachat par Louise Goujon, veuve de Quinault, du reste de la rente constituée à Madeleine Lambert le 28 août 1687


2 mars 1690 → Source

Inventaire après décès du peintre Charles Le Brun. Une des pièces jointes est une déclaration de Quinault et de Jean-Baptiste Tuby (sculpteur ordinaire du roi, époux de la nièce de la femme de Le Brun) concernant Martin Desjardins (sculpteur ordinaire du roi)


13 février 1696 → Source

Constitution par Jean Racine et Catherine de Romanet à Louise Goujon, veuve de Philippe Quinault, auditeur en la Chambre des Comptes, demeurant rue Saint-Antoine, d’une rente de 750 livres, moyennant la somme de 15.000 livres


3 février 1698 → Source

Rachat de la rente de 750 livres constituée par Jean Racine et Catherine de Romanet à Louise Goujon


29 avril 1701 → Source

Déclaration de Charles Le Brun et de son épouse Marie Louise Quinault d'une maison appelée « la grande maison », à côté du marché Saint-Honoré (voir 28 mars 1664)


15 janvier 1706 → Source

Donation par Louise Goujon à Germain Boffrand, le neveu de Quinault


5 mai 1710 → Source

Mort de Louise Goujon, veuve de Quinault


9 mai 1710 → Source

Inventaire après décès de Louise Goujon


20 août 1710 → Source

Vente des meubles de Louise Goujon


1711 → Source

Mémoire, dispute entre les deux filles de Quinault sur l'héritage de leur père


20 août 1717 → Source

Mort de Pierre Gaillard, époux de Marie Quinault


9-10 septembre 1717 → Source

Inventaire après décès de Pierre Gaillard, époux de Marie Quinault


13 mai 1718 → Source

Testament de Marie Quinault, veuve Gaillard


18 mai 1723 → Source

Mort de Marie Quinault, fille de Quinault et Louise Goujon


5 juillet 1727 → Source

Inventaire après décès de Charles Le Brun, époux de Marie-Louise Quinault. L'inventaire décrit de nombreux documents concernant la famille de Quinault.


13 novembre 1727 → Source

Mort de Marie-Louise Quinaut, fille de Quinault et Louise Goujon