Si vostre cœur se laissoit prendre, | SOURCES LITTÉRAIRES
A. Nouveau recueil des plus beaux airs de cour, Paris [1669] (fin 1669), p. 20 [RVC-13/ 018]
ATTRIBUTION A. "M. Quinault." SOURCES MUSICALES B. IV. Livre de chansons pour danser et pour boire, Paris, Ballard, 1666, f. 6v-7r (pour "Quoy ne voulez-vous rien comprendre" ; voir ATTRIBUTION) ATTRIBUTION La source A donne comme titre "2. Couplet de l'air, Quoy, ne voulez-vous rien comprendre, p. 482." Il s'agit de l'air "Quoy ne voulez-vous rien comprendre / Au langage de mes soûpirs", RVC-06/ 157 (Nouveau recueil des plus beaux airs de cour […] Seconde partie, Paris, Estienne Loyson, 1666), dont la musique -- une sarabande -- est attribuée à Bertrand de Bacilly. Voici le texte de l'air :
Quoy ? ne voulez-vous rien comprendre
Au langage de mes soupirs ? Amour n’en a point de plus tendre Pour bien exprimer nos desirs : Je ne vous dis pas de l’apprendre Pour le parler, mais pour l’entendre. NOTE La source B donne une deuxième strophe :
Ah ! pourquoy tant vous en defendre ?
Ce langage est doux & charmant : Iris devenez un peu tendre, Et vous l’apprendrez aisement. Je ne. &c. On y trouve la même forme poétique que dans "Si vostre coeur" – des strophes de 6 octosyllabes avec le même vers à la fin – et les mêmes rimes pour les vers 1, 3, 5 et 6. Les paroles s'adaptent assez bien aux paroles Pas de variantes. |